mardi 14 février 2012

L'annuel Valentin

Je sais, ça fait cliché, d'année en année, j'utilise cette tribune abandonnée, pour déclarer mon amour, mais je ne peux m'en empêcher!
Mon chéri, cette année est différente des autres. Cette année, on s'engage dans un nouveau voyage, celui de la parentalité. Si j'embarque dans ce nouveau canot avec toi, c'est que je crois toujours à notre histoire. Cette histoire impossible, improbable... Cendrillon trouvant un prince qui aime le hockey, qui apprend à aimer le football, qui cherche des oiseaux rares, qui l'attend patiemment en randonnée pédestre, qui ne part pas devant la folie douce-amère de sa famille, qui accepte en souriant de se lever le dimanche matin pour écouter des courses, qui n'a pas envie que l'histoire se termine par " ils se marièrent ", mais qu'elle continue à " ils eurent plusieurs enfants "... je ne croyais pas ça possible! Tu es parfait pour moi! J'espère avoir été à la hauteur et continuer de l'être... malgré les hormones de grossesse, le SPM et le manque de soleil.
Dans la prochaine année, nous serons parents. Notre équipe conjugale deviendra parentale. J'espère cependant ne pas perdre de vue que nous sommes un couple, ne pas nous perdre. J'espère aussi que nous serons de bons parents. On est une équipe extraordinaire, on est capable de continuer à l'être!
Merci à toi, mon prince charmant, d'avoir osé cette histoire d'amour, d'y croire encore aujourd'hui et d'actualiser tes souhaits avec moi.
Je t'aime!

dimanche 13 février 2011

Valentin

À l'Homme qui m'accompagne,
Depuis maintenant plus de trois années que nos routes se sont croisées. Le voyage a débuté dans un canot qui tanguait. Nous nous sommes dit qu'en regardant le canot de la rive, nous pouvions manquer un beau voyage. Et je le confirme aujourd'hui, il s'agit d'un bien beau voyage que le notre. Le canot, si petite embarcation, n'est pas à l'abri des tempêtes. Heureusement, nous avons réussi à trouver des moyens, tous plus ingénieux les uns que les autres, pour rendre notre barque plus sécuritaire. Après maintenant trois ans, je crois que nous sommes arrivés à quelque chose de très stable! Merci à vous, cher Homme, qui avez accepté de partager ce beau voyage. Merci d'avoir osé.
Aujourd'hui nous sommes à l'orée de nouveaux projets, de réaliser de nouveaux rêves... Et je souligne ici que ces rêves, je veux qu'ils fassent partie de notre voyage. Nous y arriverons, un jour à la fois, en planifiant, nos rêves seront réalité! Encore une fois, merci, merci de me permettre de croire que mes rêves deviendront réalité! Vous êtes un homme extraordinaire, croyez-moi! Ces années auprès de vous m'ont paru être une trêve. J'espère sincèrement que cette trêve pourra perdurer bien au-delà de la réalisation de nos rêves! En fait, j'espère que de chacun de ces rêves, naîtra un nouveau projet à accomplir avec vous.
Bonne St-Valentin à vous, mon amour, L'Homme qui m'accompagne, l'Homme qui, je l'espère, m'accompagnera encore longtemps!

dimanche 8 août 2010

talons-aiguilles, la suite!

Toujours vivante!
J'ai mis les talons-aiguilles, et finalement, ils semblent confortables... Les premiers jours ont été difficiles, le temps de me retrouver seule dans mes souliers, et les voilà cassés! Mais ça prend de l'énergie marcher avec de nouveau souliers! Alors, c'est là que va mon énergie!!!
La rentrée scolaire arrive à grand pas, elle sera spéciale pour moi, grande soeur et l'Homme qui m'accompagne... Elle demandera de l'énergie, elle aussi!!!
J'essaierai de vous tenir au courant!

