mercredi 24 décembre 2008

le temps est si relatif...

Alors que ce soir, je vais me courir d'un côté et de l'autre pour voir ma famille et celle de l'Homme qui m'accompagne, au travail c'est le calme plat. RIEN. Aucun appel, aucune demande, aucune rencontre, RIEN. Dire que mon boss a refusé que je participe à une réunion d'équipe pour que je tienne le fort, pour RIEN. On se croirait dans la Guerre des tuques : "Luc, c't'un piège, vas-y pas!" On serait tellement bien, là, à la maison, avec l'Homme qui m'accompagne, dans la divan, sous des couverture, avec un chocolat chaud, devant la Guerre des Tuques. La Guerre des Tuques: du bonheur en canne!

mardi 23 décembre 2008

et toi, es-tu dans l'esprit des Fêtes?

Au travail, la musique de Noël joue pendant tout le quart. On joue à nouveau genre de chaise musicale: dès que le disque prend fin, on est une demi-douzaine à se précipiter dans le local où est le radio pour choisir le prochain disque. La souffrance humaine est moins grande, les clients appellent même pour reporter leurs rendez-vous après les Fêtes. On prépare la nouvelle année, fait un bilan de la dernière. Une année remplie, sans temps mort. Le remplacement finira en mars. Rien de prévu jusqu'à la fin avril. Le boss dit sa satisfaction et sa volonté de nous avoir à sa charge l'an prochain, mais son budget ne permet aucune dépense supplémentaire. Une stagiaire de janvier à la fin du remplacement, ou jusqu'en avril si je travaille temps plein. Des nouveaux postes à combler, un service entier devrait voir le jour en 2009. La boule de cristal n'arrive qu'à prévoir une chose : de l'instabilité. L'anxiété monte peu à peu.
À la maison, les cadeaux de Noël trônent sous l'arbre. L'arbre qui, faute de pied adéquat, se retrouve en position traditionnelle. La crèche est dans son plus simple appareil : le poupon arrivera que dans la nuit du 24 au 25, les rois le 6 janvier... La maison est emplie de parfums d'épices, preuve que d'être deux est motivant pour la création de petits plats. La pièce supplémentaire, toujours sans meubles, prend des allures de mini-curie. L'Homme qui m'accompagne, déjà en congé des Fêtes, profite de ses congés en célibataire pour décaler ses heures de sommeil. Finalement, je n'aurai pas enfilé de palmes cette année, mais je compte bien troquer les palmes pour des raquettes entre Noël et le Jour de l'an.
À tous, je vous souhaite un joyeux temps des Fêtes...
PS: Coloc, quand est-ce que tu passes à la maison pour recevoir ton cadeau?

lundi 15 décembre 2008

vendredi 5 décembre 2008

comme une page qui se tourne

Hier, Coloc est passée pour la dernière fois à la maison. Elle devait vider ce qui restait à elle dans le frigo. On en a profité pour faire un dernier dîner de Colocs, autour d'une poutine Stratos. C'est que, depuis mai, l'Homme qui m'accompagne avait emménagé à l'appartement. Coloc nous avait offert de quitter lorsque nous serions prêts à habiter ensemble. Début août, la question a resurgie et le déménagement de Coloc a été prévu pour le 1er décembre.
J'ai beau être heureuse de partager officiellement l'appartement avec l'Homme qui m'accompagne, lorsque Coloc a refermé la porte hier j'avais le moton... C'est une page de l'histoire qui se tourne. Les années de colocation sont maintenant derrière moi.
L'Homme qui m'accompagne et moi prenons tranquillement possession d'une nouvelle pièce, des armoires et rangements laissés vacants et de la moitié gauche du frigo. Nous sourions à chaque fois que nous trouvons une tablette vide à remplir. Nous profitons de nos nouvelles tables de salon. Nous reprenons l'habitude de se dire ce que nous avons à nous dire au fur et à mesure. Nous recommençons à nous apprivoiser. En somme, nous écrivons une nouvelle page de l'histoire de Cendrillon.

mercredi 19 novembre 2008

message à mon canotier

Cher Homme qui m'accompagne,
Déjà un an de ballade! Je n'ai pas vu le temps passer. Il y a un an, tu me disais, pour calmer l'insécure en moi, qu'on était dans le même canot. Il y a un an, on a choisi de s'abandonner au jeu de l'amour. Un an, c'est long. Cette année-là a passé si rapidement.
On a appris à se connaître, à apprécier nos qualités et à composer avec nos travers. On a appris à se faire confiance. On a partagé des passions. On s'est encouragé dans l'adversité. On a rit de la théorie des souliers. On a partagé des repas, ensemble et avec les membre de notre entourage respectif. On s'est taquiné. On a rit. On a chanté. On a écouté Le Bigot, Bertrand, Villedieu, Bazzo et Jack. On a vu des spectacles. On a participé, assisté, visionné des courses. On a appris à dormir à deux. On a été malade et plus en forme. On a couru et pris notre temps. On a roulé un nombre incalculable de kilomètres. On a fait des projets. On a usé, pour ne pas dire détrempé, une tente. On a profité du soleil sur une plage. On a observé des oiseaux. On a flatté l'écorce de mon arbre. On a traité Koivu de cancéreux et Pauline de critiqueuse. On a lu nos horoscopes et les manchettes du Journal de Montréal. On a créé des traditions. On a affiché des dessins d'enfants sur notre frigo. On a monté une voiture téléguidée. On a participé à un concours de photos. On est allé à un baptême, des funérailles, une fête d'enfants. On a pris le temps de se parler. On a fait à manger. On a rencontré des connaissances à l'épicerie. On s'est pris par la main. On a subit les aléas de la température. On a goûté de nouveaux mets. On a dormi dos-à-dos. On a souri en se réveillant. On a fait changer les noms sur mon bail. On a envoyé des coups de klaxon à l'autre à tout moment. On a enduré le bruit de la circulation. On est devenu amis sur facebook. On a apprécié la complexité de l'autre. On a partagé des moments parfaits et imparfaits...
On en a fait des choses! Et finalement, j'ai encore autant, sinon plus de projets à faire avec toi. J'ai à la fois l'impression qu'on s'est rencontré hier et qu'on se connaît depuis toujours.
Merci pour le voyage que tu m'offres.

lundi 10 novembre 2008

ressentir un vide, juste là...

...juste là, sous le sternum, tout près de l'estomac. Un vide sentimental. Un vide rempli de malaise. Un vide qui prend de l'ampleur. Un vide envahissant. Un vide qui donne envie de se remplir. Se remplir de n'importe quoi: de fast food, de framboises suédoises, de déjeuners du Tim, de câlins, de colleux à Carl, de caresses d'écorce, de sperme, même. Un vide qui veut sortir, se répandre. Un vide qu'on veut crier. Un vide qu'on veut propager aux autres, pour ne plus le ressentir, pour être moins seule. Un vide qui donne des hauts-le-coeur, qui écoeure. Un vide qui vide notre énergie. Un vide qui épuise. Un vide à endormir, pour ne plus y penser. Un vide qui s'incruste dans nos rêves et qui est toujours là au petit matin. Un vide qui remplit les temps libres et occupés. Un vide filigrane. Un vide, voilà tout!

lundi 3 novembre 2008

je bogue...

Il arrive parfois que je bogue. Comme un ordi gelé, je ne veux plus rien savoir. J'ai beau avoir une grande capacité d'adaptation, lorsque je bogue, je n'arrive plus à m'acclimater. Une petite contrariété m'indispose. Je ne peux plus à me concentrer, retrouver mon sang froid. Je bogue généralement lorsque que la petite contrariété vient jouer dans mon estime de soi: lorsque j'ai l'impression que les autres ne reconnaissent pas ma valeur. Aujourd'hui, j'ai bogué, parce que, pour la cinquième fois en deux semaines, dans le cadre de l'orientation que je dois faire d'un nouveau, on a encore fait un "petit" oubli qui chambarde la planification de ma journée. J'ai l'impression de ne pas être respectée et je n'ai pas envie de me dépasser pour un boss qui n'est pas à son affaire. Je bogue; ça va passer!

lundi 27 octobre 2008

comme une empreinte indélébile au cerveau

Ce matin, levé de soleil splendide sur le fleuve. L'astre était de couleur rose-orangé. Il formait une immense sphère, poitant tout doucement à l'horizon. C'est alors que, dans ma tête, je me suis mise à chanter: "Ô-o-o-o-o, Esteban, Zia, Tao, les cités d'or!"


samedi 25 octobre 2008

je vois des vedettes dans mon assiette...

Ce matin, au Cora de Trois-Rivières, l'Homme qui m'accompagne et moi, avons été servi par Nicole Kidman... Pis, ben, on ne l'a même pas reconnue... C'est notre facture qui l'a dénoncée...

mercredi 15 octobre 2008

avez-vous gagné vos élections?

Je suis allée voter hier, en finissant le travail. De retour à la maison, je retrouve l'Homme qui m'accompagne, blotti dans le lit: des maux de ventre l'ont ramené à la maison pendant l'après-midi. Il se lève, va voter pendant que je prépare le souper. On mange devant le téléjournal spécial élections. Puis on se tape les émissions "d'avant-match" en préparant une feuille récapitulative de nos choix. C'est le grand soir, notre pool d'élection est fin prêt pour passer le test. Nous devions, chacun de notre côté, prédire le résultat des luttes dans les 75 circonscriptions du Québec. Depuis le déclenchement des élections que nous scrutions les sondages, analyses, candidats vedettes et no-name. Tout ça dans un seul et unique but: remporter la victoire dans le pool d'élection. Je soupçonne d'ailleurs les maux de ventre de l'Homme qui m'accompagne de n'être qu'une astuce pour une révision de dernière minute ;-)
Et au final? J'ai prédit 74 des 75 résultats et l'Homme qui m'accompagne, 69 des 75. Mention d'honneur à l'Homme qui m'accompagne pour une première expérience, 92%, c'est fort! Je savoure ma victoire, en attendant d'avoir du Cowboys pleins les oreilles...

vendredi 3 octobre 2008

cracher en l'air; l'engagement d'une princesse à ne plus cracher!

