samedi 29 décembre 2007

compte rendu des 25 premières heures

  • 30 minutes de transport entre mon travail et ma ville.
  • 2 heures de dédramatisation et de câlins dans les bras de l'homme qui m'accompagne.
  • 3 heures 30 au restaurant grec pour un souper de Noël de la gang de l'homme qui m'accompagne. On a droit à la question fatidique: "Depuis quand vous êtes ensemble?" C'est finalement un des amis de l'homme qui m'accompagne qui a tranché, "surement en novembre?!?" Le principal sujet de conversation: qu'est-ce qu'on va faire après?
  • 1 heure 30 de billard, ça faisait vraiment longtemps que je n'avais pas joué, finalement je suis meilleure pour regarder! Ah oui, aussi, quelqu'un connait un truc pour avoir l'air élégante perchée sur un banc? J'ai beau essayer, l'élégance n'est pas de la partie!
  • 2 heures 30 de quilles, la boule dénonce mes idéaux politiques... Elle quitte ma main, se dirige en plein centre et finit toujours par effectuer un incontrôlable virage à gauche! Preuve que je suis de centre-gauche!
  • 11 heures de sommeil dans les bras de l'homme qui m'accompagne (enfin, de sommeil et de câlins)
  • 2 heures déjeuner / dîner / potins / transport au resto graisseux avec Coloc
  • 30 minutes de discussion / tirage de carte avec M., l'ami de Coloc
  • 1 heure de fouilles archéologiques : je dois retrouver ma table de cuisine, mon salon et mon lit pour ce soir!
  • 30 minutes de lavage!
Le compte y est: 25 heures de congé déjà écoulées!

jeudi 27 décembre 2007

tic-tac-tic-tac-tic-tac-toc?

Demain, même heure, je vais être en congé! 4 jours et des poussières de congé! 112 heures pour être précise. 112 heures! Mais qu'est-ce que je vais faire de tout ce temps? Quelqu'un a une idée?
Tic-tac-tic-tac!

lundi 24 décembre 2007

meilleurs voeux!

À vous tous, je souhaite un joyeux temps des Fêtes! Je vous souhaite la santé (autant mentale que physique), le bonheur et l'Amour. J'espère que cette année sera remplie de sourires, de caresse et de joies, autant que vous serez capable d'en prendre!
À ma famille, je souhaite un beau bébé neuf en santé et la sérénité. Spécialement pour mon père, je souhaite la "dureté du mental".
À ma coloc, je souhaite bonheur et prospérité. Je te souhaite aussi un homme à ton gôut, avec juste assez de jasette, un charmant sourire, un grand bain et muni d'une multitude de cuillères.
À moi-même, je souhaite que le bonheur qui m'accompagne présentement ne me laisse pas tomber. Je me souhaite aussi un poste, histoire d'ajouter une certaine stabilité à mon gagne-pain. Et pour couronner le tout, des relations interpersonnelles harmonieuses. En somme, j'espère un beau gros gâteau aux carottes, moelleux, rempli de morceaux de noix, sans écailles, juste assez épicé et sucré avec un parfait glaçage à base de fromage phili... miammmm!

dimanche 23 décembre 2007

bou-boum...

[Ce texte est écrit depuis le 26 octobre dernier, il attendait patiement le bon moment pour se dévoiler... Évidement, il est dédié, depuis tout ce temps, à l'homme qui m'accompagne aujourd'hui]

Écoute bien! Tu peux l’entendre? C’est mon cœur qui bat. Il bat d’espoir, de crainte, de bonheur, d’inquiétude, de bien-être, de souffrance, de joie, de peine, d’amour, de haine, de tendresse, de brutalité, de patience, d’avidité, de désir, de retenue, de plénitude, de manque, de satisfaction, de regret, d’envie, d’indifférence, d’acceptation, de rejet, d’extraversion, d’introversion, de mouvement, de stagnation, de projection, de nostalgie, de besoin, de contentement, de liberté, de dépendance, d’introspection, de verbalisation, de sérénité, d’anxiété, de confiance, d’appréhension, d’utopisme, de pragmatisme, d’apaisement, de trouble, d’équilibre, d’instabilité, de quiétude, d’insécurité, d’expérience, d’incompétence, de simplicité, de prétention… Tu entends? Bou-boum, bou-boum, bou-boum … Il bat, il bat dans tous les sens, il s’affole, il bat pour toi… Tu l’entends?

jeudi 20 décembre 2007

la lumière au bout du tunnel

La période des fêtes est une période de travail acharné... je suis une des dernières rentrées et je fais un peu plus de 5 jours par semaines. Alors, lorsque tous les autres prennent des vacances pour les Fêtes, moi je me tape tous les points des services et tous les horaires possibles... J'ai droit à une journée de congé, le 26 [parce que sans ça, on aurait dû payer du temps supplémentaire et ça, bien, on évite à tout prix...]. Durant la journée d'hier, ma lumière au bout du tunnel était cette journée de congé qui s'approche d'heure en heure. Puis, en soirée, la Pas-de-blonde de mon père a appelé. Le centre de désintox nous invite à visiter Papa Moderne. C'est pleine de négativisme que j'accepte l'invitation.

1- je vais devoir faire près de 3 heures de route pour m'y rendre et 3 heures de route pour en revenir;
2- je vais devoir amener la Pas-de-blonde de mon père parce que mme n'a ni voiture, ni permis;
3- je vais devoir me farcir sa conversation pendant tout ce temps (les 10 minutes passées au téléphone avec elle m'ont déjà semblé si loooooooooooooooongues...[quelqu'un a du DuckTape en stock? ça se colle bien sur une bouche, me semble!]);
4- j'ai pas envie de voir Papa Moderne quand il est à moins de 20 minutes de chez moi, alors quand il est si loin, l'envie est totalement inexistante;
5- j'ai pas envie d'entendre qu'il vient de comprendre le mal qu'il a pu faire pendant toutes ces années d'ivresse;
6- j'ai peur de ce qu'il va avoir réalisé pendant ces quelques jours de sobriété et mais encore plus peur de ce qu'il ne réalisera jamais;
7- j'ai tu vraiment envie de recevoir un petit cours sur "comment être le principal allié du nouveau sobre"?
8- je suis de mauvaise foi, littéralement!

Pourquoi je m'y rends? Parce que si Papa Moderne rechûte après que je ne sois pas allée le voir en thérapie, il va jouer de culpabilité pour me faire sentir cheap de ne pas y être aller...
[Nanie, tu te demandais où j'avais appris à culpabiliser mon entourage avec tant d'adresse? Ben, c'est en regardant Papa Moderne à l'oeuvre... ]

Finalement, je ne rêve plus au 26. La lumière au bout du tunnel n'était qu'un train! Croisons les doigts et pensons au 29, prochaine journée de réel congé!

lundi 17 décembre 2007

les dernières nouvelles de l'homme qui rôde

L'homme qui rôde a cessé de rôder. En effet, il a cessé d'errer dans mon entourage pour s'y arrêter, pour apprécier ce que j'ai à lui offrir. L'homme qui rôde fait officiellement partie de ma vie. L'homme qui rôde devient sous ma plume l'homme qui m'accompagne. Quel bonheur de partager des moments, des émotions, un chemin avec lui! Qui sait où cette route nous conduira?!? Pas à pas, je savoure simplement de chaque seconde de cette route où tout est possible...

dimanche 16 décembre 2007

biscuit chinois

J'ai parlé lors de mon dernier billet du repas à la cafétéria asiatique... Mais j'avais oublié de vous partager ma joie de découvrir dans mon biscuit chinois ce petit papier:


Peut-être que je vais enfin avoir le poste tant convoité? Croisons les doigts ensemble!

samedi 15 décembre 2007

en retard, mais publié!