vendredi 16 avril 2010

chaussure à son pied, talons-aiguilles et pantouffles

Il y a longtemps que j'ai écris...
Pas de nouvelles, bonnes nouvelles! Effectivement, ma vie personelle se porte à merveille. J'arrive à faire le deuil d'une maison, du moins à repporter le projet dans ma tête. L'Homme qui m'accompagne projette un retour aux études, projet avec lequel je suis 100% d'accord. Avec l'Homme qui m'accompagne, la relation est géniale. Il faut que je me pince, tellement c'est digne d'un conte de fée... Mais, bon, certains diront tout simplement que, comme dans l'histoire de Cendrillon, j'ai su trouver chaussure à mon pied!
Côté travail, encore une fois, ce n'est pas simple... Je suis toujours sur un remplacement, dans un département que j'aime, avec une équipe de travail que j'apprécie et une clientèle dont la souffrance n'a plus de secrets... J'ai obtenu un poste dans un autre département avec une autre équipe et une autre clientèle... Il n'est pas exclu dans mon esprit qu'une fois rendue dans la nouvelle chaise, je me dise que j'aurais dû faire le saut avant. Mais, il faut dire que pour faire le saut, ça prend du courage... L'image qui me vient, en est encore une de chaussures : faut croire que c'est mon destin! C'est comme si on regardait mes vieilles pantouffles dans lesquelles je suis si confortable et qu'on me disait: "T'as pas le goût d'essayer les superbes talons-aiguilles que tu t'aies payé?". Eufff, non, pas maintenant... Quand je serai en jupe, que l'occasion sera la bonne, genre pour un grand bal, mais pas pour prendre une marche! Et la pression est de plus en plus forte pour que je porte les fameux talons-aiguilles.
J'ai pas le goût, bon! Est-ce vraiment si difficile à comprendre? Encore une fois, je bogue... Je vais prendre la fin de semaine pour tenter de me reposer, éviter de penser au travail et à la possibilité que lundi on m'annonce officiellement qu'il faille vraiment que je les porte les talons...

mardi 23 février 2010

mots d'enfant / maux d'enfant

En voiture vers l'hôpital...

Princesse Mamy: On joue au jeu du rouge et du noir, ok? Faut que tu trouves la bonne couleur...
Cendrillon: Je vois une affiche rouge, est-ce que je gagne?
Princesse Mamy: OUI!!! parce qu'il y a une voiture verte!

[ou bien les règles sont pas claires, ou je ne comprends rien, mais l'important c'est de gagner, pas vrai!?]

mardi 16 février 2010

des maisons boîte à surpri-i-se

J'avais 11 ans lors séparation de Maman Bastringue et de Papa Moderne. Cette séparation a amené des changements intenses dans ma vie. J'ai alors pris conscience de l'alcoolisme de mon père. Il est difficile pour une enfant de comprendre que ce qui se passe à chaque jour dans une famille, n'est pas la normalité. L'alcoolisme, la violence psychologique, la dépression, c'était ma normalité. La séparation a menée à la vente de la maison, au déménagement en ville, à la perte du bois, des champs, des amis... L'adaptation à la vie d'appartement a été difficile. La proximité des voisins, les rues passantes, le bruit de la ville, vivre à trois (grande soeur, maman et moi) dans si peu d'espace. Ces chamboulements ont fait de moi une pré-adolescente, une adolescente, un jeune adulte et une adulte rêvant d'un chez-moi à moi. Depuis plus de la moitié de ma vie que je rêve. Il y a quelques mois, la question est apparue entre moi et l'Homme qui m'accompagne. Pour lui, la maison n'était pas, comme pour moi, synonyme de tranquillité, mais bien de travail. Dans un élan d'espoir, espoir qu'il en vienne à faire sien ce projet, on s'était donné une date d'activation de projet. Aujourd'hui, cette date est passée. L'Homme qui m'accompagne m'a avoué que ce projet, qui me tient tant à coeur, ne l'emballe pas, qu'il n'a pas réussi à se convaincre.
Ce couple que nous formons, j'y crois. L'amour que nous avons l'un pour l'autre, les attentions de tous les jours, le bien-être, le bonheur, tout ça n'est pas remis en question.
Mais, j'arrive difficilement à faire une croix sur ce projet. Il me reste en tête, je m'entête. C'est un deuil, un deuil difficile à porter. Un deuil de février. C'est un deuil et j'en suis à l'étape de l'idéalisation du défunt... Je passe par le marchandage... J'ai de la difficulté à croire que j'arriverai un jour à accepter cette perte. Mais c'est ainsi que les deuils se vivent, sans croire à l'acceptation et puis, un jour, on réalise que c'est fait, l'acceptation est là.
En attendant, la chanson de Passe-Partout passe en boucle dans ma tête, comme pour sadiquement me ramener à mon deuil, comme pour le concrétiser...
des maisons, des maisons,
des maisons boîte à surpri-i-se!

dimanche 14 février 2010

St-Valentin,quand tu nous tiens!

Alors, voilà, on y est! ça veut dire que j'ai passé au travers de la première moitié du mois de février. Non sans heurts, un peu meurtrie, cernée, mais vivante!
Et l'Homme qui m'accompagne, qui est resté à mes côté pendant ces 14 jours... Il a, lui aussi, tenu le coup. Il est, depuis quelques mois, confronté à mes rêves et à ma tenacité. Je réalise que ma ténacité se change parfois en entêtement. Il questionne, remet en question, ne brusque rien, mais me remet les pieds sur terre. Il subit mes fatigues, ma fixation, mes angoisses. Je ne dois pas être facile à vivre! Il m'impressionne! Il est vraiment un amoureux extraordinaire.
Cher Homme qui m'accompagne, merci d'être toi et de me laisser le droit d'être moi!
Je t'aime!