Alors, voilà, j'ai craché en l'air... Mercredi dernier, blaguant avec Coloc sur le fait que son ex appelle encore à la maison, plein d'espoir après 2 ans de séparation, je lui ai dit qu'elle gagnait la palme de la chanceuse à l'ex le plus persévérant. On a bien rigolé toutes les deux!
Hier soir, j'étais en réunion pour le travail, lorsqu'est passé à la maison, mon ancien prince... J'imagine à peine l'ambiance: on sonne à la porte, Coloc qui demande à l'Homme qui m'accompagne s'il attend quelqu'un, "Non", répond-il, Coloc qui se lève et balbutine "Hey, l'ancien prince, ça fait un bout, tu veux quoi?", "Cendrillon habite-t-elle toujours ici?", "Oui, mais elle est en réunion ce soir", "J'avais quelque chose pour elle, je vais repasser".
À mon retour, Coloc m'attendait avec la nouvelle, que dis-je, le maléfice, du retour prochain de l'ancien prince à notre porte. Et l'Homme qui m'accompagne qui se questionne sur le fait que l'ancien prince n'appelle pas avant de se pointer... Si vous saviez combien j'ai pu lui expliquer et réexpliquer, que je n'aime pas les surprises, que je ne veux pas de surprises, que ça m'exsaspère, que je ne veux plus qu'il débarque chez moi à l'improviste... J'imagine à peine la scène si Coloc avait été au travail... L'Homme qui m'accompagne devant l'ancien prince, ne sachant qui il est et comprennant trop tard ce qui se passait... Lorsque je serai Reine du monde, j'inventerai une loi, obligeant les anciens princes à s'annoncer et à obtenir l'autorisation de la princesse avant de s'aventurer sur le royaume de la princesse, c'est juré! Depuis près d'un an, que l'ancien prince n'était pas passé... J'ai cru mercredi soir qu'un an sans nouvelle était synonyme d'oubli.
Alors, tenez-vous le pour dit: quand on crache en l'air, ça nous retombe s'ul nez... [Coloc, c'est promis, je ne rirai plus lorsque ton ex appellera...]

dimanche 28 septembre 2008

démocratie et péripéties...

Je crois fermement en la démocratie. Je me fais un point d'honneur de voter à chacune des élections. La dernière élection provinciale, j'avais même fait un petit pool maison où j'avais réussi à prédire 74% des élus. Cette année, l'Homme qui m'accompagne participe aussi au pool. Je m'informe, j'écoute, j'analyse, je prédis. J'aime comprendre les ficelles de la politique.
Je demeure dans le même appartement depuis l'été 2005. Aux dernières élections fédérales, en janvier 2006, j'ai voté dans la circonscription de Trois-Rivières. Cette année, croyez-le ou non, ma carte d'électeur me dit que je voterai dans Berthier-Maskinongé. Coup de fils à Élections Canada. On m'a tout d'abord dit qu'en 2006, j'avais voté pour les candidats de Berthier-Maskinongé (euh, je me souviens pour qui j'ai voté et je peux jurer que c'était un candidat de Trois-Rivières, mais bon...). On m'a expliqué qu'il était possible que le bureau de vote était dans la circonscription de Trois-Rivières, mais que si j'avais bien lu les choix, j'aurais vu que je votais dans l'autre circonscription. Ensuite, un supérieur m'a confirmé que les deux circonscriptions sont, depuis toujours, délimitées par le chemin de fer, celui entre mon chez-moi et la circonscription de Berthier-Maskinongé, mais, lorsque j'ai dit que ça prouvait que je devais voter dans Trois-Rivières, on m'a bêtement répondu "Je ne sais pas, j'habite pas Trois-Rivières, moi". J'ai vérifier sur les cartes d'Élections Canada, je vois le bout de rue où j'habite sur la carte de la circonscription de Trois-Rivières. Je rappelle. On me transfert ailleurs. On me répète que le chemin de fer est la limite et on n'arrive pas à comprendre que ma carte d'électeur dit que je suis dans Berthier-Maskinongé même si j'habite du côté Trois-Rivières du chemin de fer. On vérifiera... On me rappelle pour finalement me dire que la limite est, depuis toujours, une rivière aujourd'hui asséchée qui n'est malheureusement plus visible, mais qui était à l'est de ma maison... J'arrive difficilement à comprendre comment, pendant le dernier mandat, j'ai pu changé de député sans en être avisée... Ma foi en la démocratie en prend un coup, là, maintenant.
Le pire c'est qu'il faudrait que je trouve normal de changer de circonscription entre deux élections, et ce, sans aucun préavis.
Désolée, mais j'y arrive pas!

mercredi 17 septembre 2008

vie et souffrance humaine

La vie, si forte et si fragile à la fois. La souffrance humaine ébranle. Lorsqu'ébranlé, l'homme peut avoir deux réactions, s'écrouler ou se consolider. Qu'est-ce qui fait en sorte que certains s'écroulent et d'autres deviennent plus forts. Ne sommes nous pas tous égaux devant la souffrance? Tant de questions...
Hier, nous avons appris que la souffrance a gagné sa bataille face à un collègue, qui épuisé a mis fin à ses jours. Depuis, cette souffrance s'empare de ceux et celles qui étaient proches de lui comme une épidémie. Nous devons garder l'oeil ouvert, dépister ceux qui pourraient s'effondrer sous le poids de la souffrance, éviter la contagion.
Parfois, l'Homme qui m'accompagne me lance à la boutade lorsque je dois aller travailler: "Va donc sauver des vies!". Je ne sauve pas des vies, j'essaie simplement de faire en sorte que les gens, devant la souffrance, ne s'écroule pas. Lorsque les premières briques tombent, l'écroulement devient rapidement inévitable, le choix de mourir pour arrêter la souffrance se cristallise. Je ne suis pas un super héros qui peut retenir un gratte-ciel d'une main et colmater une fissure dans un barrage de l'autre. Je suis comme tout le monde, ébranlée par la souffrance lorsqu'elle se pointe. J'ai, jusqu'à maintenant, réussi à sortir grandie de chacune des souffrances qui m'ont assaillie. L'espoir est ma clé. Croire à un monde meilleur, à des moments d'accalmie. Croire à l'utopie d'un monde sans souffrance.

lundi 8 septembre 2008

l'embrasure de la porte de la salle de bain et sa magie

De l'embrasure de la porte de la salle de bain, il y a vue sur le petit corridor et sur un canapé du salon. De cet emplacement stratégique, il m'arrive parfois d'observer l'Homme qui m'accompagne. Lui assis tranquillement au salon, moi, dans l'ombre. Lorsqu'il me voit, il me demande généralement de m'avancer parce qu'il n'arrive pas à me voir dans l'ombre. Ce que je cache dans cette ombre? ce n'est que du rêve. Un rêve de petite fille d'espionner le prince pendant qu'il fait autre chose, sans qu'il ne connaisse mon existence. Un rêve que le prince se retrouve un jour à portée de vue, que son regard croise le mien. Un rêve qu'il puisse, par un propice hasard, s'être perdu sur mon territoire, qu'il doive me demander son chemin. Un rêve que le prince réalise finalement que la vie est meilleure sur mon territoire, qu'il décide d'y rester. Un rêve de petite fille quoi!
De l'embrasure de la porte de la salle de bain, je retombe en enfance. De ce coin sombre, je crois à l'Amour, celui avec le fameux grand A, celui qui rime avec toujours. De l'embrasure de la porte de la salle de bain, mes doutes s'estompent pour faire place à une foi. Difficile d'expliquer, mais de là, j'arrive à croire que j'ai trouvé le bon, que l'histoire peut finir par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Dans l'embrasure de la salle de bain, tout semble possible.
Hier, du canapé, j'ai croisé le regard de l'Homme qui m'accompagne, m'espionnant de l'embrasure de la porte de la salle de bain. L'étincelle de son regard semblait dire "tout est possible".

lundi 1 septembre 2008

entendu en milieu de travail

"Finalement, as-tu pu finaliser tes choses?"