Jeudi soir, soirée de filles au centreville.
Premier arrêt: la cafétéria asiatique. Premier repas de ma vie mangé entièrement à l'aide de baguettes! c'est meilleur pour la ligne, parce que quand tu n'as plus vraiment faim, finir ton assiette est une tâche insurmontable...
Deuxième arrêt: le spectacle de 3 gars su'l sofa. J'adore lorsque la musique fait naître des sourires et on peut dire que les 3 gars réussissent ça à merveille! Avant le show, j'ai payé ma dette à Coloc, qui avait acheté les billets. Je me suis alors faite attaquer par le billet de 20$. Il a sauté sur ma jointure et y a fait jaillir le sang... Je ne pensais jamais m'infliger une coupure avec de l'argent... On aura tout vu. Durant le spectacle, je me suis tout d'un coup sentie vraiment vieille... Deux jeunes adultes, peut-être pas tout à fait majeure encore, parlait, pour ne pas dire criait, entre et pendant les chansons. On se serait cru dans un bar. Le pire c'est qu'elles avaient l'air d'apprécier le show, mais ne semblaient pas réaliser qu'elles n'étaient pas seules devant leur télé... J'ai franchement pensé à les assommer, voire à les tuer, mais j'ai finalement tapé sur l'épaule de la frisée pour lui demander si je les dérangeais lorsque j'essayais d'écouter. Elles se sont un peu calmées, à la limite du tolérable... peut-être que je suis devenue une vieille grincheuse? À la sortie, j'ai croisé un vieil ami. Il m'explique tout bonnement qu'il ne va pas très bien, qu'il a été arrêté durant la journée et qu'il a donc donné son dernier cours avant 2008. J'ai finalement compris qu'on ne parlait pas ici d'arrestation, mais bien d'arrêt de travail. Ce cher M. c'était quelque peu prévisible... quand tu es prof et que le seul temps de l'année où tu arrives à avoir une vie c'est l'été, parce que durant l'année scolaire, tu entres à l'école à 8h et que tu en ressors jamais avant 21h... Contente quand même de l'avoir revu.
Puis, dernier arrêt: la maison, mais tout juste avant, le trajet de retour. À pied dans les rues du centreville avec Coloc, ça peut devenir dangereux. Bien, c'est que selon la théorie d'un ami, écrapoutir des grandes femmes sveltes avec des gros seins, ça donne encore plus des points que des personnes âgées avec des cannes. Et comme Coloc cadre amplement avec la première description, on a failli se faire écrapou! Et on a tellement ri de mon lapsus qu'on a frôlé mourir de rire...
Belle soirée, j'en ai mal aux joues!

mardi 11 décembre 2007

quand percer la brume est une deuxième nature

La brume m'éclaire... J'aime la sensation d'être dans un nuage. La sensation que tout le monde voit que je suis dans ma tête. La sensation que seul le soleil peut me sortir de ma réflexion. Quand cette brume s'accompagne d'un temps glacial et laisse sa trace sur les branches des arbres et sur l'herbe, je jubile. Bien, vous me connaissez tout de même, je jubile si je n'ai pas à sortir...

dimanche 9 décembre 2007

plainte contre Dame Nature

Chère Dame Nature,
C'est avec regret que je me dois de vous écrire ce billet. J'ai fait une rapide vérification du règlement et je peux présentement confirmer que vous êtes en infraction. Je réalise aussi qu'il y a déjà quelques mois, vous avez brisé les règles du raisonnable. J'imagine que vous testez les limites? Bien, sachez que je vous ai vue et que je vais porter plainte à votre supérieur immédiat, Thor. Le règlement enfreint? Celui des saisons! L'hiver s'étend du 21 décembre au 21 mars! Alors, comment pouvez-vous expliquer la neige d'avril dernier et celle qui nous tombe dessus depuis quelques semaines? Un peu d'ordre, s'il vous plait! Les règles existent pour être respectées! Quand l'hiver sera des nôtres, au moins on aura une bonne raison de chialer contre lui! D'ici-là, remballez-moi toute cette neige!
Cendrillon Moderne,
qui rêve déjà au vert tendre des bourgeons nouvellement éclos.

vendredi 7 décembre 2007

incapacité temporaire

Le syndrome de la page blanche me hante.
J'ai envie de vous parler de l'homme qui rôde, qui rôde toujours. Je ne trouve pas les mots. J'aimerais partager avec vous le fait qu'il a quitté mon lit depuis moins de 4 heures et que s'il faisait signe maintenant pour me dire que finalement, il a pris congé et qu'il veut partager quelques heures supplémentaires en ma compagnie, je laisserais ce texte en plan pour aller le rejoindre, où qu'il serait. Vous parler de son sourire, de sa main dans mon dos, de sa peau, de chacune des parties de son corps, à vrai dire, qui sont projetées sur l'écran de mes souvenirs. Vous demander si la nostalgie ça doit impliquer un souvenir lointain? Vous expliquer que je me sens nostalgique d'un souvenir vieux d'un peu moins de 4 heures... Vous dire que j'ai peur, peur de trop bien comprendre ce qui se passe dans sa tête. Peur, parce qu'hier, à distance, sans l'intonation de sa voix, j'avais détecté la tension dans son être, alors que lui en a pris conscience qu'en arrivant dans mon monde. Peur parce que, tout le temps qui s'est écoulé entre le moment où j'ai détecté cette tension et le moment où il est arrivé chez moi, j'ai scénarisé les pires histoires de déception à 1$. Vous dire que chaque mouvement de l'homme qui rôde ralentissant la course de notre relation me terrorise.
J'ai aussi envie de vous donner des nouvelles de Papa Moderne, qui entre en désintox ce dimanche. Vous dire que j'y crois plus ou moins. Vous expliquer la culpabilité que je ressens chaque fois que mon esprit en arrive à la conclusion que pendant le temps où il va être là-bas, je pourrai écouter les nouvelles sans craindre que le chauffard récidiviste d'alcool au volant qui a frappé une fillette au coin d'une rue, se soit lui. Vous confier que depuis une quinzaine d'années, j'attendais avec impatience le moment où il s'avouerait alcoolique et que maintenant que c'est fait, bien je ne ressens aucun soulagement, aucune euphorie, je ne ressens rien. Vous avouer que je pense que je n'ai plus de coeur, plus de coeur pour lui.
J'aimerais être capable de vous parler de mes amis et collègues de travail que j'apprécie tant. Ceux que je n'ai pas beaucoup vu cette semaine, étant donné la tempête et le travail qui m'enterrait. Vous parler de mon coéquipier qui arrive aisément à faire sortir des confidences de toutes huîtres refermées sur elles-mêmes. Vous parler de la spécialiste en contrôle conjugal qui prend en pitié les hommes contrôlants qui, finalement, ne l'ont pas facile. Vous parler de la secrétaire au grand coeur, qui est sans doute le femme la plus positive que j'ai jamais rencontrée. Vous parler de l'infirmière de l'esprit qui ne fait que passer, avec son sourire plein de sous-entendu. Vous parler du grand boss dont, faut le voir pour le croire, le médecin traitant semble avoir enfin trouver la dose optimale de Ritalin. Vous parler du moyen boss qui se magasine un burnout à une vitesse folle. Vous parler de la petite boss que revient d'un congé et qui, avec le pas de recul qu'elle a pris, semble trouver les situations plus ironiques que décevantes. Vous parler de mon milieu de travail où la folie voisine la sagesse et où les fous ne font pas tous partie de la clientèle.
J'aurais aimé trouver les mots pour vous parler de chacun de ces sujets, mais j'en suis incapable.

lundi 3 décembre 2007

je m'demande...

Martin Léon chante Je m'demande. Moi, je ne chante pas, mais je m'demande...
je m'demande à quoi tu penses
je m'demande à quoi ressemble ton monde idéal
je m'demande à quoi tu rêves
je m'demande à qui tu rêves
je m'demande ce qui se passe dans ta tête lorsque tu lis mes paroles
je m'demande ce que l'idéaliste en toi crie lorsque tu choisis d'essayer
je m'demande ce que tu veux
je m'demande ce qui te touche
je m'demande si tu crois que je pourrais un jour combler tes attentes
je m'demande si tu es bien dans mes bras
je m'demande si tu sais ce que tu fais
je m'demande si tu crois en nous
je m'demande quel est ce questionnement que je fais naître dans ta tête
je m'demande quels mots te feront sourire
je m'demande quel signe du destin attends-tu
je m'demande quel temps j'occupe dans ta pensée
je m'demande...
je m'demande si je veux vraiment savoir.

