Depuis le début de l'été, je m'initie à l'ornithologie. L'Homme qui m'accompagne, armé d'un guide Peterson et d'un appareil photo, m'apprend les rudiments de cette science. Je connaissais bien quelques oiseaux, mais mes connaissances demeurent de base! Depuis, je lève mes yeux plus souvent au ciel qu'avant. Je tends aussi l'oreille dès qu'un pit-pit se fait entendre. C'est ainsi, qu'encore aujourd'hui, j'ai pu voir un magnifique héron en vol. Je dis encore aujourd'hui, parce que je deviens peu à peu une experte du héron. Moi qui croyait que cet oiseau était difficile à observer, j'arrive, en moyenne, à en voir un tous les deux jours. Mais le fait d'en avoir croisés plusieurs depuis le début de la belle saison n'estompe en rien l'émotion qui m'envahis à leur regard. J'arrive difficilement à expliquer pourquoi.C'est comme lorsque je suis allée au musée des beaux arts du Québec pour voir l'exposition sur l'oeuvre de Botero. Une fois l'exposition visitée, je me suis retrouvée par hasard devant un arbre gigantesque peint par Marc-Aurèle Fortin. L'art de Botero était impressionnant, mais pas aussi émouvant que cet arbre. La toile de Fortin, à elle seule, valait l'allée-retour à Québec et le coût du billet.
De la même manière, la vue d'un héron en vol arrive à m'apaiser lorsque mon esprit bouillonne. Prendre le temps de regarder en l'air, m'a apporté beaucoup plus que ce que je croyais possible.
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