Euh, je ne sais pas, mais, si on s'est rendu jusqu 'à la fin, c'est qu'on a trouvé une finalité aux dites choses, non? N'est-ce pas là un bel exemple de redondance? :-)

jeudi 28 août 2008

pas de place

Un serrement dans la poitrine, une attaque. Une attaque d'émotions. Tristesse, écoeurement, impatience, déception, appréhension, regret, manque, espoir... Des émotions envahissantes, épuisantes. Des émotions qui veulent sortir. Des émotions refoulées pour ne pas empirer la situation, qui est déjà difficile pour tout le monde. Écrire m'aide. Généralement, c'est ici que les émotions se déversent, mais pas cette fois. Les émotions qui m'habitent depuis un mois n'ont pas leur place. C'est pas la place dans mon travail, entre le téléphone et la souffrance des autres. C'est pas la place dans ma voiture, entre ma conduite et les bougies d'allumage neuves. C'est pas la place à l'appartement, entre Coloc et l'Homme qui m'accompagne. C'est pas la place à la cafétéria, entre la soupe et les collègues qui m'ignorent pratiquement. C'est pas la place sur la table de massothérapie, entre les mains de Julie et les noeuds qui parsèment mes omoplates. C'est pas la place dans les rencontres familiales, entre les câlins et l'appareil photo. C'est pas la place dans mon blogue non plus, entre les lignes et les yeux des lecteurs. Ces émotions n'ont pas leur place. Mais elles sont là, voilà tout. C'est quoi l'adage déjà? Il faut laisser au temps le temps d'agir.
Quelqu'un aurait un catalyseur à proposer?

vendredi 22 août 2008

Piece of cake

Réaliser, comme ça, en observant l'Homme qui m'accompagne, la chance de l'avoir dans ma vie. C'est arrivé hier, après un 5 à 7 s'étant étiré jusqu'à 9. L'Homme qui m'accompagne, souriant, sur le divan, si beau, si serein. De le voir là, comme ça, ça m'a émue. Je ne pensait pas que je serais, un jour, ébranlée par un homme occupé devant son portable.
J'avais envie de vous partager cette tranche de vie.

jeudi 14 août 2008

ce soir, il y aura une pluie d'étoiles filantes

C'est le temps des Perséïdes. Entre les nuages et le brouillard, hier soir, j'ai pu apercevoir deux minuscules et une gigantesque étoiles filantes. Lors de mon adolescence, je campais avec les scouts pendant la semaine des Perséïdes. Je me rappelle encore de ma première flèche de lumière, aperçue une nuit où j'étais chargée de nourrir le feu. J'ai fermé les yeux, fait mon premier voeu d'étoile. Depuis, à chaque année, je prends un moment pour observer cette pluie d'étoiles.
Il y a des rituels qu'on ne se résout jamais à laisser tomber: les étoiles filantes d'août, saluer grand-papa Bastringue à la vue d'un cimetière, faire un tata à la croix de bois que je croise en allant chez ma mère, aller en pélerinage auprès d'un arbre lorsque la vie fout le camp et manger des jujubes en forme de framboises lorsque l'axiété est à son comble. Des rituels qui nous rappelle nos racines. Des rituels fous qui font sourire. Des rituels qui marquent les moments plus difficiles, ceux qui nous ont construit.
Ce soir, levez les yeux au ciel, il y aura une pluie d'étoiles filantes...

Luciole perce la brume,
Clan des Perséïdes

mercredi 13 août 2008

l'art de la nature...

Depuis le début de l'été, je m'initie à l'ornithologie. L'Homme qui m'accompagne, armé d'un guide Peterson et d'un appareil photo, m'apprend les rudiments de cette science. Je connaissais bien quelques oiseaux, mais mes connaissances demeurent de base! Depuis, je lève mes yeux plus souvent au ciel qu'avant. Je tends aussi l'oreille dès qu'un pit-pit se fait entendre. C'est ainsi, qu'encore aujourd'hui, j'ai pu voir un magnifique héron en vol. Je dis encore aujourd'hui, parce que je deviens peu à peu une experte du héron. Moi qui croyait que cet oiseau était difficile à observer, j'arrive, en moyenne, à en voir un tous les deux jours. Mais le fait d'en avoir croisés plusieurs depuis le début de la belle saison n'estompe en rien l'émotion qui m'envahis à leur regard. J'arrive difficilement à expliquer pourquoi.

C'est comme lorsque je suis allée au musée des beaux arts du Québec pour voir l'exposition sur l'oeuvre de Botero. Une fois l'exposition visitée, je me suis retrouvée par hasard devant un arbre gigantesque peint par Marc-Aurèle Fortin. L'art de Botero était impressionnant, mais pas aussi émouvant que cet arbre. La toile de Fortin, à elle seule, valait l'allée-retour à Québec et le coût du billet.


De la même manière, la vue d'un héron en vol arrive à m'apaiser lorsque mon esprit bouillonne. Prendre le temps de regarder en l'air, m'a apporté beaucoup plus que ce que je croyais possible.

samedi 2 août 2008

quand le soleil dit bonjour...

Bien sûr, je suis revenue du Maine... Mais deux jours plus tard que prévu! La pluie a retardé le programme de course. Elle a aussi retardé nos heures de sommeil (la tente fuyait). L'humidité a aussi fait gonflé les gros doigts arthritiques de l'Homme qui m'accompagne. Le lundi soir, après la super course, on a décidé que, dès le lendemain matin, on lèverait le camp, direction le Québec et le sec! Une erreur du copilote a reporté notre retour de quelques heures, mais c'est sains et saufs que nous sommes rentrés. Puis, on a remonté la tente, histoire de la faire sécher et de la réimperméabiliser. Avec la pluie, on a pu vérifier à tous les jours que la tente fuyait encore et encore. Une journée de beau temps nous a permis de faire voler le cerf-volant de l'Homme qui m'accompagne. Nous sommes aussi allés à la chasse aux images dans un parc de la région et au Granby Zoo (lire à la française: au Grand-Bizou). Et hier soir, nous voulions aller aux courses dans la Beauce. Vérification faite, la course aura lieu, il n'y aura pas de pluie. On grimpe dans la voiture, roule, roule, roule. À moins de 5 km de la piste, on rencontre des bolides de course sur remorque. Et oui, la course a été annulée pour cause de pluie pendant que nous roulions jusqu'en Beauce. Comme le ciel semble s'éclaircir, on décide de squatter un autre parc pour une chasse d'images. Un canard solitaire nous offre un beau spectacle. Puis on choisit de partir vers Québec pour magasiner mes futurs souliers de jogging. Malheureusement, quelqu'un avait caché les Galeries de la Capitale. On a tourné dans Québec pour essayer de retrouver le centre d'achat tant convoité... Sans succès! En prenant une "voie de contournement" numérotée 440, on s'est retrouvé, avec un grand fou rire, en plein centre-ville. Aujourd'hui, courses à la télé toute la journée!
On s'était dit qu'un peu de pluie durant nos vacances nous permettrait de se reposer sans se sentir coupable... Je ne me sens pas coupable, mais, un peu de soleil ne ferait pas de tort non plus!

vendredi 18 juillet 2008

deux jours

Les préparatifs avancent... Cette fin de semaine, l'Homme qui m'accompagne et moi partons pour le Maine. Deux jours dans le bruit des moteurs, les pneus, l'asphalte... Deux jours de course automobile. Deux jours à la merci de la météo, de crème solaire, de parapluie et de lunettes fumées. Deux jours de bagages, de camping et de nourriture qui tient dans une glacière. Deux jours de voyage en auto, de test pour le tout nouveau tout beau Ipod de l'Homme qui m'accompagne et de remplissage de réservoir d'essence. Deux jours d'immersion anglaise, de dépaysement et de culture américaine... Deux jours tout aussi excitants qu'anxiogènes...

mardi 15 juillet 2008

petite recette gagnante

Faites un peu plus d'une heure de route, avec l'Homme qui vous accompagne, habituellement souriant, que même la pluie d'il y a quelques jours n'est pas arrivé à faire sourire.
Dans l'habitacle, mettez une pincée de musique, une poignée de rayons de soleil et quelques brises d'air climatisé.
À destination, mettez ensemble dans un salon deux bonnes amies d'enfance et les Hommes qui les accompagnent, laissez macérer.
Brassez le tout jusqu'à ce que l'Homme qui vous accompagne succombe à quelques jeux de mots et fasse un premier sourire.
Riez en coeur de l'amie d'enfance qui échappe du riz partout sauf dans les assiettes.
Partagez le pain, le porc, les légumes et le riz en refaisant le monde.
Écoutez quelque sketchs de Pérusse et sortez voir le soleil.
Montez une côte à pied, pour gagner le droit de manger une délicieuse crème glacée européenne.
Profitez de la vue pour rêvasser un peu.
Redescendez la côte (on peut plutôt dire, roulez votre corps vers le bas de la côte).
Choisissez un jeu (pas vérités/conséquences, pas le monopoly, ni le Trou d'cul) et jouez!
Reprenez la route, le coeur rempli de joie, avec un Homme qui vous accompagne ayant retrouvé le sourire qui vous manquait tant.
Laissez la main de l'Homme qui vous accompagne vous caresser l'avant-bras et savourez!

vendredi 11 juillet 2008

tout est dans le regard...

L'apparence physique et l'estime de soi sont, pour moi, intimement liés. Je n'ai pas le corps de Carla Bruni... J'ai le corps d'une femme qui a pris une cinquantaine de livres en 3 ans. Des livres que je me tue à tenter de perdre depuis 2 ans. C'est avec fierté que je peux dire que j'en ai perdu près de 15. Mon objectif n'est pas atteint, mais je continue à suer 2, 3 soirs par semaine pour atteindre mon but. L'Homme qui m'accompagne ne voit pas mon surplus de poids... ah, cet amour qui rend aveugle! Lorsque je reviens du magasin avec de nouveaux vêtements, il a de la difficulté à comprendre que ce grand chandail, une fois sur moi, ne sera pas trop grand... La population en général cependant, voit ce surplus de poids. Évidement, je vois dans leur regard parfois de la pitié, parfois du jugement, parfois même de la répugnance. Il arrive même que certaines personnes ressentent le besoin de passer du regard aux paroles, paroles rarement flatteuses. Je passe par dessus, je sais que je vaux mieux que l'image physique que je projette. Mais, il est difficile de convaincre la Terre entière de nous regarder autrement. Mieux vaut s'adapter aux autres. Pour diminuer les jugements, j'ai appris à m'habiller, me maquiller, me coiffer à mon avantage. Ça m'aide à garder la tête haute, à soutenir les regards. Mais, en contrepoids (sans mauvais jeu de mots), lorsque je ne trouve plus que mes vêtement font l'effet escompté ou lorsque mes cheveux blancs se font moins discrets, il faut que j'agisse. Il ne faut pas attendre trop, de peur que les regards jugeant soient plus vigoureux. Ne pas attendre trop, pour pas que ces regards aient une influence sur le mien: mon regard intérieur qui arrive à passer par dessus, à savoir ma vraie valeur. Ne pas attendre trop, pour garder l'estime de soi intacte. Ne pas attendre trop et croire que mon regard est plus beau que celui de Carla Bruni...

jeudi 10 juillet 2008

l'été, l'été, c'est fait pour jouer, l'été, l'été, l'été...