samedi 1 décembre 2007

soirée bizarre

Coloc et moi avons passé la soirée au Centreville. Au menu: repas chez Angéline et spectacle de Tricot Machine.
Nous avions choisi de se rendre chez Angéline, pour ne pas brusquer la routine de Coloc. En effet, depuis maintenant trois semaines, Coloc soupe chez Angéline le samedi soir. Il est vrai que la bouffe y est sucullente. L'ambiance visuelle est extraordinaire; on se croirait vraiment dans une rue d'Italie. Mais vraiment, je n'ai jamais entendu une aussi bonne musique! À quand le disque de compilation Angéline? C'est donc en écoutant Don't worry, be happy et en mangeant mon entrée de raviolis frits que le fou rire m'a prise. Ça, c'est de la chanson à texte, tout ce qu'il y a de plus italien! Coloc, qui a l'oeil sur un serveur de la boîte (ah! c'est pour ça qu'on se retrouve à chaque fois dans ce restaurant là!?!), est déçue de voir que c'est une serveuse qui vient s'occuper de notre table. Comme le fameux serveur se montre, j'encourage Coloc à monter sur la table pour attirer son attention. C'est à ce moment que notre serveuse nous a montré sa vraie nature: possessive! Voyant que Coloc lorgnait vers le fameux serveur, elle s'est empressée de nous offrir un café (pas de dessert par contre). Elle nous a apporté un café qu'elle nous a décrit comme le seul café sucré au menu (1- le fameux serveur a servi la semaine dernière un café ben plus digne de ce nom à Coloc, 2- je ne sais pas ce qu'elle lui trouvait de sucré au café, à part la crème fouettée, qui par définition est plusss grasse que sucrée). Le café était accompagné de notre facture! On a vraiment eu l'impression qu'elle avait besoin de la table! Puis là, elle nous a effrontément démontré qu'elle avait le contrôle en ne venant pas nous faire payer. Coloc en a profité pendant qu'elle avait le dos tourné et que le fameux serveur était à la caisse pour se joindre à lui et payer par carte. La serveuse lui a irrespectueusement dit d'attendre son tour. Elle est ensuite venue me faire payer et nous a délivrées de ses propres griffes. Malheureusement, pas d'invitation pour un québécois entre Coloc et le fameux serveur... Il va falloir y retourner!
Direction le spectacle! En première partie, Philémon Bergeron-Langlois: chaussures remarquables, à l'aise sur une scène (les chaussures, pas l'homme). Chansons à texte (pour vrai cette fois-ci), sans censure (demandons un rappel de la toune où il est question de manger mon corps et que dire de celle où il dit vouloir se frotter). Vraiment, un malaise planait dans la salle. Puis, Catherine et Matthieu ont pris le plancher. Piano, voix, cymbales. Le bonheur a envahi le coeur des spectateurs. Un bon spectacle, trop court! Un antidépresseur naturel!
En conclusion, c'est le coeur joyeux et rieur que Coloc et moi sommes revenues à la maison (sans mini-disque de Philémon, parce que tous vendus avant que nous ne revenions des toilettes).

décret officiel

Nous, soussignés, décrétons officiellement ce jour du 1e décembre Jour du Sapin.
Au programme des festivités : musique d’ambiance, boules de toutes sortes, sapin et lumières!



Mélamine
Cendrillon Moderne

P.S. : Pour apposer votre signature, envoyez-moi un commentaire et j’ajouterai votre nom avec plaisir!

vendredi 30 novembre 2007

ajout à la semaine idéale

Ajoutons à cette semaine idéale:
- le poste tant convoité enfin affiché;
- qu'un dollar déposé dans la boîte à déception;
- un jeudi soir "cuillère et Jack Bauer";
- une semaine de travail très occupée, mais enfin terminée;
- un vendredi soir d'immersion dans la peau d'un pilote de course, en compagnie de l'homme qui rôde.
Vous ai-je dit qu'au cours de cette semaine, j'ai vraiment été comblée?

mercredi 28 novembre 2007

hier, méchant mardi!

Soirée de hockey! Invitée à me joindre à l'homme qui rôde et ses amis, c'est tout sourire que j'accepte! En bonne ex-ébéniste, une dose de testostérone ne me fera pas de tord!

Ah, les gars!
Ça parle de hockey, des vrais gérants d'estrades: Koivu, y devrait pas être capitaine, pis y devrait pas être sur le premier trio non plus... [bla, bla, bla]
Ça parle de chars: la Chevrolet 1967 du gars, ben elle était comme une neuve, pis en plusss y avait une Mustang de la fameuse année où y'ont fait les plus belles Mustang du monde! Comment arriver à suivre quand dans ta tête, la voiture idéale c'est une Echos? [bla, bla, bla].
Ça parle de voyages: un vrai là, traverser la frontière, rouler pendant des heures pour mettre une voiture qui ne roule plus sur une remorque et la ramener au Canada, tout ça avec une fillette braillarde sur le dos, c'est pas de la tarte! [bla, bla, bla]
Ça parle des ex: T'sé Jos, quand t'étais avec celle qu'y'avait pas de seins. Vraiment, elle était jamais à son avantage! Tu te souviens quand je t'ai envoyé une photo des seins de celle avec qui j'étais, juste pour te montrer tout ce que tu manquais à ce moment là? [bla, bla, bla]
Ça parle de filles: les filles aux États, j'en avait mal au cou! Pis t'sé la blonde de l'autre qui n'arrête pas de le tromper, une vraie cochonne! [bla, bla, bla]
Ça parle des chums qui ne se sont pas pointés: t'sé l'gars qui dit rien quand sa blonde le trompe parce que de ne pas réagir ça a plus d'impact, ben selon moi, c'est pas une bonne stratégie! [bla, bla, bla]
Ça parle même de perdre du poids: -J'ai perdu 13 lbs! -Déjà? C'est trop vite! Tu vas les reprendre! -Ben non, pis en plus, là ma blonde commence a être complexée parce qu'elle, elle en a pas perdu! [bla, bla, bla]
Ça en perd le fil: Dis-moi, demain quand y vont me demander si c'était une bonne game, je réponds quoi?

Finalement, entre une gang de gars devant un écran plan 50 pouces, qui boivent une bière et une gang de filles, assises à table devant un bon repas, qui boivent du vin, il n'y a pas de différences!

mardi 27 novembre 2007

semaine idéale!

Depuis une semaine, ma vie se place. L'homme qui rôde me fait visiter son monde à deux reprises, un coup de klaxon qui fait réfléchir, 2 québécois tout chauds, une évaluation de rendement au travail vraiment positive, une invitation de la coloc pour Tricot Machine cette fin de semaine, la neige qui a cessé de tomber! J'ai même réussi à trouver qu'il ne faisait pas si froid que ça, ce soir... Depuis un an, il s'agit vraiment de la meilleure semaine! Faut que ça tienne!

dimanche 25 novembre 2007

les plaisirs de la chair

Soirée de folie où le décorum est demandé par l'homme qui rôde. Je me retrouve dans un univers d'inconnu et d'inconnus. Je me retrouve dans le monde de l'homme qui rôde. Je ne suis que Cendrillon, pas de Cendrillon qui accompagne l'homme qui rôde, pas de Cendrillon l'amie de l'homme qui rôde, juste Cendrillon. L'espace est restreint. Les rires sont omniprésents. Je me retrouve face à face avec l'homme qui rôde, dans un espace limité. Les regards des autres pourraient être posés sur nous, surtout que tout le monde semblait avoir un point d'interrogation au dessus de la tête lorsque j'ai été présentée. Donc, face à face dans un mini-corridor. Son corps frôle le mien, mes mains ne savent plus où se poser, ses lèvres effleurent les miennes. Nous a-t-on vus? Peu m'importe. Assise sur un banc, l'homme qui rôde à mes côtés; sa cuisse caresse la mienne. Entre nos bancs, nos mains se cherchent. Plus tard, l'homme qui rôde est assis, je me tiens debout derrière, je sens sa main chercher ma jambe. Je frôle son cou, d'un doigt, subtilement. Frisson: au diable la subtilité! Nous ne sommes que deux corps qui se désirent. Deux corps qui ne comprennent pas trop qu'un minimum de décorum serait de mise. Deux corps aimantés, qui passeront la nuit nus, loin des regards, dans un lit minuscule. Deux corps qui, au réveil, n'auront qu'une idée en tête: ne faire qu'un.

mercredi 21 novembre 2007

c'est l'hiver en Trifluvie

Ce matin, les employés de ma ville avaient délicatement laissé sur mon pare-brise une petite note. Il s'agissait d'un doux mot qui soulignait l'arrivée de l'hiver. Peut-être pensaient-ils que je suis aveugle? J'avais remarqué une petite accumulation de cette affaire blanche qui est appelée neige... Merci de tourner le fer dans la plaie en laissant un message pour confirmer que c'est l'hiver et que cette année, l'hiver durera jusqu'au 15 avril (vraiment, ça va être long). Ils m'ont aussi avisé par le fait même que, si la nuit prochaine ma voiture est à la même place, ils seront obligés de me coller un constat d'infraction. Une petite lacune, aucun lien vers une explication du règlement de stationement hivernal de la ville... Alors, histoire de vous informer si vous passez dans le coin, voici le lien manquant! Bonne journée!

lundi 19 novembre 2007

un bain de réflexion

Hier, je baignais dans la culpabilité. J'avais besoin de réfléchir à ce que je recherche et aux stratégies que j'arrive à déployer pour atteindre mon but. Le bain moussant, des chandelles, mon portable qui crache de la musique, mon MSN en mode "occupé", déccrocher de la réalité, me plonger dans ma tête, dans mon coeur.
Ce que je recherche? Sans doûte l'Amour, celui avec un grand A. Cette semaine, j'ai écris sur les multiples définitions possibles. La mienne: l'amour est un sentiment intense (impliquant souvent des papillons) qui engendre le bonheur, au contact d'une personne, d'une chose (ex.: l'amour pour un homme, l'amour de la nature). J'adhère à la théorie de C. qui veut que l'Amour ne doit pas prendre toute la place, elle doit pimenter une vie déjà bien agrémentée. Mais je crois que que certaines personnes, dont moi, préfèrent les plats plus relevés...
Je réalise que je passe des heures à surfer sur la vague de sentiments émanant d'une rencontre avec l'homme qui rôde. Puis, je me questionne: est-ce que ça s'est si bien passé que je le crois? Je me rentre dans la tête que c'était parfait. Puis là, ben, je ressens un vide. C'ÉTAIT parfait. J'ai envie de remettre ça. L'envie est si forte que je me crée de nouvelles attentes, qui ne sont pas nécessairement en lien avec l'entente prise avec l'homme qui rôde. Et je le bombarde de mon besoin, de mon envie. De son côté, il n'a pas assisté à tout ce processus et ne comprend pas vraiment que je réclâme sans arrêt une nouvelle rencontre. Il arrive à se libérer, je me culpabilise, lui ai-je tordu le bras? Puis, on se revoit et ma culpabilité s'évapore à son premier sourire. Et le cycle reprend! Je dois trouver la faiblesse dans le cycle, l'endroit où je peux faire dévier le chemin.
Voilà le fruit de ma réflexion aquatique. Je sors du bain, rapatrie mes chandelles dans ma chambre, ouvre MSN et réalise que l'homme qui rôde tente de me parler depuis une bonne dizaine de minutes. Après 2 jours de quasi harcellement de ma part, il m'offre une soirée. Et voila, le cycle recommence! J'en ai le coeur tout à l'envers...

dimanche 18 novembre 2007

mettre Paul Éluard et Jérome Minière dans un blander...

