Coloc et moi avons passé la soirée au Centreville. Au menu: repas chez Angéline et spectacle de Tricot Machine.
Nous avions choisi de se rendre chez Angéline, pour ne pas brusquer la routine de Coloc. En effet, depuis maintenant trois semaines, Coloc soupe chez Angéline le samedi soir. Il est vrai que la bouffe y est sucullente. L'ambiance visuelle est extraordinaire; on se croirait vraiment dans une rue d'Italie. Mais vraiment, je n'ai jamais entendu une aussi bonne musique! À quand le disque de compilation Angéline? C'est donc en écoutant Don't worry, be happy et en mangeant mon entrée de raviolis frits que le fou rire m'a prise. Ça, c'est de la chanson à texte, tout ce qu'il y a de plus italien! Coloc, qui a l'oeil sur un serveur de la boîte (ah! c'est pour ça qu'on se retrouve à chaque fois dans ce restaurant là!?!), est déçue de voir que c'est une serveuse qui vient s'occuper de notre table. Comme le fameux serveur se montre, j'encourage Coloc à monter sur la table pour attirer son attention. C'est à ce moment que notre serveuse nous a montré sa vraie nature: possessive! Voyant que Coloc lorgnait vers le fameux serveur, elle s'est empressée de nous offrir un café (pas de dessert par contre). Elle nous a apporté un café qu'elle nous a décrit comme le seul café sucré au menu (1- le fameux serveur a servi la semaine dernière un café ben plus digne de ce nom à Coloc, 2- je ne sais pas ce qu'elle lui trouvait de sucré au café, à part la crème fouettée, qui par définition est plusss grasse que sucrée). Le café était accompagné de notre facture! On a vraiment eu l'impression qu'elle avait besoin de la table! Puis là, elle nous a effrontément démontré qu'elle avait le contrôle en ne venant pas nous faire payer. Coloc en a profité pendant qu'elle avait le dos tourné et que le fameux serveur était à la caisse pour se joindre à lui et payer par carte. La serveuse lui a irrespectueusement dit d'attendre son tour. Elle est ensuite venue me faire payer et nous a délivrées de ses propres griffes. Malheureusement, pas d'invitation pour un québécois entre Coloc et le fameux serveur... Il va falloir y retourner!
Direction le spectacle! En première partie, Philémon Bergeron-Langlois: chaussures remarquables, à l'aise sur une scène (les chaussures, pas l'homme). Chansons à texte (pour vrai cette fois-ci), sans censure (demandons un rappel de la toune où il est question de manger mon corps et que dire de celle où il dit vouloir se frotter). Vraiment, un malaise planait dans la salle. Puis, Catherine et Matthieu ont pris le plancher. Piano, voix, cymbales. Le bonheur a envahi le coeur des spectateurs. Un bon spectacle, trop court! Un antidépresseur naturel!
En conclusion, c'est le coeur joyeux et rieur que Coloc et moi sommes revenues à la maison (sans mini-disque de Philémon, parce que tous vendus avant que nous ne revenions des toilettes).
samedi 1 décembre 2007
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire