Apprendre cruellement que les biscuits chinois ne sont pas fiables. Voilà. Le poste tant convoité a été attribué à une autre personne. La situation n'aurait pas été autant boulversante si je n'avais pas été la personne qui était assignée au remplacement du fameux poste. Je perds donc la chaise que j'occupais depuis 1 an et demi. Je perds beaucoup plus qu'une chaise, à vrai dire. Je réalisais la chance que j'avais de ne pas me questionner à savoir si le travail allait manquer, quand et où j'allais travailler. Je réalisais aussi la chance que j'avais d'avoir un emploi qui m'inspirait. Je réalisais que j'avais sans doute les meilleurs collègues que je n'avais jamais eu. Je réalisais que je m'épanouissais dans chacune des tâches que je devais accomplir. Je réalisais réellement ma chance.
Mais cette chance a tourné. Certaines personnes de mon entourage ont tenté de me faire voir le bon côté des choses: c'est le moment de relever de nouveaux défis. Mais qu'est-ce qui arrive lorsque les défis que nous avions nous convenaient déjà? L'attrait de la nouveauté n'a pas l'effet tant escompté sur moi. Dire que d'autres endurent tant bien que mal leur emploi en attendant je ne sais quoi pour bouger vers un monde meilleur. Dire que moi, le changement de carrière, je l'ai effectué il y a 5 ans et qu'enfin, depuis la fin de mes études, j'avais un emploi qui me convenait parfaitement. Comment arrive-t-on à voir du positif dans le fait de perdre l'emploi qu'on aimait, de diminuer le nombre d'heures de travail tout en augmentant le nombre de journées où je devrai me rendre au travail, de changer de milieu de travail, de collègues, de clientèle...
Voir le côté positif... c'est bien beau comme théorie, mais peut-être pas pour aujourd'hui, d'accord?
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