Samedi dernier, j'ai rencontré Charles pour la première fois. On s'était dit qu'on serait franc et qu'on se le dirait si on voyait que ça n'avait pas cliqué. Dans cette société de performance, pas de temps à perdre à tomber en amour avec quelqu'un qui n'est pas intéressé. Alors, on a pris un café et on a marché dans le vieux port. Je n'étais guerre chaussée pour la marche et me suis faite un ampoule. Lui il portait des chaussures sport.
On s'est finalement assis sur un banc. On a passé un peu plus de trois heures à parler de tout et de rien. Au début, il paraissait très tendu. Ses gestes étaient saccadés. Au sortir du café, c'était déjà mieux. Puis, sur le banc, c'était vraiment bien. Le stress s'était envolé et avait fait place à une complicité agrémentée de sourires. On est parti sans s'embrasser, ce qui m'a fait un petit quelque chose.
Samedi soir: pas de nouvelles.
Dimanche: pas de nouvelles.
Lundi fin de soirée: il apparaît enfin, pour me dire qu'il va avoir besoin d'une deuxième rencontre pour se faire une tête. Longue discussion se terminant sur la tenue de nuit et la technique pour se défaire de l'image qu'il a en tête...
Mardi fin de soirée: tous les sujets sont permis! On ouvre sur l'image et le geste posé pour s'en défaire. Il en redemande. J'ai vécu, croyez-le ou non, ma première séance de cyber-sexualité à vie. Ce fût désarmant.
Mercredi: les pensées imaginées la veille ainsi qu'une vague de chaleur m'envahit à chaque minute. Je n'ai que lui en tête, malgré le travail habituellement envahissant. J'arrive à la maison, fière de ce que mon cerveau a pondu en chemin, je fais ni une ni deux et lui envoie ce message: "Si tes oreilles ont sillé toutes les fois où j'ai eu une pensée pour toi aujourd'hui, tu as dû te croire acouphène... ;-) "
Depuis, pas de nouvelles...
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