J'aime la chaleur de l'été. Les journées chaudes et humides des derniers jours n'ont pas été pour moi un supplice. L'homme qui m'accompagne se plaît à dire, lorsqu'il me voit souriante, vautrée dans le seul rayon de soleil qui s'est frayé un chemin jusqu'à mon lit, que j'ai dû être un chat dans une vie antérieure. Il est vrai que lors des grandes chaleurs, j'ai un peu moins d'énergie à dépenser, mais j'aime bien me permettre un peu de paresse.
Hier, cependant, je me suis mise à espérer une chute de mercure. Hier, l'Homme qui m'accompagne s'est réveillé marabout, parce que l'humidité n'avait pas tombé durant la nuit. Hier, envers et contre moi, j'ai espéré l'orage, la pluie, le 20°C... Hier, j'aurais aimé que la population québécoise ait une meilleure tolérance à la chaleur, une meilleure mémoire, pour se rappeler qu'avant cette vague de chaleur, tout le monde se plaignait du temps frisquet. Hier, j'ai cru qu'un orage puisse venir à bout de la mauvaise journée de l'Homme qui m'accompagne. Et lorsqu'hier soir, le ciel s'est remplis de nuages noirs et que a pluie a enfin tombée, j'ai reçu une douche d'eau froide... L'Homme qui m'accompagne, déçu de ne pas avoir eu le temps de faire de la course à pied avant la pluie, n'a pas retrouver le sourire...


dimanche 29 juin 2008

entendu à Donnacona

"Wow! un festival de Pompiers! Est-ce qu'on va pouvoir venir?
-Non, pas en public!"

samedi 21 juin 2008

pathétique

J’ai 27 ans. C’est pathétique à 27 ans de pleurer à cause de notre père. Pathétique, de réaliser que, sans qu'il ne le sache, il a toujours une grande importance pour nous. C'est pathétique d'avoir à entendre d'une autre personne que notre père est important pour nous pour en prendre conscience. Je me sens pathétique.
Avec le temps, avec les déceptions, on arrive à se former une carapace. Cette carapace fait en sorte qu'on arrive assez bien oublier qu'on a un père. On arrive à ne pas penser à lui pendant des jours, des semaines, voire des mois. On arrive à ne pas se sentir coupable. Puis, le jour de notre anniversaire, alors que la fatigue l'emporte et qu'on réalise qu'il n'a pas appelé, on ressent un trou dans la carapace. On prend conscience que ça fait pratiquement 5 mois que nous n'en avons aucune nouvelle. On prend conscience de la faiblesse de la relation père-enfant. Et la culpabilité nous prend. C'est fou de se sentir coupable après que notre père ait oublié notre anniversaire. Mais ce père est si habile pour remettre la faute sur les autres... Et on espère, on espère qu'il ait recommencé à boire et que ça excuse son oubli. On espère qu'il n'ait pas fait cet oubli à jeun. Puis on rêve de vengeance... la Fête des Pères approche. On est tiraillée pendant des semaines. Et on décide de ne pas se venger, parce que ça lui donnerait une raison de plus pour tout mettre sur votre dos. On appelle en un beau dimanche matin et comme personne n'est présent on laisse un message. Ensuite, on espère. On espère qu'il ne nous rappelle pas. On espère ne pas avoir à converser avec lui alors qu'il aura bu. On espère qu'il soit encore sobre. On en vient à espérer qu'il nous rappelle. On espère même qu'il ait changé, réellement. Et on réalise qu'on vit une nouvelle déception, parce qu'il ne pense même pas qu'il serait poli de rappeler pour remercier. C'est une roue qui tourne: espoirs, déceptions, espoirs...
Puis on se sent pathétique. Pathétique, d'être incapable de faire le deuil d'un père qui n'est pas décédé. Pathétique de réagir à chaque allusion qui nous responsabilise face à une relation père-enfant qui ne mène à rien. Pathétique, d'être incapable de s'asseoir avec son père pour lui verbaliser pour une Nième fois combien on se sent pathétique. Et enfin, on se sent pathétique lorsqu'on se dit que la vie aurait été plus facile, si, il y a 11 ans, il était mort dans cet accident...

vendredi 13 juin 2008

juste merci...

J'ai passé une semaine difficile, avec en trame de fond la Fête des Pères qui arrive à grands pas et mon questionnement intérieur face à ma volonté ou non de lâcher un coup de fils à Papa Moderne... C'est que Papa Moderne a oublié mon anniversaire, cette année, et que mon démon interne a envie d'oublier la Fête des Pères... Puis il y a mon ange interne qui me sermonne sans cesse avec la culpabilité que je vais vivre si je ne l'appelle pas.
Le merci, c'est pour l'Homme qui m'accompagne qui m'a gentiment dit: "J'ai réalisé que ce n'était pas une bonne idée de te dire qu'il n'est pas tard quand tu dis que tu es fatiguée... parce que tu ne passeras jamais au travers de ta fatigue". Mais aussi pour être présent et aimant dans ces moments "déchirants". Et aussi pour la sagesse de rester tranquille cette fin de semaine, je pense que je vais en avoir de besoin...

dimanche 8 juin 2008

la dompteuse

Pour calmer vos inquiétudes, voilà, je ne suis pas morte! Le temps manque parfois... L'essai de cohabitation avec l'Homme qui m'accompagne se passe bien. L'envie de fuir à toutes jambes est inexistante. Il faut cependant mettre un bémol: avec sa mystérieuse maladie, l'Homme qui m'accompagne a manqué plusieurs journées de travail, avec comme conséquence, que je n'ai pas encore affronté le monstre qu'il croit devenir lorsqu'il revient d'une difficile journée de travail. Le doute face à mes capacités de dompteuse de monstre demeure... Le doute face à la monstruosité du fameux monstre aussi... On parle ici du même Homme qui est censé être marabout et bougonneux au lever, qui, depuis que je le connais, affiche un sourire resplendissant dès qu'une de ses paupières s'entrouvre. Mais, le doute, n'est-ce pas ce qui fait en sorte qu'on ne se repose pas sur ses lauriers!?!

***

Vous l'avez vu vous aussi, hen? L'été est arrivé hier! Chaleur, humidité, coup de soleil... aaahhh! le paradis! J'ai même osé la robe soleil! Faire la plein de soleil, parce que, au fond de moi, je me souviens que l'hiver fini toujours par revenir... Alors, suivez mon exemple et profitez de chaque rayon, de chaque molécule de chaleur...

dimanche 18 mai 2008

un-deux, test, one-two!

Depuis le départ de Coloc pour Rivières-du-Loup, l'Homme qui m'accompagne a quelque peu emménagé ici. On teste, voir si on peut arriver à vivre ensemble. C'est pour lui une première que de vivre 24h/24 avec une personne ne faisant pas partie de sa famille d'origine. De mon côté, j'ai une expérience antérieure de vie de couple, mais on peut résumer l'histoire en un seul mot: fiasco! Alors, on tente de réinventer le monde de la vie à deux. Jusqu'à maintenant, on peut dire que l'expérience est plaisante! Il y a parfois de petits accros, mais on réussi à se parler, à adapter notre attitude et, chose importante, à retrouver le sourire et l'envie de continuer l'essai. C'est encourageant!

***

Je laisse ici un petit coup de klaxon pour l'Homme qui m'accompagne, il comprendra ce qu'il y a à comprendre... Pouet!

lundi 12 mai 2008

la clé du bonheur...

Ce matin, j'avais, comme à tous les matins, les bras chargés à la sortie de mon appartement. J'avais dormi peu, finissant de travailler à minuit et recommançant à 8h, avec un Homme qui m'accompagne toujours brûlant de fièvre à mes côtés. Je n'avais plus de yoplait au frigo, ce qui laissait mon estomac vide, mais ma cage d'escalier intacte. En sortant de l'appartement, les réflexes affaiblis par la fatigue, l'idée de vérifier si j'avais en main mes clés ne m'a même pas traversé l'esprit. C'est ainsi qu'une fois dans le stationnement, j'ai réalisé ma gaffe: les clés sont restées dans le vide-poche à l'entrée de mon appartement, l'autre côté de la porte verrouillée. J'avais, dans mon sac à main un double de la clés de ma voiture, ce qui m'a permis de me rendre au travail. Mais, pas de clés de l'appartement, en tout cas, pas de clés fonctionnelles. Parce qu'il faut bien le dire, je traîne depuis déjà 3 ans, dans mon porte-monnaie des doubles de clés qui, à mon grand regret, refusent obstinément de tourner lorsqu'insérées dans leur serrure-soeur. C'est donc suppliante que j'ai laissé un courriel à l'Homme qui m'accompagne, qui ce matin est parti tôt pour la clinique médicale, pour lui demander de passer à la maison, pour m'ouvrir la porte à mon retour. Parce que, bien sur, c'est samedi dernier que Coloc est partie pour plusieurs jours à Rivière-du-Loup, un peu trop loin pour un aller/retour pour emprunter ses clés!
Je l'ai toujours dit et je le répète: la fatigue, ça ne me fait pas!

dimanche 11 mai 2008

être ailleurs...