L'amoureuse

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
[Paul Éluard]

J'avais envie de partager avec vous ce texte que Jérome Minière m'a doucement chanté hier (oui, oui, juste à moi! ok, peut-être aussi aux autres spectateurs présents à la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la Culture de Trois-Rivières...).
Ça semble parler de moi... Ça veut tu dire que je suis amoureuse, moi-là?

samedi 17 novembre 2007

le paradoxe de Cendrillon

L'instabilité est mon gagne-pain. Le malheur des autres, j'ai le nez dedans 5 jours par semaine. Pour arriver à être aidante, je recherche l'équilibre dans ma vie. Je pensais aussi rechercher la stabilité.
J'ai passé 2 ans avec mon ancien-prince à lui demander un peu plus de stabilité, SVP. Tous les soirs, j'étais au lit à 20h30, à 21h je dormais. Rien ne m'exaspérait plus que de me faire réveiller; il m'importait peu que le réveil soit dû à une montre parlante, à un gars saoul ou à des bizous. Tout était réglé au quart de tour, le moins de surprises possible, j'aime pas ça les surprises dans ma vraie vie... Je travaille dans la surprise, c'est assez! Je recherchais du bonheur dans la stabilité.
Puis, me voilà seule. J'ai perdu toute discipline de vie. Je me couche à toutes heures, j'espère me coucher tard ou être réveillée par un appel aguichant. Je suis déçue de dormir seule et ainsi de minimiser toutes chances de me réveiller au milieu de la nuit dans la chaleur d'un autre corps. J'ai jusqu'à passé une nuit blanche volontaire, ce qui exaspère encore l'acolyte avec qui je me trouvais. Je me surprends à désirer une invitation à la dernière minute et je force le destin en semant moi-même des offres inattendues. Puis, je me tape l'insomnie matinale de la fille navrée de ne pas avoir obtenu de réponses à ses offres. Je deviens folle? Possible. Une chose est certaine, j'introduis de la folie dans ma vie... une douce folie!

jeudi 15 novembre 2007

comment passer d'une excellente humeur à une humeur maussade, en quelques étapes faciles!

1-Perdez du poids;
2-Laissez-vous complimenter pendant une semaine par tous et chacun;
3-Réalisez subitement que vous appréciez vraiment votre travail, vos collègues, vos amis, votre famille, l'homme qui rôde;
4-Prenez conscience de votre bonne humeur, goûtez-la bien;
5-Faites confiance à la vie et allez magasiner;
6-Comme vous êtes d'une superbe humeur, visez l'impossible: trouver un costume de bain qui vous ira comme un gant, en plein mois de novembre;
7-Réalisez que les grandeurs de costumes de bain, c'est vraiment relatif (le 14 bloque au genoux, le 16, vous ne le remplissez pas... et ce, même s'il s'agit de la même compagnie);
8-Faites préférablement plusieurs magasins, pour vous déshabiller / habiller le plus souvent possible;
9-Préférez le magasin où les vendeuses fuient, pour s'assurer que vous deviez vous rhabiller pour aller chercher une autre grandeur;
10-Assurez-vous que les cabines d'essayage sont munies de néons blancs qui mettent en valeur les imperfections de la peau;
11-Revenez penaud à la maison, sans costume de bain et écoutez les bruits ambiants de la coloc qui s'amuse avec un toyboy...

mercredi 14 novembre 2007

je rêve...

Je rêve de ne plus vivre dans un pays froid. Je rêve d'un appartement dans lequel il y a un thermostat par pièce. Je rêve d'une douche dont le premier jet d'eau est chaud. Je rêve d'un système de chauffage de gel douche et de shampoing. Je rêve d'une greffe d'un chaleureux sac magique entre mes omoplates. Je rêve d'un prince qui réchauffe mon lit de ses caresses. Je rêve... à cette heure, c'est normal de ne pas être tout à fait réveillée, non?

mardi 13 novembre 2007

maman Bastringue

Il y a déjà quelques semaines que je pense à vous parler de ma mère. Mais je ne sais pas trop sur quel ton le faire. Je l'aime bien ma mère. Voici l'anecdote du moment où j'ai compris à quelle genre de mère j'avais à faire, ça va vous aider à comprendre:

Je devais avoir 3 ou 4 ans. Ma mère me donne le bain et comme à chaque fois, elle enlève sa montre pour ne pas la briser. Lorsqu'elle me sort du bain, elle me met mon pyjama et me demande où j'ai caché sa montre. Honnête, je lui dit que je ne lui ai pas touché. Elle continue, elle veut vraiment savoir où j'ai caché la fameuse montre. Je répète que je ne lui ai pas touché, mais ma mère me dit d'arrêter de mentir et de lui dire immédiatement ce que j'ai fait de la montre. Alors, un éclair de génie, si je lui donne un endroit où la montre pourrait être, elle va me laisser tranquille! "Elle est dans ma chambre, ta montre." Ma mère m'amène de force et me demande d'être plus précise:
-Où?
-Dans le garde-robe.
Elle ouvre la porte et demande encore des précisions.
-Sur la tablette, en haut...
Elle quitte la chambre, va chercher une chaise pour grimper. La main sur la tablette, elle ne trouve pas et demande encore des précisions...
-Dans la boîte qui est sur la tablette.
C'est à ce moment et à ce moment seulement, alors qu'elle est sur la pointe des pieds pour joindre le couvercle de la boîte qu'elle me demande comment j'ai fait pour monter si haut (je vous le rappelle, j'ai 3 ou 4 ans).
-J'ai mis un banc de cuisine sur une chaise.
Et là, elle a compris que je n'avais pas touché à sa montre. Elle a retrouvé sa montre sur le rebord de la fenêtre, exactement où elle la laissait tous les soirs avant de me donner mon bain.


J'ai donc une mère un peu naïve... On pourrait lui faire croire à peu près n'importe quoi, sans problème! Sauf en lien avec son travail. Ma mère a un travail très technique. Elle nous en parle souvent. Au travers des termes indéchiffrables, il faut comprendre par nous-même si la collègue a fait ce qu'il fallait ou si elle aurait pu faire une gaffe monumentale...
Ma mère est la seule personne de mon entourage qui croit fermement que j'ai un talent en informatique... Il faut dire que j'arrive, contrairement à elle, à penser que lorsque l'ordi refuse de s'allumer, c'est peut-être qu'il n'est pas branché... Elle a aussi une grande difficulté face à son vidéo/DVD, à sa télévision et à sa télécommande...
Ma mère est la benjamine d'une famille nombreuse. Elle dit qu'enfant elle avait de la difficulté à saisir qui était sa mère... Elle est toujours mêlée dans les liens de famille:
-Tu as vu, toute la famille Tremblay s'était donné le mot pour être présent au salon mortuaire...
-Maman, la femme du défunt, c'était une Tremblay, c'est normal qu'ils étaient tous là!
Ma mère peut paraitre tête en l'air. Elle peut oublier pendant trois semaines d'acheter de la moutarde, mais elle se reprend! Les quatre semaines suivantes, elle en achète! On a déjà eu trois jambons de Pâques dans le congélo...
Elle a le cœur grand. Elle est toujours prête à aider. Elle est franchement fière de ses filles. Elle nous aime sans compter. Ce qui pose problème: aucun homme n'est digne d'aimer ses filles. Même ma coiffeuse, qui est aussi la sienne, m'a gauchement dit l'autre jour de ne pas attendre que ma mère aime un de mes princes, parce que ça n'arriverait pas...
Ma mère est attachante. Ces petits travers la rendent humaine. Je l'aime bien ma mère!

