L'apparence physique et l'estime de soi sont, pour moi, intimement liés. Je n'ai pas le corps de Carla Bruni... J'ai le corps d'une femme qui a pris une cinquantaine de livres en 3 ans. Des livres que je me tue à tenter de perdre depuis 2 ans. C'est avec fierté que je peux dire que j'en ai perdu près de 15. Mon objectif n'est pas atteint, mais je continue à suer 2, 3 soirs par semaine pour atteindre mon but. L'Homme qui m'accompagne ne voit pas mon surplus de poids... ah, cet amour qui rend aveugle! Lorsque je reviens du magasin avec de nouveaux vêtements, il a de la difficulté à comprendre que ce grand chandail, une fois sur moi, ne sera pas trop grand... La population en général cependant, voit ce surplus de poids. Évidement, je vois dans leur regard parfois de la pitié, parfois du jugement, parfois même de la répugnance. Il arrive même que certaines personnes ressentent le besoin de passer du regard aux paroles, paroles rarement flatteuses. Je passe par dessus, je sais que je vaux mieux que l'image physique que je projette. Mais, il est difficile de convaincre la Terre entière de nous regarder autrement. Mieux vaut s'adapter aux autres. Pour diminuer les jugements, j'ai appris à m'habiller, me maquiller, me coiffer à mon avantage. Ça m'aide à garder la tête haute, à soutenir les regards. Mais, en contrepoids (sans mauvais jeu de mots), lorsque je ne trouve plus que mes vêtement font l'effet escompté ou lorsque mes cheveux blancs se font moins discrets, il faut que j'agisse. Il ne faut pas attendre trop, de peur que les regards jugeant soient plus vigoureux. Ne pas attendre trop, pour pas que ces regards aient une influence sur le mien: mon regard intérieur qui arrive à passer par dessus, à savoir ma vraie valeur. Ne pas attendre trop, pour garder l'estime de soi intacte. Ne pas attendre trop et croire que mon regard est plus beau que celui de Carla Bruni...
vendredi 11 juillet 2008
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