Y'a de ces journées comme ça, où on aimerait être ailleurs. Ce soir, c'est la dernière fois que j'ai à travailler en soirée, et ce, pour une dizaine de mois. Ce soir, l'Homme qui m'accompagne est seul dans mon salon, brûlant de fièvre. Ce soir, je ne suis pas la meilleure employée, je suis plutôt inquiète. Ce soir, je paierais pour ne pas avoir à travailler. Ce soir, pour faire sourire l'Homme qui m'accompagne, j'irais jusqu'à enfiler un costume d'infirmière sexy. Et, ce soir encore, la souffrance humaine se fait pesante...

mercredi 7 mai 2008

une crise de non-jalousie

Cette fin de semaine, l’Homme qui m’accompagne a semblé surpris que je porte doucement à son attention une jolie jeune femme qui montrait ses dentelles au grand jour. Il ne savait plus où poser son regard, de peur qu’en regardant à son tour, il fournisse les justifications d’une crise de jalousie sans fin. Cet épisode m’a fait réaliser combien la relation que j’entretiens avec l’Homme qui m’accompagne n’est en aucun point comparable à mes relations antérieures. Il est vrai qu’avant, si j’avais surpris, ne serait-ce qu’une nanoseconde, le regard d’un de mes princes lorgnant vers la cuisse d’une autre, j’aurais paniqué. Mais, cette fin de semaine, j’étais amusée par la situation. Comme si je n’avais plus peur. J’étais sereine. L’image qui me vient est celle du cancéreux devant la mort, qui l’accepte et part sans houle. C’est peut-être une mauvaise image, parce que le cancéreux vit dans un monde de souffrance, alors que mon couple est un monde de plénitude. Mais c’était comme si, une fois en haut de l’Everest, on ne peut que savourer la chance d’y être, apprécier le paysage et redescendre. Ça sonne bizarre, je le sais! Ce que je veux dire dans le fond, ce n’est pas que j’aurais accepté que l’Homme qui m’accompagne parte avec la femme aux dentelles, mais que ma confiance envers lui, envers la force de notre relation était plus grande que ma peur de tout perdre.


mardi 6 mai 2008

à l'an prochain

Finies les séries... Finie la barbe des séries de l'Homme qui m'accompagne. Finies les soirées où le temps manque pour faire à manger, manger et rejoindre les amis devant un écran géant. Finis les cris de bonheur et de déception qui passent inaperçus dans la foule. Finies les cochonneries telles que les ailes de poulet, les pelures de patates, les chips, les nachos gratinés, les trous de beigne et les cafés glacés qui accompagnent si bien un match. Finie la pinte de rousse pour faire passer les cochonneries. Finie la fraternisation avec les inconnus chaudasses ou complètement chauds qui fêtent la victoire ou pleurent la défaite. Finis les méchants mardis d'observation sociologique. Alors, à quand le ballon rond et le ballon ovale?

mots d'enfant

La semaine dernière, petite discussion avec Grande Soeur Moderne au téléphone. En arrière plan, ma petite nièce chérie, tout près de 3 ans d'âge, qui nous abreuve les oreilles de ses mots d'enfants...

"J'ai fait caca dans la toilette, tu veux venir à la maison pour voir mon caca?
- Ça va être difficile ma grande, Cendrillon est loin... Tu vas encore faire caca dans la toilette demain?
- Non, dans ma couche!"

"Cocotte, tu as mis tes bottes à l'envers!
- Non, j'ai mis les bottes à moi!"

"Tiens mon dessin!
- Ma grande, je ne le vois pas ton dessin au travers du téléphone. Tu peux me le décrire?
- Ben regarde, c'est ça!"

Ma Grande Soeur m'a aussi dit que cette semaine la petite voulait désespérément un coussin. Lorsque ma soeur lui a approché assemblage de tissus rembourré, la petite s'est fâchée. Finalement, ce qu'elle veut c'est un cousin! Alors, devinez à qui elle doit le demander? "Pour un cousin, cocotte, tu vas devoir demander à Matante Cendrillon!"

lundi 28 avril 2008

la Trifluvie reçoit de la grande visite!

Eh oui, Russes, Suisses, Français et Tchèques sont en ville... Ils présentent du hockey sur glace haut en couleur. Certains noms connus, d'autres totalement inconnus. Les grands analystes diraient sans doute que ce sont des joueurs qui, euh, patinent!?! Ils en mettent plein la vue! Hier, l'équipe russe a battu la Suisse 6 à 2 et ce soir, les deux autres pays s'affrontent. Contente de pouvoir assister à des matchs de si haut calibre près de chez moi, mais encore plus contente de partager ces moments de félicité avec l'Homme qui m'accompagne... Au menu ce soir: Fast-food d'aréna!

mercredi 23 avril 2008

c'est l'été!

Pour preuve, c'était ma première journée "jupe et jambes" et j'ai vu mon premier carouge à épaulette de la saison... Ça fait vraiment du bien de penser qu'on y est arrivé!

mercredi 9 avril 2008

attentiste: personne capable d'attendre que les événements surviennent avant d'agir, antonyme: cendrillon moderne

Dans deux semaines, je serai de retour sur le poste de travail tant convoité... tout vient à point à qui sait attendre... Il faut donc noter dès aujourd'hui que je suis une piètre attentiste. Le poste vient encore de me filer entre les doigts. La fille qui était sur le poste tant convoité, qui avait accepté un nouveau poste dans une nouvelle équipe, vient, avant même d'avoir fait une journée sur le nouveau poste, de décider qu'elle ne le voulait plus. Elle reste donc sur le poste tant convoité. Fini les rêveries! Encore une fois, la lumière au bout du tunnel, c'était un train! Il est bien long ce tunnel-là!

mardi 8 avril 2008

comme une partie de cache-cache avec le malheur

Le Philippe B nouveau est arrivé [pour Coloc: il est gris charbon, vert gazon et bleu ciel; tu crois que ça pourrait faire une belle cuisine?]. La neige fond. Le manteau d'hiver est dorénavant trop chaud pour être porté. Dans deux semaines, je serai de retour sur le poste de travail tant convoité. L'Homme qui m'accompagne arrive encore à m'épater: il est le seul homme sur Terre avec qui j'ai réussi à faire à manger sans qu'une chicane éclate, sa pensée croise la mienne de plus en plus fréquemment et il m'arrive, même dans une épicerie, dans une salle d'essayage et dans un sous-sol familial, de prendre conscience de la chance que j'ai de partager sa route. J'ai trop de livres dans ma montagne de non-lus et de moins en moins sur mon pèse-personne. J'ai pas de nouvelles de papa Moderne (pas de nouvelles, bonnes nouvelles) et le reste de la petite famille va bien. J'ai passé l'après-midi assise dans mon lit, à écouter de la musique, à rouler des sous, à créer des phrases et à sommeiller. J'ai beau chercher, je ne me souviens pas d'un moment dans ma vie où je me suis sentie aussi bien.

jeudi 3 avril 2008

y'a de ces journées...

"Aujourd'hui, je sens la vieillesse me gagner. Je sais, je ne suis pas si vieille... Mais y'a de ces journées pour vous rappeler le poids de votre âge. Des journées comme aujourd'hui où prendre un virage semble un défi immense. Des journées où il faut plus d'énergie pour faire le même trajet. Des journées où mon âme fait plus de bruit qu'à l'habitude. Des journées où mes courbes ne font plus tourner les têtes. Des journées où ma vue est embrumée par le passage continuel de l'air sur ma carcasse. Des journées où j'attire les regards grâce à la saleté qui est incrusté sur moi. Des journées où ma valeur est en chute libre. Des journées où il faudrait fêter, parce que le compteur s'entête à nous rappeler que c'est une nouvelle étape qui commence..."


Y'a de ces journées, comme aujourd'hui, où j'arrive à imaginer ce que ma voiture doit se dire...

dimanche 30 mars 2008

faire le tour du quadrilatère

Avoir une demi-journée de congé. Pouvoir passer du temps avec l'Homme qui m'accompagne. Se lever tôt pour laisser une voiture au garage. Aller déjeuner au resto du coin et se demander ce qu'on pourrait faire du temps libre. Décider d'être pratique et d'aller magasiner des vêtements. Aller prendre une douche pour ne pas dégoûter les vendeuses. Profiter de la chaleur de la douche pour quelques caresses humides. Puis réaliser que le magasinage ne nous intéresse pas. Décider de prendre la voiture restante pour faire le tour du quadrilatère. Calculer le temps. Le quadrilatère s'étire. Préparer ce qu'il faut pour ne pas mourir de soif et partir. Trois-Rivières, Bécancour, Lévis, Québec et Trois-Rivières. Des kilomètres d'asphalte et de nids-de-poule. Des kilomètres de sourires et de complicité. Des kilomètres de poissons qui gigotent et de monsieur tapis country. Des kilomètres et des kilomètres qui soudainement ne nous semblent pas assez nombreux. Avoir envie de rester sur ce chemin pour toujours, pour l'amour. Rouler et aimer, voilà ce dont la vie devrait être faite.

jeudi 27 mars 2008

ah, le printemps!