P.S.: @ C.: j'ai pas eu besoin de ton aide finalement... faut croire que la nuit porte conseil! Mais, si tu veux quand même un paiement, tu n'as qu'à faire signe ;-)

lundi 12 novembre 2007

l'amour c'est les papillons et autres définitions

Il y a quelques semaines, dans un moment de panique, j'ai demandé à mon ami Phil ce que c'était l'amour. Après une discussion enflammée, qu'une seule conclusion: l'amour c'est les papillons.

Depuis cette discussion, dès que j'ai deux minutes de solitude avec un dictionnaire, je me précipite sur le mot amour, pour en comprendre le sens... Les amis et les citations d'inconnus et de plus connus sont aussi sources de réflexion, voici donc un collage de ce que j'ai trouvé:

Le Robert dit que l'amour c'est une disposition favorable de l'affectivité et de la volonté à l'égard de ce qui est senti ou reconnu comme bon, diversifiée selon l'objet qui l'inspire.

Le Petit Larousse dit que l'amour c'est un sentiment très intense, un attachement englobant la tendresse et l'attirance physique, entre deux personnes.

Antidopte dit que l'amour c'est un sentiment, un attachement intense qui lie deux êtres, basé à la fois sur la tendresse et l’attirance physique.

The American Heritage dictionnary dit que love is a deep affection and a warm feeling for another. (Traduction libre: l'amour est un attachement profond, un chaleureux sentiment pour une autre personne)

Le Dictionnaire inutile... mais pratique de Michel Lauzière dit que l'amour c'est le seul sentiment assez profond pour qu'on tombe dedans.

Josée, une amie et collègue, me dit que l'amour c'est une complicité entre deux êtres. Elle ajoute tout de go que dans une relation amoureuse, on ne ressent pas le besoin de se demander ce qu'est l'amour.

C. dit que l'amour c'est le glaçage qui complète la gâteau de la vie.

Monsieur l'adulte et bpco disent ici:
c'est peut-être ça, l'amour[...] : un visage qui se multiplie, alors qu'on est seul.

L'amour c'est un mot de cinq lettres, trois voyelles, deux consonnes et deux idiots. [auteur inconnu]

L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas. [Jacques Lacan]

L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art. [Paul Morand]

L'amour c'est être toujours inquiet de l'autre. [Marcel Achard]

Le véritable amour c'est quand le silence n'est plus gênant. [Jean-Jacques Goldman]

L'amour, c'est d'abord aimer follement l'odeur de l'autre. [Pascal Quignard]

L'amour, ce n'est pas faire des choses extraordinaires, héroïques, mais de faire des choses ordinaires avec tendresse. [Jean Vanier]

De toutes ces définitions, je préférais celle de Phil (l'amour c'est les papillons), qui selon moi était l'expression la plus palpable. Puis, il y a quelques jours, C. m'a naïvement avoué qu'il n'éprouvait pas de papillons pour la personne avec qui il passe d'incalculables heures de nudité et de complicité. Sans le savoir, il est venu chambarder en moi un travail de réflexion complet. Mais, c'est quoi l'amour au juste?

vendredi 9 novembre 2007

un apaisant sourire

Il faut, à tout prix, que ce sourire s'imprime à tout jamais dans ma mémoire... Ce sourire qui me dit que tout va bien. Ce sourire rassurant. Ce sourire aux yeux brillants. Ce sourire qui dit: "t'inquiète pas". Ce sourire qui s'approche du vrai bonheur. Ce sourire directement du 7ème ciel. Ce sourire serein. Ce sourire profitant du moment. Ce sourire qui en attire un autre. Ce sourire enchanté. Ce sourire ensorcelé. Ce sourire qui calme mon insécurité. Ce sourire qui me donne envie de fondre, comme neige en avril. Ce sourire, si... souriant!

jeudi 8 novembre 2007

un acrobatique équilibre

Le temps me manque! Ça fait deux semaines que je suis revenue de vacances et je réalise que si je continue à cette vitesse folle, je ne tiendrai pas le coup! C'est peut-être aussi le changement d'heure qui me rentre dans le corps? Ou le fait que j'ai réduit mes heures de sommeil depuis que je suis célibataire? Ou bien le manque d'heure d'ensoleillement? Le stress engendré par l'instabilité au travail? La fatigue reliée à une atroce souffrance? Le coup de rame de trop? Toutes ces réponses?
J'ai pris l'habitude de m'occuper de moi. Lorsque le stress me prend, je cours en massothérapie, j'achète des disques, des livres, je prends des bains, j'allume des chandelles... Tout y passe!
Il faudrait que je trouve l'équilibre parfait entre vie professionnelle, sociale, amoureuse et familiale; c'est pas facile! Pour l'instant, je rêve à ma prochaine journée de congé, c'est-à-dire lundi... c'est loin!
Quelqu'un aurait la recette secrète pour trouver l'équilibre parfait?

dimanche 4 novembre 2007

tout ce que je veux, c'est... quoi déjà?

Deux façons de voir la vie, deux modes de vie, deux modes d'amour...

1-Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est,

Toute ta peau,
contre mes os,
ton souffle dans mon cou,
mon pouls copie ton pouls,

Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est,

Tout nu comme un vers,

étendre ma joue,
dans le creux de ta main,
et dormir, juste dormir,

Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est,

Tutti frutti,

toutou en peluche,
toutânkhamon,
tournevis étoile,

Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est, tout.

texte d'Urbain des Bois

2- L'amour, c'est du glaçage sur le gâteau de la vie. Sans glaçage, le gâteau doit se tenir, avec le glaçage, il est juste meilleur!

texte de C, un ami moderne

Mon cerveau tergiverse. D'une philosophie à l'autre, il divague. Le vague à l'âme. Mal de mers.

samedi 3 novembre 2007

souffrances atroces

[AVERTISSEMENT: le message qui suit peut choquer les cœurs sensibles. Il contient des extraits de vomissures, de sacres et de souffrances... Nous préférons vous en avertir!]

Je me remets doucement de la pire douleur que j'aie eue à endurer jusqu'à maintenant, un vrai de vrai 10/10 de souffrance. Pour faire une histoire courte, mon gynéco m'a posé un stérilet Mirena.
Je n'ai pas eu droit à l'anti-douleur habituel, parce que l'anti-douleur a un drôle d'effet sur ma personne. En effet, la dernière fois que j'ai pris le remède, les personnes de mon entourage m'ont tout d'un coup semblé différentes. Ils parlaient vite, très vite, changeaient de sujet avant que j'aie eu le temps d'intervenir. Ils marchaient vite, très vite, impossible de les suivre. C'est lorsqu'ils ont parlé de bouffe que j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Le cœur a voulu me sortir par la bouche. Je me suis précipitée aux toilettes et j'ai vomi tout mon déjeuner sur le plancher.
Alors, pas de Naproxen pour moi! Le gentil médecin m'a demandé d'ouvrir les jambes et m'a fait souffrir! Il me criait de ne pas me crisper!

-Christ, ça s'appelle un réflex et ça ne se contrôle pas! J'ai mal, tu me martyrises l'utérus!
-Je ne te chicanes pas là, mais si tu ne décrispes pas, ça va faire plus mal!
-Hostie! c'est pas fini? Ça pourrait faire plus mal encore? Je vais mourir!

Il a fini sa job, j'étais tellement crispée, j'ai dû tordre le métal de sa table d'examen. J'en avais mal aux cuisses. Il m'a demandé si j'avais des crampes. Pour moi, une crampe, c'est un mal intense mais passager. J'ai donc répondu que je n'avais pas de crampes, que j'avais juste vraiment mal et ça durait. J'avais envie de pleurer. Il m'a dit qu'il voulait me revoir dans 6 semaines. Je me suis retrouvée devant la secrétaire. Ce fût plus fort que moi, je lui ai simplement dit qu'elle avait 6 semaines pour apprendre la douceur à son boss, s'il voulait vraiment me revoir! J'ai pris rendez-vous, confiante que la secrétaire, par sororité, ferait tout en son pouvoir.
Une fois sortie, je me suis dit que mourir devait faire moins mal... ça y est, je suis suicidaire! À la maison, j'ai réalisé que dans mon cerveau, le centre de la douleur côtoie mon thermostat interne. J'avais les pieds et les mains gelées. À chaque mouvement de mon corps, la chair de poule montait sur ma peau. Mes dents claquaient. Deux douillettes, des bas, un drap, une couverture de flanelle: c'était pas assez pour me réchauffer! 2 Advils au 4 heures. J'avais soif, mais mon verre d'eau n'étant pas du bon côté du lit, je me suis retenue. Me tourner m'aurait fait trop souffrir! Dans la soirée, les crampes se sont espacées [ce que la chaleur humaine peut avoir comme effet!]. Ça faisait mal par intermittence. Puis cette nuit, ça s'est calmé. Aujourd'hui, j'ai eu une dizaines de crampes. Le mal disparait. Mais je suis rancunière! Si je croise de motard de l'autre jour, je m'informe du prix de la souffrance... Ça peut coûter combien pour faire souffrir un gynéco???

jeudi 1 novembre 2007

la boîte à déception

Chez moi, trône au milieu du salon, une boîte cylindrique. Cette boîte semble anodine. Pour un oeil non-averti, elle fait partie de la décoration. Mais cette boîte a un nom: la boîte à déception. En fait, c'est un entrepôt. Chaque fois que je vis une déception, j'y entrepose 1$.
Mon ancien prince appelle me croyant assez naïve pour le croire encore une fois? 1$!
Mon boss fait comme si je n'existais plus durant une réunion d'équipe? 1$!
Je passe à tous les jours sur le site d'un ami pour lire ses nouveaux textes et apprends qu'un texte dort chez lui, sans qu'il ne le publie sur le fameux site? 1$!
Papa Moderne appelle après l'heure convenable? 1$!
Toute déception, peu importe son ampleur équivaut à 1$. Lorsque l'ancien-prince a "gentiment" dit à ma mère que "le repas qu'elle avait préparé, juste de le humer, il en avait la nausée", la déception fût titanesque, mais je fût bien obligée de ne mettre qu'1 petit $ dans la boîte...

