dimanche 25 novembre 2007
les plaisirs de la chair
Soirée de folie où le décorum est demandé par l'homme qui rôde. Je me retrouve dans un univers d'inconnu et d'inconnus. Je me retrouve dans le monde de l'homme qui rôde. Je ne suis que Cendrillon, pas de Cendrillon qui accompagne l'homme qui rôde, pas de Cendrillon l'amie de l'homme qui rôde, juste Cendrillon. L'espace est restreint. Les rires sont omniprésents. Je me retrouve face à face avec l'homme qui rôde, dans un espace limité. Les regards des autres pourraient être posés sur nous, surtout que tout le monde semblait avoir un point d'interrogation au dessus de la tête lorsque j'ai été présentée. Donc, face à face dans un mini-corridor. Son corps frôle le mien, mes mains ne savent plus où se poser, ses lèvres effleurent les miennes. Nous a-t-on vus? Peu m'importe. Assise sur un banc, l'homme qui rôde à mes côtés; sa cuisse caresse la mienne. Entre nos bancs, nos mains se cherchent. Plus tard, l'homme qui rôde est assis, je me tiens debout derrière, je sens sa main chercher ma jambe. Je frôle son cou, d'un doigt, subtilement. Frisson: au diable la subtilité! Nous ne sommes que deux corps qui se désirent. Deux corps qui ne comprennent pas trop qu'un minimum de décorum serait de mise. Deux corps aimantés, qui passeront la nuit nus, loin des regards, dans un lit minuscule. Deux corps qui, au réveil, n'auront qu'une idée en tête: ne faire qu'un.
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3 commentaires:
Chanceuse.
houla. Ca donne envie de faire une sieste ;)
Miam. J'envie cette rencontre de l'autre qui n'a rien de fugace.
Chanceuse.
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