Hier, de retour du travail, j'avais un message de Charles, non, il n'est pas mort. Il espérait passer la soirée en ma compagnie. Il avait sans doute oublié que je travaille parfois les fins de semaine, ce qui était le cas cette fois-ci. Il était toujours réveillé et je me suis risquée à lui faire signe. On s'est entendu: au levé, on allait se voir pour écouter le fameux film qu'il avait loué pour nous deux.
À sept heures ce matin, les yeux grands ouverts, incapable de me rendormir. J'ai lu. À neuf heures, douche. Dix heures sonne l'heure de notre rendez-vous virtuel. On se décide: je le rejoint chez lui quelques minutes plus tard. Pendant le film, je me retiens à deux mains pour ne pas me coller plus. On est assis, côte à côte, sur son lit. Après le film, des courts métrages occupent notre attention. Puis c'est les publi-reportages. Et il souffle tout d'un coup, qu'il va devoir partir pour aller chez ses parents. Douche d'eau froide. Je voyais bien le temps avancer, moi qui devait aller travailler en fin d'après-midi, mais j'avais nullement envie de partir. Un malaise m'envahit. Je me lève, lui souris, mets mon foulard, le salue et quitte. J'avais rêvé d'un long baiser, d'un câlin, au moins d'une accolade, mais non, rien, encore une fois. Retour à la maison, un petit repas rapide, peu nourrissant, j'ai le cœur à l'envers... Puis je quitte pour le travail. La fatigue m'envahit. Plusieurs cafés pour réussir à garder mes sens éveillés. Les appels peu fréquents, j'ai lu, pour me changer les idées. Retour à la maison, j'ai envie de dormir dans ses bras. C'est sans doute le café, la fatigue et mes sentiments mêlés qui m'ont poussée à reprendre le volant, le temps de passer devant chez lui. J'aurais aimer avoir l'audace de frapper à sa porte, de lui dire que j'avais besoin de ses bras pour m'endormir. Rien.
Bilan d'une journée: 5 heures de sommeil retranchées, 3 romans lus, 1 film visionné, 6 courts-métrages attentivement écoutés, 1 grand café, 1 moyen café et 1 petit café, une panoplie de sentiments et une soif inassouvie de dormir blottie dans SES bras.
lundi 1 octobre 2007
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