Vous vous demandez ce que je fais de tous ces 1$? Et bien, je me paie la traite! Ce soir, je suis allée voir, mais surtout entendre Renan Luce à la maison de la culture. Merci spécial à l'ancien-prince: tu sais, il y avait beaucoup de toi dans l'acquittement de ce billet de spectacle!

mercredi 31 octobre 2007

journée costumée...

Ce matin, idée de génie, je vais me dessiner un chat noir sur une joue, après tout c'est pas tous les jours l'Halloween! Dix minutes plus tard, j'ai trouvé un modèle sur internet. Je pense à la beurasse que je vais devoir nettoyer si je rate mon coup, regarde l'heure, finalement, je ne le ferai pas. J'enfile quand même un chandail orangé, histoire de pouvoir me camoufler dans un tas de citrouilles!
Au travail, des bambins de la garderie passent fièrement dans chaque bureau pour amasser des friandises, trop cuuuuuuute!
Après le travail, pleins d'enfants sillonnent les rues: des vampires, licornes, fleurs, pirates, poignardés, meurtriers... ils ont de l'imagination ces enfants! C'est la fête, ils sont tous sourires! Oublier, l'espace d'une soirée, leurs malheurs, manger des friandises jusqu'à la nausée, profiter de papa qui a pris congé et les suit sans broncher de maisons en maisons!
Même les adultes sont déguisés! Ils ont mis le paquet! Mention honorable au motard qui a dû mettre beaucoup d'énergie à coudre sa patch Hell's Angels au cuir de sa veste. En ex-scoute, je connais le travail demandé pour coudre un badge. Comme nous sommes côte à côte sur un pont, à basse vitesse, j'arrive à lui faire signe, histoire qu'il comprenne mon appréciation! Erreur, c'était peut-être pas un déguisement finalement!
Une chance que j'ai mis mon chandail orangé, à la sortie du pont, j'ai trouvé un tas de citrouilles pour me camoufler, d'où je vous écris ce soir...

lundi 29 octobre 2007

comment j'ai fait pour oublier un tel délice?

Il y a quelques semaines déjà que j'ai acheté le seul livre de Matthieu Simard qui ne faisait pas encore partie de ma collection. Depuis tout ce temps, il trainait dans le salon attendant que j'aie un peu de temps pour l'ouvrir.
Le premier livre de cet auteur que j'ai eu entre les mains était Échecs amoureux et autres niaiseries. Je l'avais choisi par hasard, à cause du dessin sur la couverture. Je l'avais dévoré. Puis, il est tombé dans l'oubli. Cet été, à la sortie de Llouis qui tombe tout seul, je me suis rappelé du Matthieu avec 2 T. J'ai eu l'air un peu folle, chez le libraire, à demander le livre dont le personnage principal s'appelle Llouis, avec 2 L, écris par un certain Matthieu, avec 2 T. Mais le commis m'a simplement souris et dirigé jusqu'au bon rayon. J'ai dévoré Llouis. La faim toujours inassouvie, j'ai acheté Douce moitié, que j'ai aussi lu d'un seul trait. Puis, Matthieu est tombé dans mon oubli. Vaguement, dans mon esprit, vivait l'image d'un autre roman, parlant de hockey, mais rien de plus net. Sur un coup de tête, entre deux disques, il y a quelques semaines, j'ai acheté ce roman Ça sent la coupe. Quoi de mieux pour se mettre dans l'esprit de la nouvelle saison? Je l'ai ouvert aujourd'hui. Verdict? C'est comme retrouver un ami d'enfance, avec toutes les qualités dont on se souvenait, mais en plus mature! Moi qui cherchais quelque chose pour m'occuper l'esprit... Le livre sera trop court! Cependant, en surfant, je suis tombée sur son blogue. Du Matthieu Simard plein mon écran, OUFFF!
Ma mère voulait savoir ce que je veux pour Noël... Ben maman, je veux Matthieu Simard, assis dans mon salon! Ben quoi? Il irait bien avec la déco, non?

dimanche 28 octobre 2007

faisons un toast!

Ceci est un toast à nous.
Pour l'homme qui nous a.
Pour les loosers qui nous avaient.
Et les gens chanceux qui vont nous rencontrer !
Texte publié par Douce

Réflexion de Cendrillon:
Un toast pour nous, les femmes, pour notre vécu collectif, pour notre sororité, pour nos luttes, pour notre hypocrisie, pour notre naïveté, pour notre instinct.

Un toast pour l'homme, qui comme un pêcheur m'a ferré, mais qui semble se demander ce qu'il va bien pouvoir faire du poisson, le vendre, le donner, le remettre à l'eau, lui laisser la vie sauve ou en faire des filets exquis? Pour le désir qui naît en moi à ta pensée, pour l'apprentissage de laisser aller, tu vas m'aider?

Un toast pour mes ex, dont le dernier qui appelle toujours dans un espoir chimérique d'un retour en arrière. Pour ceux qui m'ont appris tout ce que je sais, formée à la réalité. Spécialement pour le magicien, qui est devenu une légende. Petite pensée aussi pour ceux qui vont s'en vouloir à jamais de m'avoir laissée partir, désolée pour vous, c'est trop tard.

Un toast pour les chanceux, ceux qui sauront comprendre à qui ils ont affaire. Ceux qui, sans jugement, sans questionnement, laisserons aller et m'amènerons dans leur chute.

Un toast à l'Espoir, voilà tout!

mémoires d'une canoteuse insomniaque

C'est la deuxième fois cette semaine. Deuxième fois que je me réveille la nuit, incapable de me rendormir. La première fois, j'ai mis ça sur le dos de la lune. Lorsqu'elle est pleine, elle a le dos large. Aujourd'hui, je réalise que je ne suis pas en paix. Mon rêve me fait réfléchir.

Je suis dans un canot. La rivière est calme. Je pagaie. On zigzague un peu. Je me retourne pour réaliser que mon partenaire-canoteur est confortablement calé et profite de la promenade pour se faire griller. Son aviron est sec. Il jette de furtifs coups d'œil aux autres embarcations. Il recherche une rameuse: celle qui aurait une technique irréprochable, celle qui, d'instinct ramerait à l'unisson avec lui, celle qui connait l'itinéraire par cœur. Moi, je panique. J'ai peur de perdre ma place. J'ai envie de ramer encore plus fort, pour démontrer ma valeur. Plus je rame, plus on tourne en rond. J'ai peur de me retrouver à l'eau. Peur que le courant ne m'amène pas où je veux aller. Peur de me noyer. Il a l'air si zen, ne réalise même pas ma panique: comme si sans moi, le courant l'amènera quand même dans le bonne direction. Il faut que je me parle.
"Laisse aller la rame, rentre-la dans le canot. Tu portes un VFI, tu ne peux pas te noyer. Tu as de l'expérience. Profite du soleil qui te réchauffe. Il fait si beau, trop beau pour se faire suer! Quand tu en auras assez, que le canot prendra l'eau ou qu'il n'ira plus où tu le veux, tu nageras jusqu'à la rive. Profite de la ballade, elle pourrait te mener plus loin que tu ne le penses. Laisse aller. Après la rivière, il va y avoir le fleuve, puis le golfe, puis l'océan. Quand tu ne voudras plus faire partie du voyage, tu demanderas simplement à débarquer."
Il faut que je me parle, sans cesse. Je suis comme ça, insécure de nature. J'ai peu de talent pour le plein air zen. Mais le talent, ça s'acquiert. L'important c'est d'avoir de l'intérêt et j'en ai. Cette ballade me plait, il faut juste se souvenir qu'il s'agit d'une ballade et pas d'une course! Si c'est en forgeant qu'on devient forgeron, c'est en suivant doucement le courant qu'on devient canoteur placide.

jeudi 25 octobre 2007

la famille Moderne se fait aller!