Voici pour mon ami Phil, qui profite des beautés des jonquilles printanières de Paris, un petit bout du printemps québécois, en image...
On peut voir que la neige commence enfin à fondre, le premier indice, la couleur des bancs de neige, le deuxième indice, l'asphalte qui est mouillé...


Mon voisin commerçant a commencé dimanche matin à déneiger une terrasse... il a même fait une rampe d'accès pour handicapés... Mais non! Le commerce d'à côté fait comme tous les autres commerces de la province, il déneige son toît... C'est que quelques bâtisses se sont écroulées au cours du dernier mois sous le poids de la neige...


Que dire de la surprise de voir du monde sur le toît d'à côté? Disons simplement que ces travailleurs ont possiblement eu droit à un beau petit spectacle avant qu'ils aient été repérés... Une seule chose me console, s'ils avaient pu profiter d'un tel spectacle, ils en auraient surement tiré des leçons! Ce qui n'est visiblement pas le cas, car Coloc a surpris un homme qui soulageait sa vessie du haut de la bâtisse, sans réaliser que le bloc d'à côté est habité...

Avouons que le printemps est une saison remplie d'espoir... Espoir de revoir le gazon, les fleurs, les feuilles des arbres, espoir que la température soit propice aux acériculteurs [c'est si bon du sirop d'érable dans un café...], espoir que les nids-de-poule soient enfin colmatés, espoir que la neige va arrêter de tomber [en regardant par la fenêtre, je réalise que cet espoir est très présent, parce qu'il neige encore à plein ciel...], espoir de perdre encore quelques livres avant de porter robes soleil et jupes courtes, espoir que la chaleur revienne, espoir de boire un rosé sur une terrasse ensoleillée avec l'amie qui me vouvoie, espoir que l'Homme qui m'accompagne soit toujours à mes côtés... En somme, l'espoir que Dame Nature retrouve enfin ses esprits...

mardi 25 mars 2008

"la gravité me pèse", parole de YopLait...

Ce matin, j'ouvre le frigo pour y prendre un YopLait. Il n'en restait qu'un seul. Fidèle à mon habitude, une fois les bras remplis (sacs à souliers, agenda, YopLait, barre tendre, sac à main, alouettes!) je sors de l'appart. Rapidement je recule, histoire de vérifier que j'ai, dans ma poche de manteau, mon trousseau de clés, parce que ma porte se barre automatiquement. Je tâte... Le déséquilibre est créé et tout ce qui se trouve dans mes mains menace de glisser. Je réussi à tout ramener, sauf... mon YopLait (le dernier) qui tombe, roule entre deux marche, chute d'un étage, perd son bouchon, rebondi et descend un deuxième étage, en laissant sa trace sur les murs, les marches et la main-courante et fini sa course sur le tapis... Vérification faite, j'ai mon trousseau de clés... et une partie de mon déjeuner est étendue dans la cage d'escalier. Vraiment, ça commence bien la journée!

lundi 24 mars 2008

même les pires frustrations finissent par passer....

Côté travail, je m'étais donné la fin de semaine pour prendre des décisions... J'ai fait des choix! Puis, en quelques phrases, une collègue vient tout chambarder...

"Ouin, ben, elle a accepté le nouveau poste, parce qu'elle peut revenir sur son ancien à tout moment pendant les trois premiers mois... pis tu connais les deux équipes de travail? J'chus pas certaine qu'elle va bien s'entendre avec l'équipe du nouveau poste, qu'est-ce t'en penses?"

Ce que j'en pense, réellement? Je pense qu'il y a des gens sur la Terre qui auraient avantage à se brancher et à arrêter de faire chier la planète avec leur droit d'aînesse! Pendant le temps où les plus anciens s'amusent à jouer à la chaise musicale, les petits nouveaux se font swigner d'un bord pis de l'autre sans qu'on leur demande leur avis...

Ce que j'ai répondu?
"Ouin, j'avais pas vu ça de même, mais t'as ben raison..."

lundi 17 mars 2008

j'pense que ça doit être ça le bonheur...

Je sais, je vous néglige... Mais, la vie fait en sorte que je n'aie jamais beaucoup de temps seule devant mon ordi... Contrairement à ce qui était prévu, je travaille! Je garde la moyenne de 5 jours semaine, ce qui fait en sorte qu'il arrive que je travaille 6 ou 4 jours... Alors, financièrement, ça tient toujours. Le seul problème, les grâces matinées dans les bras de l'Homme qui m'accompagne se font rares... Lorsque je travaille, il reste couché et vice-versa... Mais, je dois avouer que les grâces matinées sont présentement le seul point de déception de cette relation. Rires, sourires, câlins, rires, caresses, regards, rires, bizous, grimaces, rires... Tout le nécessaire au bonheur est présent. Et, on a beau chercher, on ne trouve pas de sujet à propos duquel nous pourrions avoir notre première chicane... Alors, voilà: c'est le... bonheur!

***

Le 7 mars dernier, ma grande sœur laissait sortir de son ventre un petit poupon! Il est miniature, orangé et tellement beau! Comme dit sa grande sœur: il pleure! Mais, faut l'avouer, un nouveau-né qui pleure, c'est attendrissant... Il m'a fait ses premiers sourires ou peut-être ses premières grimaces? Que la vie lui offre ce qu'il faut d'épreuves pour en sortir grandi et ce qu'il faut de joies pour ne pas devenir amer. Du bonheur en canne!

mardi 11 mars 2008

tague: 6 révélations...

Je réponds à la tague de Martin.

Le règlement :

  • Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
  • Préciser le règlement sur son blog
  • Mentionner six choses sans importance sur soi
  • Taguer six autres personnes en mettant leur lien
  • Prévenir ces personnes sur leur blog respectif

Voici mes 6 révélations :

1- En comptant toutes mes relations amoureuses, j'ai passé plus du 1/3 de ma vie en couple...

2- Il arrive que je lise 4 romans à la fois, sans jamais oublier où j'en suis dans chacun d'eux.

3- Je passe mes vendredis soir à jouer avec une piste de course miniature.

4- J'ai deux collections, servant toutes deux de prévention au burnout: une de disques et l'autre de sous-vêtements.

5- Contrairement à la moyenne des gens, j'aime l'odeur de mes mains après avoir coupé un oignon.

6- Je mêle les chiffres 4 et 7, ainsi que le 8 et le 9, je suis donc d'aucune utilité pour retenir un numéro de téléphone, pour faire un calcul rapide ou pour faire un bilan financier. Une fois ce fait connu, que dire des personnes qui m'ont engagée comme directrice d'une caisse étudiante!?!

Je vais taguer Mélamine [parce qu'elle n'est pas bonne joueuse et qu'elle refuse de répondre à la tague de Martin], Z@beille, La Belle, Douce et piscotar. [Je sais, ça ne fait que 5, mais l'autre personne que je voulais taguer c'est Monsieur l'Adulte et il a déjà été atteint...]

lundi 3 mars 2008

la souffrance humaine qui ne se soigne jamais...

Avoir envie de tout laisser tomber. Ressentir une fatigue intense, due à la courte nuit de sommeil agité. En avoir marre de son travail. En avoir marre du stress engendré par celui-ci. En avoir marre d'être défavorisée par des règles syndicales à la con. En avoir marre de la souffrance humaine qui ne se soigne jamais. En avoir marre...
Puis, se concentrer sur ce qui est gratifiant. Se concentrer sur le sourire et les yeux brillants d'un usager reconnaissant. Se concentrer sur la voix d'un collègue qui s'ennuie de vous. Se concentrer sur les autres sphères de vie qui vous hissent sur un nuage. Se concentrer sur l'espoir. Retrouver le sourire. Penser que ce soir, vous dormirez dans les bras de l'Homme qui vous accompagne. Penser à rien d'autre qu'au bonheur...
Et entendre le téléphone sonner. Au bout du fils, la souffrance humaine qui ne se soigne jamais, mais qui relativise vos propres blessures...

lundi 25 février 2008

mauvais timing...

Que dire à l'Homme qui m'accompagne qui m'avoue doucement que son hésitation à quitter son petit 1 et demi est liée à moi? Pas envie de rester dans ce petit appartement qu'il avait pris pour être conservateur, il y a 3 ans. Mais pas envie non plus de déménager deux fois en deux ans: une pour vivre dans plus grand, une autre pour vivre avec celle qu'il accompagne. Et puis, beau être positif, mais nous ne sommes pas prêt à vivre ensemble maintenant. J'aimerais parfois avoir un vrai don, lire l'avenir, histoire de prendre des décisions "éclairée"...


Mais il faut dire, égoïstement, c'était la plus belle déclaration d'amour cachée entre les lignes que je n'avais jamais reçue... Que dire d'autre que merci?

lundi 18 février 2008

bref, mais intense!

Cher Monsieur l'Adulte,
Je m'ennuie de votre assiduité, voilà tout!

samedi 16 février 2008

croissant de soleil pour déjeuner

Se réveiller avec une envie de manger des croissants... Envie au point d'enfiler ses vêtements sans prendre de douche... Mettre un chapeau pour cacher ses cheveux gras et se rendre à l'épicerie du coin. Acheter des croissants à faire cuire. Revenir les mettre au four. Enlever ses vêtements et enfiler un pyjama. Sortir le Nutella et préparer du café Chocolat et framboises. Attendre, attendre, attendre... Réaliser qu'on n'a pas tout à fait allumé l'élément. Allumer le four et attendre, attendre, attendre encore un peu. Puis, se délecter! Miam!


