J'aime la chaleur de l'été. Les journées chaudes et humides des derniers jours n'ont pas été pour moi un supplice. L'homme qui m'accompagne se plaît à dire, lorsqu'il me voit souriante, vautrée dans le seul rayon de soleil qui s'est frayé un chemin jusqu'à mon lit, que j'ai dû être un chat dans une vie antérieure. Il est vrai que lors des grandes chaleurs, j'ai un peu moins d'énergie à dépenser, mais j'aime bien me permettre un peu de paresse.
Hier, cependant, je me suis mise à espérer une chute de mercure. Hier, l'Homme qui m'accompagne s'est réveillé marabout, parce que l'humidité n'avait pas tombé durant la nuit. Hier, envers et contre moi, j'ai espéré l'orage, la pluie, le 20°C... Hier, j'aurais aimé que la population québécoise ait une meilleure tolérance à la chaleur, une meilleure mémoire, pour se rappeler qu'avant cette vague de chaleur, tout le monde se plaignait du temps frisquet. Hier, j'ai cru qu'un orage puisse venir à bout de la mauvaise journée de l'Homme qui m'accompagne. Et lorsqu'hier soir, le ciel s'est remplis de nuages noirs et que a pluie a enfin tombée, j'ai reçu une douche d'eau froide... L'Homme qui m'accompagne, déçu de ne pas avoir eu le temps de faire de la course à pied avant la pluie, n'a pas retrouver le sourire...
jeudi 10 juillet 2008
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