samedi 17 novembre 2007

le paradoxe de Cendrillon

L'instabilité est mon gagne-pain. Le malheur des autres, j'ai le nez dedans 5 jours par semaine. Pour arriver à être aidante, je recherche l'équilibre dans ma vie. Je pensais aussi rechercher la stabilité.
J'ai passé 2 ans avec mon ancien-prince à lui demander un peu plus de stabilité, SVP. Tous les soirs, j'étais au lit à 20h30, à 21h je dormais. Rien ne m'exaspérait plus que de me faire réveiller; il m'importait peu que le réveil soit dû à une montre parlante, à un gars saoul ou à des bizous. Tout était réglé au quart de tour, le moins de surprises possible, j'aime pas ça les surprises dans ma vraie vie... Je travaille dans la surprise, c'est assez! Je recherchais du bonheur dans la stabilité.
Puis, me voilà seule. J'ai perdu toute discipline de vie. Je me couche à toutes heures, j'espère me coucher tard ou être réveillée par un appel aguichant. Je suis déçue de dormir seule et ainsi de minimiser toutes chances de me réveiller au milieu de la nuit dans la chaleur d'un autre corps. J'ai jusqu'à passé une nuit blanche volontaire, ce qui exaspère encore l'acolyte avec qui je me trouvais. Je me surprends à désirer une invitation à la dernière minute et je force le destin en semant moi-même des offres inattendues. Puis, je me tape l'insomnie matinale de la fille navrée de ne pas avoir obtenu de réponses à ses offres. Je deviens folle? Possible. Une chose est certaine, j'introduis de la folie dans ma vie... une douce folie!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Je pense que le chaos est une partie intégrante de l'équilibre qu'on confond à tord avec la stabilité.

Moi a dit…

Si nous regardons les enfants plus ils ont une vie stable (dodo à la même heure, repas, une routine en fait) mieux ils se portent (concentration, humeur, santé, sécurité, etc)Je crois que c'est la même chose pour nous :)

Mais des petits moments de folies aussi en fait parti.