Et maintenant? Prendre une douche!

vendredi 15 février 2008

à ce point là?

Alors, voilà! Il fallait bien que ça arrive un jour! Bien, ça y est!
Je suis fatiguée au point où:
  • la radio me tape sur les nerfs;
  • la lumière est trop intense;
  • l'odeur du nouveau rideau de douche est de trop;
  • je souris à l'idée que l'Homme qui m'accompagne ait choisi ce soir pour une nuit en solitaire;
  • le bruit de mes doigts sur le clavier est énervant;
  • j'ai juste envie de m'enfermer dans ma chambre, avec des bouchons dans les oreilles et un oreiller sur la tête;
  • chercher sur le site nascar.com les pilotes participant au Daytona500 est une tâche insurmontable;
  • j'ai même pas envie d'ouvrir un livre;
  • mes yeux veulent fermer tout seul...
Preuve que de faire un aller-retour chez grande sœur pour lui partir une recette de sauce à spag, ça épuise!
Il ne me reste qu'une chose à dire:
Bonne nuit!

jeudi 14 février 2008

valentin pour l'Homme qui m'accompagne

Cher Homme,
J'arrive difficilement à comprendre tout ce qui se passe depuis quelques mois. J'ai peu de repères. Cette histoire n'a pas commencé comme les autres. Elle ne prend pas le même chemin que les autres. Son aboutissement est imprévisible, mais plein d'espoir. J'apprécie la chance que j'aie d'avoir croisé ta route. Je savoure chaque sec
onde de bonheur qui découle de cette rencontre.
Tu sais, c'est la première fois que la peau de quelqu'un a, sur mon insécurité, un effet tranquillisant instantané. C'est la première fois que mes valeurs ne sont pas mises en jeu dans une joute fatale entre moi et celui qui partage mes jours. C'est la première fois que j'arrive à exhiber ma vulnérabilité sans avoir peur que ça devienne une arme pour l'autre. C'est la première fois que mes intérêts sont vraiment pris en compte. C'est la première fois que je ne ressens aucun malaise en prenant conscience que je fais partie de l'intimité d'une autre personne. C'est la première fois que j'arrive réellement à imaginer un avenir favorable, sans que le doute ne subsiste dans mon esprit. C'est la première fois que je n'ai pas envie de m'écrouler lorsqu'on me parle d'enfants. C'est la première fois que je me réveille souriante. C'est la première fois que la sexualité ne prend pas un aspect de tâche à accomplir pour avoir la paix. C'est la première fois que la position fœtale est reléguée à la deuxième position la plus confortable, immédiatement après celle où j'ai la tête sur ton cœur, blottie entre ton corps et ton bras. C'est la première fois que l'ennuie est un sentiment près de l'espoir. C'est la première fois que j'ai envie de voir l'évolution d'une relation, sans avoir une idée du moment de la chute, sans croire que chute il y aura. C'est la première fois que mon besoin de solitude n'est pas cause de chicanes. C'est la première fois qu'on m'amène si près de la perfection.
Merci pour ces premières fois. Merci pour le pas de recul que tu as pris pour sauter plus loin. Merci de ta présence et de ta confiance.

Je t'aime

mercredi 13 février 2008

histoire de litchis

J'ai jamais vraiment aimé les litchis. Leur goût me rappelle le parfum. J'apprécie plus ou moins avoir l'impression de prendre un gorgée de parfum... Mais, allez savoir pourquoi, chaque fois que je vois ces petits fruits, j'ai envie d'en acheter. Mon dernier essais remonte à plus d'un an. J'avais acheté un sac remplis de litchis, me convainquant que cette fois, j'allais aimer. Erreur! C'est finalement Pascal qui s'est délecté de mon achat, sous mon regard interrogatif.
Ce matin, un panier de litchis m'attendait chez mon épicier. Je les ai regardés et j'ai décidé d'en acheter, encore une fois. Mais, cette fois-ci, je me souvenais! J'ai choisi d'en acheter moins d'une dizaines. Et maintenant, je vous écris en regardant les cinq derniers, me demandant franchement pourquoi j'en n'ai pas acheter plus! Cette fois-ci, il semble que j'y prends plaisir.


Ma mère disait que le goût se développe. C'est pour cette raison que j'essaie parfois de manger des aliments qui me rebutent. C'est comme ça que j'ai commencé à manger des olives. Comme ça aussi que je me retrouve parfois à choisir du poisson plutôt qu'une autre viande. Comme ça aussi que j'ai commencé a apprécier les fromages. Comme ça que, dernièrement, j'ai eu un goût intense de manger du chocolat noir...
Goûter, une fois de plus, en cas où ce serait la bonne. Le seul aliment que j'ai consciemment écarté de mon assiette, c'est la menthe. Je m'étais toujours dit que je n'aimais pas vraiment les friandises, gommes et pâtes à dents à saveur de menthe, mais que j'aimerais sans doute la vraie menthe fraîche. Erreur! Pour ceux, qui comme moi espère encore, sachez que la menthe fraîche goûte la pâte à dents!

lundi 11 février 2008

des nouvelles du travail?

C'est l'instabilité totale! J'apprends mes horaires à quelques jours de délai. Je fais des remplacements à gauche et à droite. Mes nouveaux collègues me parlent que très peu. Mais, heureusement, le travail qu'on me confie ressemble à celui que je faisais. Je ne suis pas perdue, je me débrouille bien. J'ai besoin de quelques minutes pour retrouver les formulaires, les dépliants, les programmes informatiques, mais j'y arrive!
Cette semaine, je suis en vacances. Je profite de ce temps pour me reposer... Au cours des dernières semaines, beaucoup d'émotions ont été à l'honneur. Les émotions, ça épuise! Besoin de me retrouver, de faire le point. Besoin aussi d'épuiser le pile de livres non-lus qui prend de l'ampleur sur ma table de travail. Besoin de chanter, de rêver! Une semaine complète, à moi, de moi, avec beaucoup d'amour! On n'est jamais mieux servi que par soi-même!

vendredi 8 février 2008

besoin de votre aide!

Je ne vous ai pas oublié! Mais le temps me manque et l'inspiration aussi! Vous avez des idées? Comme j'entame ma semaine de vacances ce soir, j'aurai du temps!

vendredi 1 février 2008

pis v'là février qui s'amène...

Février est, dans ma famille, un mois très demandant... C'est le mois des anniversaires: Papa moderne le 10, grande sœur le 21, Maman Bastringue le 22. Puis il y a la St-Valentin, fête habituellement déchirante, parce que célébrer l'Amour alors qu'on est seule, c'est triste. Cette année, cependant, avec l'Homme qui m'accompagne, on prévoit une petite soirée tranquille: cuillère et boîte-à-image. Mais, cette année, le stress entourant la précarité de mon travail et de ma situation financière compense amplement l'accalmie de la St-Valentin. Puis, dans mon cas, c'est en février que le manque de soleil se fait sentir: dépression saisonnnière. Mais, en octobre, j'ai prévu le coup! J'ai réservé une semaine de vacances pour février. Une semaine que j'ai agrémentée de spectacles (Tricot Machine, Urbain des bois et Daniel Bélanger). Espérons que cette stratégie amoindrira l'effet qu'a sur moi février. Parce que dans le fond, j'ai peur. Peur que ma déprime annuelle change l'Homme qui m'accompagne en l'Homme qui fuit.

dimanche 27 janvier 2008

vendredi matin, on tourne une page

Vendredi matin, le fleuve se cachait sous un épais brouillard. Jeudi soir, j'ai pleuré en lisant les gentils mots que mes amis et collègues avaient laissés dans des cartes à mon intention. Vendredi, j'avais la peine du monde dans mes yeux. Le fleuve se cachait sans doûte pour ne pas voir toute cette peine.
Vendredi matin, c'était ma dernière journée de travail au point de service dans lequel j'ai passé les deux dernières années. Deux ans de purs délices. Deux ans de complicité avec mes collègues. La peine du monde dans les yeux, ça prend beaucoup de place. Ça déborde dès que quelqu'un vous sourit. Ça fini même par bloquer les muscles du dos, tellement c'est pesant... J'ai quitté l'endroit la tête haute, 3 heures plus tard que prévu (il fallait bien terminer le travail entâmé). Et lorsque je suis partie, j'ai arrêté au dépanneur du village, saluer la propirétaire et prendre un billet de loterie de groupe. Si je gagne un gros-lot, je veux que ce soit avec les gens de ce village. Eux qui m'ont accueillie parmis les leurs. Une fois dans la voiture pendant le retour à la maison, je n'avais qu'une envie: déposer ma tête sur l'épaule de l'homme qui m'accompagne pour y verser les quelques larmes qui restaient encore dans mes yeux. Je réalise que sa présence m'appaise, me fait du bien.

lundi 21 janvier 2008

chocolat chaud et cie

Une journée de congé: 2 rediffusions de matchs de football américain, un appel dont la conclusion est que la meilleure stratégie à adopter demeure le Lâcher-prise, un dîner avec Coloc dans un resto graisseux, une couverture, un chocolat chaud, une séance d'entraînement et finir la journée dans les bras de l'homme qui m'accompagne... Dieu que la vie est bonne!

dimanche 20 janvier 2008

moments de bonheur

Ces derniers jours, je profite de chacun des moments de bonheur qui me sont offerts.
Mes dernières journées au travail filent à une vitesse folle. Je savoure chaque minute avec mes collègues et avec les clients. J'aimerais tant être capable de dire à chacun de mes collègues la déception de devoir les quitter. Juste d'y penser, les larmes remontent à la surface. Alors, je ne dirai rien, de toute manière, ils savent...
La vie se charge de me changer les idées. L'homme qui m'accompagne est toujours et plus que jamais à mes côtés. Ses câlins, caresses, baisers et tendresses me comblent. J'essaie de lui dire combien sa présence me rend heureuse, mais je crois qu'aucun mot n'arrive à dire ce que je ressens. J'aime sa façon non-conventionnelle de me complimenter. J'aime le sourire qui se dessine sur ses lèvres à son réveil. J'aime la chaleur de ses bras. J'aime ces petites attentions qui arrivent à me faire répéter une vingtaine de fois de suite combien je l'apprécie. J'aime lorsqu'il glisse ses doigts sur mon cou, sur ma nuque. J'aime discuter et rire en sa compagnie. J'aime oublier que le temps passe, lorsque je vois briller ses yeux. J'aime me souvenir qu'il y a vraiment longtemps que je n'ai pas mis 1$, par amour, dans ma boîte à déception. J'aime...
Parlant du loup, l'homme qui m'accompagne arrive... je vous laisse donc à ces rêveries...

lundi 14 janvier 2008

coups de vieux

Je vieillis.