25 octobre, 22h00
Le téléphone sonne. À cette heure, qui ça peut bien être. Je vous le donne en mille: Papa Moderne. Monsieur Moderne a prit un petit coup, comme ça lui arrive parfois... Message de la plus haute importance: il va donner le dîner de Noël. Il voulait me demander s'il pouvait inviter ma mère [Notez ici que mes parents sont divorcés depuis 14 ans!]. Je lui déconseille, il conclue en disant qu'il va l'inviter. Je l'avise qu'il aurait avantage à attendre une heure plus propice. Il raccroche.
22h05
Le téléphone resonne. "J'avais oublié, je vais inviter toute la famille Moderne!" Youpie! Une raison de plus de ne pas inviter ma mère...

***

Aujourd'hui, j'ai croisé au centre d'achat une tante Moderne, son mari, son petit-fils et une cousine. Cette cousine, qui doit avoir 20 ans, a derrière elle une carrière de mannequin. Elle mesure 5pi 11po, est mince, pour ne pas dire maigre. Elle est habillée à la dernière mode. Elle a tout pour elle. Tout porte à croire que nous n'avons aucun lien génétique, sauf, l'immense craque entre les dents d'avant, dont elle a aussi hérité! Dieu merci, elle n'est pas parfaite!

***

Pour me remonter le moral, j'ai compulsé... Commande d'un disque outre-mers, achat de lingerie, de mitaines, de parfums, dégustation de québécois au torréfacteur, massothérapie, deux repas au resto avec deux amis... Une journée à moi, de moi, avec beaucoup d'amour, quoi!

le défi de mes lecteurs

Chers lecteurs, aujourd'hui, je vous lance un défi. Si vous lisez ce qui suit, c'est que vous accepter de vous y plier et vous vous engagez à laisser un commentaire.
Je me demande sans cesse qui peut bien me lire. Chose certaine, il y a des amis proches, qui subtilement ou non, glisse doucement le sujet d'une conversation vers le thème d'un de mes billets. (ex: "tu sais, ma barbe, elle a 2 semaines...", "Heille, mes chats sont pas cons, sont juste naaaiiiseux!") D'autres laissent parfois un commentaire sur le blog, sans que je ne les connaisse. Mais, qui êtes-vous vraiment?
Alors, voici le défi: vous devrez faire ce test et me laisser en commentaire votre résultat. Le test prend une quinzaine de minutes à exécuter, vous avez le temps! Si vous avez lu jusqu'ici, vous n'avez plus le choix! Si vous ne laissez pas de commentaire, j'envoie toute l'équipe du CTU Los Angeles à vos trousses!
À vous de jouer!

mercredi 24 octobre 2007

Jusqu'à quel âge est-il sain d'avoir un ami imaginaire?

J'ai un frère, Mike. Je ne vous en avait pas parlé? C'est qu'il est plutôt timide et refusait, jusqu'à maintenant, que je fasse mention de lui dans ces lignes ainsi que dans les conversations de tous les jours... Malgré le fait qu'il a aujourd'hui atteint la mi-trentaine, Mike est un joueur de tour par excellence! Il s'amuse d'un rien, profite qu'on ait le dos tourné pour serrer dans le tiroir à ustensiles les ciseaux, accompagnés du coin de la pinte de lait qu'il vient de couper. Et ça, c'est immédiatement après qu'on l'ait pris à serrer la pinte de lait vide dans le frigo. Mike dessine avec notre nièce et l'incite à élargir ses horizons artistiques sur la table et les murs. Mike laisse la lunette de la toilette levée, préférablement de nuit, s'assurant ainsi que sa prochaine victime, lumière et yeux fermés se réveille, avec les fesses sur la céramique froide ou à l'eau glaciale. Et tant qu'à y être, il vide le rouleau de papier de toilette et fait en sorte que les rouleaux neufs soient totalement inaccessibles. Chez ma mère, Mike remplit le lave-vaisselle, mais ne le fait jamais partir et évite par tous les moyens de le vider. Lorsque Mike promet de faire quelque chose à votre place, vous pouvez être certain que vous aurez à recommencer derrière lui. Mike parsème une fine poussière le lendemain de votre journée ménage, pour vous démonter philosophiquement et cruellement que tout est un éternel recommencement. Mike emprunte aussi votre chandail préféré et vous le remet taché, la journée même où vous avez une envie incontrôlable de l'enfiler.
Mike est un être attachant! Il a le dos large et sait que toute bourde peut soudainement lui être attribuée. Mike n'est pas rancunier et accepte ses tords! Mike aide grandement à l'harmonie d'une maison, parce que tout devient de sa faute. Les autres occupants sont ainsi conscients des erreurs de Mike et apprennent par le mauvais exemple.
Mike est mon frère imaginaire, inventé il y a une quinzaine d'années, en des moments difficiles. Mike a alors réussi à détendre l'atmosphère familiale et a bien sur été adopté par les autres membres de ma famille.

mardi 23 octobre 2007

hymne à la barbe de 3 jours, cette arme de séduction massive…

[Ély, ce billet-là est pour toi! Puis aussi un peu pour moi quand même!]

Que de joie de découvrir sur le visage de l'Homme la barbe de 3 jours!
Elle apporte virilité et force à celui qui la porte.
Elle impressionne par sa prestance, dans ce monde où le poil est généralement évincé par tout les moyens imaginables (pinces à sourcils, rasoirs jetables, rasoirs électriques, électrolyse, laser, crèmes dépilatoires, décolorants, cires (chaude, tiède, froide), tirage de frigo...)
Elle inspire confiance, démontrant une infime négligence, tout ce qu'il y a de plus humain!

Elle prouve que la puberté est bel et bien du passé et, du même coup, procure maturité au porteur.
Elle attire l’attention, souligne ce qu’il faut souligner, cache ce qu’il faut cacher.
Elle pique, juste un peu, comme pour s'assurer qu'on sente bien qu'elle s'attarde à notre peau.
Puis, elle est suivie d'un petit "J'aurais peut-être dû me raser!?!"

Chers hommes, je ne vous dirai pas, lorsque la barbe de trois jours est fièrement portée sur vos joues, que vous auriez dû la couper. À moins qu’elle ne soit constituée que d’une dizaine de poils! Je ne vous dirai pas non plus combien j’aime ce petit revêtement poilu. J’aurais trop peur que la barbe de 3 jours en devienne une de 3 mois! J’aurais aussi peur que cette appréciation fasse naître en vous une créativité délirante et que vous vous mettiez à la taillader en moustache, beigne, barbiche ou autres modèles poilus. Rien n’arrive à la cheville de la barbe de 3 jours. Une journée de plus et toute cette perfection disparait!

mini-réflexion sur l’altruisme

Hier, un ami m’a soumis sa réflexion sur l’altruisme : ça n’existe pas l’altruisme, si on axe sa vie sur le don de soi, c’est tout d’abord pour se satisfaire soi-même. Cette petite pensée m’a marquée. Dit comme ça, il est vrai que l’altruisme s’approche incroyablement de son antonyme, l’égoïsme. L’application de cette valeur dans une vie doit se faire en lien avec un bien-être personnel, parce que sans bien-être, l’humain décroche. Mais, n’en est-il pas ainsi de toutes les valeurs? Si je suis honnête, c’est aussi pour assouvir ma conscience!

Est-ce qu’il y a quelqu’un d’entre vous qui s’impose une valeur qui, somme toute, ne lui apporte rien?

lundi 22 octobre 2007

Papa Moderne voudrait des nouvelles

Il paraitrait que mon père veut de mes nouvelles... Il a souligné à ma sœur que la petite Cendrillon ne l'appelait pas souvent... J'sais ben pas pourquoi!

Peut-être que c'est parce que la dernière fois que je l'ai vu, pour mon anniversaire, il a tenté de me convaincre de reprendre avec mon ex?

Peut-être que c'est parce que mon ex l'a appelé pendant ce même repas pour voir si leur "plan" fonctionnait?

Peut-être que c'est parce que mon père a toujours agit ainsi? Ma grand-mère, sa mère à lui, est aussi comme cela. On marie une fille, on gagne un fils, on marie un fils, on le perd. Lorsque je présente un garçon à mon père, c'est comme s'il venait de gagner le gros-lot. Et puis, moi, je disparais! Enfin, il va avoir quelqu'un à qui parler de ses rénovations, de son travail, de pêche... Dire que j'ai une formation d'ébéniste, que j'ai travaillé à la même usine que lui pendant, cumulativement, plus d'un an et que je me passionne pour le plein air! Mais, non, mon père est incapable de m'accorder de l'attention, encore moins si j'ai un amoureux.


J'ai peut-être une autre explication, voici une anecdote explicative... Cet été, un cousin s'est marié. Mon père avait oublié de nous inviter, croyant que "Famille de Papa Moderne" n'incluait que lui et sa "pas-de-blonde" [Notons ici qu'il nous souligne, dès que sa blonde a le dos tourné, que
ce n'est pas sa blonde! Je me demande pourquoi elle participe à toutes les activités familiales, alors!]. Il n'a donc pas pensé que sa famille incluait ma sœur et moi, mais avait pensé à inclure sa pas-de-blonde... C'est à la dernière minute que ma tante, se demandant pourquoi nous n'y allions pas, a réalisé que nous n'avions pas été invitées. Elle a fait une crise à mon père qui nous a finalement invitées, avec un air bête extraordinaire. Ma sœur y est allée, pas moi. Je n'avais pas vraiment envie d'un bain familial alors que je venais de laisser mon prince... Ils ont tellement le tour de vous demander gentiment : "Ton prince travaillait?". J'ai donc offert à ma sœur de garder ma nièce. Au retour, du grand bal, ma sœur me glisse doucement à l'oreille qu'elle n'avait jamais autant entendu parler de moi au sein de la famille Moderne. En effet, comme ma sœur a annoncé qu'elle était enceinte, elle a dû aussi faire face à toute la famille qui croyait fermement que c'était moi qui était enceinte. Bien oui, mon père et sa pas-de-blonde avaient, depuis quelques semaines semble-t-il, répandu la nouvelle que j'attendais la cigogne. Je me demande encore où ils l'avaient appris, parce que je ne me doutais de rien!!! Disons que j'étais contente de ne pas m'être présentée à ce mariage! Me semble de me voir: "Non, mon prince ne travaille pas, on s'est laissés, et non, j'ai jamais été enceinte, ni de lui ni d'un autre!".

Alors, disons simplement en guise de conclusion, que s'il veut de mes nouvelles, le Papa Moderne devra décrocher son téléphone et m'appeler, parce que je bouille encore juste à penser que c'est mon père!

dimanche 21 octobre 2007

frimousse-bidoune

Ces temps-ci, c'est comme si mon entourage s'était donné le mot pour me parler d'animaux de compagnie. De mon garagiste qui me parle de sa chienne, son bébé, qui est décédée, à une collègue qui a recueilli chez elle une petite chatte errante, en passant par mon amie Nannie qui a des chats trop cons pour chasser les mouches, tout y passe.
Mon dernier animal de compagnie était une chatte. Une chatte noire et blanche. Une Vache-Chatonne... Elle se nommait parfois Frimousse, parfois Bidoune, dépendamment de qui l'appelait et de l'humeur de ce dernier. Nous avons eu Frimousse alors qu'elle tenait encore dans ma main d'enfant, c'est dire comment elle était petite. Elle arrivait de chez une tante, près de Montréal. Elle avait pleurer durant tout le trajet et manquait de voix. Elle démontrait déjà son caractère! Lorsqu'elle a été opérée, le vétérinaire nous avait dit que nous devions la laissée chez lui pour 2 ou 3 jours, en observation. Le lendemain matin, le téléphone sonnait. Le vétérinaire nous avisait que Frimousse avait fait ses bagages, qu'il fallait aller la rechercher. Incrédules, nous sommes allée la chercher. Elle était blottie dans les bras de la secrétaire-réceptionniste. Lorsque la dame l'a déposée pour nous remettre la facture, nous avons alors compris. La chatte s'est mise à hurler, comme si on la martyrisait. La secrétaire s'est dépêchée de la reprendre dans ses bras, pour pas que les autres clients fuient, croyant au vétérinaire sadique... Ma mère a dû garder la chatte dans ses bras pendant trois jours. Dès que l'animal était laissée à elle-même, elle s'époumonait. Elle a été bercée comme un nouveau né, jour et nuit...
Frimousse avait l'habitude d'être littéralement dans nos pattes. Elle dormait dans le creux de nos genoux et se fâchait lorsque nous devions bouger. Elle avait des comportement de chien (bavait dès qu'on la flattait, jouait à va-chercher, faisait "le beau", grognait lorsque nous la touchions). Avec du recul, je crois qu'elle souffrait d'un dédoublement de personnalité.
Frimousse était ma compagne, ma confidente. Lorsque je n'allais pas, c'est comme si elle le ressentait. Elle se collait et demeurait à mes côtés jusqu'à ce que mes larmes soient séchées.
Elle a commencé un trouble de comportement alors que ma mère s'absentait de façon prolongée pour le travail. Ma charmante chatte a commencé à uriner sur les manteaux. Quelle belle surprise de réaliser que l'odeur infâme qui nous suit partout depuis le matin, vient de notre manteau et s'est imprégnée dans nos pantalons... Lorsque le travail de ma mère s'est restabilisé, c'est moi qui suis partie étudier dans une autre ville. Ma petite Bidoune ne l'a pas pris. Elle a recommencé à uriner ailleurs que dans la litière. Le vétérinaire a vraiment posé un diagnostic de trouble de comportement, nous conseillant d'éviter de nous absenter longtemps de la maison... Comme elle était âgée, il aurait été difficile de l'amener en thérapie... Ma mère l'a fait euthanasier... sans m'en parler avant. Il y a plusieurs années que Frimousse est partie... et elle me manque encore. Une boule de poil, remplie d'amour, voilà ce qu'elle était!

vendredi 19 octobre 2007

cache-cache

Un homme, à qui on n'a rien promis. Un homme qui nous a rien promis. Aucune promesse autre que: on se fait un bien mutuel. J'ai eu le cœur triste, hier soir, en le rencontrant par hasard, dans une soirée genre "speed dating".
Avant de m'y présentée, je m'étais moi-même demandé si c'était ma place, si je devais continuer à rechercher l'Homme alors que cet homme m'offrait ce dont j'avais besoin, c'est-à-dire SES bras. Je me suis dit: si jamais l'Homme de ma vie était à cette soirée et que je le manquais. Je ressentais, au fond de moi, que je ne devais pas y aller, mais que voulez-vous, j'ai toujours un statut clair de célibataire.
Une fois dans cette pièce, remplie de célibataires qui se vendent, j'ai croisé son regard. Je me suis sentie "trahie". Alors, je me suis regardée en pleine face dans un miroir. Qu'est-ce que je faisais là moi-même, si ça me faisait mal de savoir qu'il puisse y être? Je suis partie.
Je n'ai pas rencontré l'homme de ma vie hier soir. J'ai cependant fait deux rencontres: LUI et mon mensonge. Pas que je lui ai menti face à ma présence en ces lieux, je ne lui avais pas dit que je n'irais plus et il a certainement pu, lui aussi, m'apercevoir. C'est que je me suis mentie, à moi-même. Je me croyais à l'abri de mes propres sentiments, ceux que j'enfouissais profondément et, hier soir, la cachette où j'avais voilé ce que je ressentais a explosé. Je panse mes blessures, ce mal que je me suis infligée dans mon propre jeu de cachette sentimentale...

mardi 16 octobre 2007

tout nu, pas de bas (ni de chaussures!)

Le générateur de bonnes résolutions dirait de mon sujet de ce soir: "Penser, naïvement, à s'aimer, sans entrave".
Enfant, je me libérais de mes vêtements dès que ma mère avait le dos tourné. Le moins de vêtement était le mieux! Je me souviens encore de la dernière fois où je me suis permis une nudité complète. Je devais avoir 6 ou 7 ans. J'étais avec mon cousin Denis. Ma mère travaillait, mon père devait garder l'œil sur moi, ce qu'il n'a pas réellement fait. Il faisait chaud, c'était l'été. J'avais une robe de chambre blanche à pois rouges et à boutons. Cette robe de chambre était particulièrement rugueuse, je me souviens encore de la sensation désagréable sur ma peau. N'écoutant que mon cœur, je me suis dévêtie. Je me suis donc retrouvée assise, nues fesses, sur une balançoire de plastique à motif carrelé. C'est la dernière fois qu'on m'a permis d'être nue en nature.
Par la suite, on m'a appris le pudeur. J'ai vieilli. Mon corps a changé. Vers 15 ou 16 ans, lors de mes premières frasques sexuelles, je n'étais plus du tout à l'aise avec l'idée de me retrouver à poil devant autre chose que mon miroir. J'ai dû me rééduquer. Apprendre l'aisance dans la nudité. M'aimer sans entrave, sans vêtement. M'aimer assez pour laisser un homme me regarder. Il y a déjà 10 ans que je me pratique. Mon ex qui trouvait ma nudité si excitante m'a franchement aidée à me dégêner, à me décomplexer... Maintenant, lorsqu'un homme me dévêt, c'est comme me donner le droit de nudité... Ce n'est pas que je n'ai pas de pudeur, de gêne, que je ne suis pas intimidée ou que mon "intimité" n'a pas de prix. C'est à un autre niveau, ça s'appelle être bien dans sa peau.