Je n'ai qu'une amie d'enfance. En tout cas, qu'une seule avec qui j'ai garder des liens. On était correspondante. Elle habitait à l'autre bout du monde. Je la voyais que durant les vacances, parce que sa famille était de la même ville que moi. Nous avons dû commencer à nous écrire alors que nous devions avoir 8 ou 9 ans. Lorsque je recevais une de ses missives, c'était le signale pour lui écrire à mon tour. Les lettres parlaient le plus souvent du dernier kick rencontré à l'école, à l'aréna, au centre d'achat. Les problèmes familiaux, l'amitié et l'école étaient aussi des sujets importants. Il n'y avait pas vraiment de filtre à notre discourt, aucun tabou, tout pouvait être dit à l'autre. Lorsqu'Internet a fait irruption dans notre vie, les lettres sont devenues moins fréquentes. Mais l'amitié qui est née sur le bord d'une piscine en banlieue de la Trifluvie est toujours restée. La semaine dernière, mon amie d'enfance m'a fait signe. Elle voulait que nous reprenions contact. Il y avait peut-être 5 ans que nous ne nous étions pas revues. Comme, finalement, elle demeure à une heure de route de chez moi (c'est fou ce que le bout du monde est plus près que ce nous percevons dans notre enfance) bien, elle est venue faire son tour en Trifluvie. Les souvenirs ont été à l'honneur: la piscine de feuilles mortes, le geyser de sauce à spag, les longues marches sur la gran'route. Et voilà qu'elle m'avoue qu'elle n'est pas venue me rencontrer pour rien, elle avait une mission. Elle se marie en février 2009 et veut que je sois sa demoiselle d'honneur. Vous réalisez? Moi, ce que ça me fait réaliser, c'est qu'on est pas juste plus matures, on est aussi plus vieille!
[Pour E. : Je suis vraiment heureuse que notre lien soit toujours aussi fort, heureuse aussi d'accepter ton invitation et que ton amour, que nous célébrerons dans la prochaine année, grandisse quotidiennement en complicité et en confiance!]

Aujourd'hui, deuxième coup de vieux. J'ai croisé dans un magasin à grande surface un gars que j'ai côtoyé au secondaire. Dans le temps, il était joueur de football. Pendant les heures de repas, je ne comptais plus les fois où il me levait jusqu'au plafond parce que j'avais jeté un restant de repas sans le lui avoir offert. Aujourd'hui, lorsque je l'ai aperçu, il avait encore une fois les bras au ciel, comme dans le temps. Mais, une fillette de 3 ans avait pris ma place dans ses bras. Je lui ai souris, triste constat: le temps passe vite.

Deux coups de vieux en deux jours, c'est un peu trop intense!

jeudi 10 janvier 2008

cruauté vitale

Vous savez, je trouve la vie cruelle.
C'est cruel de prendre conscience de l'importance de mon travail, en le perdant.
C'est cruel de devoir se lever pour aller travailler et laisser dans mon lit l'homme qui m'accompagne.
C'est cruel de briser le code d'éthique parce que la pince qui tient ma carte d'employé est brisée.
C'est cruel d'affronter, en plus du stress élevé, une migraine qui se pointe inévitablement lorsque le stress est élevé.
C'est cruel de me faire dire par mon patron qu'il voulait sincèrement me garder dans son équipe, mais que les règles syndicales ne le permettent plus.
C'est cruel de faire rire de moi par une bonne amie parce que je ne connais même pas le numéro de téléphone de l'homme qui m'accompagne.
C'est cruel de savoir au fond de moi que le redoux climatique des derniers jours va sans doûte laisser place à une température de -30°C avec une impression de -45°C une fois le facteur vent pris en compte.
C'est cruel d'entendre la même histoire de voyage plus de trois fois de suite.
C'est cruel de se faire dire par un néophyte qu'on traverse à merveille les étapes du deuil, alors que je les explique au moins une fois par semaine à des personnes qui vivent une épreuve.
C'est cruel de devoir faire des choix alors que je ne connais pas toutes les variables possibles.
La vie est vraiment cruelle!

lundi 7 janvier 2008

BP disait: "Regardez toujours le côté enseleillé des choses plutôt que leur côté sombre..." quelqu'un pourrait rallumer la lumière alors?

Apprendre cruellement que les biscuits chinois ne sont pas fiables. Voilà. Le poste tant convoité a été attribué à une autre personne. La situation n'aurait pas été autant boulversante si je n'avais pas été la personne qui était assignée au remplacement du fameux poste. Je perds donc la chaise que j'occupais depuis 1 an et demi. Je perds beaucoup plus qu'une chaise, à vrai dire. Je réalisais la chance que j'avais de ne pas me questionner à savoir si le travail allait manquer, quand et où j'allais travailler. Je réalisais aussi la chance que j'avais d'avoir un emploi qui m'inspirait. Je réalisais que j'avais sans doute les meilleurs collègues que je n'avais jamais eu. Je réalisais que je m'épanouissais dans chacune des tâches que je devais accomplir. Je réalisais réellement ma chance.
Mais cette chance a tourné. Certaines personnes de mon entourage ont tenté de me faire voir le bon côté des choses: c'est le moment de relever de nouveaux défis. Mais qu'est-ce qui arrive lorsque les défis que nous avions nous convenaient déjà? L'attrait de la nouveauté n'a pas l'effet tant escompté sur moi. Dire que d'autres endurent tant bien que mal leur emploi en attendant je ne sais quoi pour bouger vers un monde meilleur. Dire que moi, le changement de carrière, je l'ai effectué il y a 5 ans et qu'enfin, depuis la fin de mes études, j'avais un emploi qui me convenait parfaitement. Comment arrive-t-on à voir du positif dans le fait de perdre l'emploi qu'on aimait, de diminuer le nombre d'heures de travail tout en augmentant le nombre de journées où je devrai me rendre au travail, de changer de milieu de travail, de collègues, de clientèle...
Voir le côté positif... c'est bien beau comme théorie, mais peut-être pas pour aujourd'hui, d'accord?

vendredi 4 janvier 2008

comment gagner le respect d'une collègue

Deux collègues, essoufflées, marchant sur un trottoir. C'était l'été. Le soleil tapait, le thermomètre devait indiquer les 30°. Les deux collègues, célibataires, parlaient de la couleur des souliers du dernier homme rencontré. Les souliers, c'est si important! Un homme bon ne peut porter des souliers délabrés! Deux collègues remplies d'hormones. Deux collègues rieuses. Un éclair de génie dont voici les règles:
  • la première qui rencontre un homme, digne de ce nom, apporte à l'autre un de ses souliers;
  • la relation devra être assez stable pour que l'homme accepte par lui-même de prêter sa chaussure;
  • les vols, emprunts sans autorisations ne sont pas permis;
  • l'enjeu: le respect de l'autre pour le reste de nos jours!
Alors voilà, E., j'ai gagné! Tu me dois respect, preuves à l'appui!

mardi 1 janvier 2008

les meilleures rencontres sont celles qu'on redoute

Ce soir, dernier souper des Fêtes, chez la pas-de-blonde de Papa Moderne. Dans un minuscule salon, entassez 22 personnes. Arrangez-vous pour mettre les filles de votre pas-de-chum et leur famille dans un coin et assurez-vous de les faire changer de coin lorsque l'action s'approche d'eux. Papa Moderne s'est fait prendre, par ma soeur, à boire un shooter de cidre de glace... La sobriété aura tenu au maximum 3 jours hors-thérapie! BRAVO!
J'ai eu droit aux plaintes de la pas-de-blonde qui trouve qu'on ne donne pas nos listes de cadeaux assez tôt à son goût. Pauvre elle, elle a tout magasiner tout seule! Puis, aussi, j'ai eu droit au coin brûlé de la lasagne. En matière de lasagne, je ne suis vraiment pas difficile (c'est mon mets préféré) mais disons que celle-là, ben c'était ma moins bonne à vie!
Un collègue me dit souvent que les meilleurs rencontres sont celles qu'on redoutent, parce qu'on ne peut qu'être agréablement surpris. Bien ce soir, je peux dire que cette théorie est complètement bidon!
P.S.: le congé est déja terminé, je travaille dès demain matin...