vendredi 30 novembre 2007

ajout à la semaine idéale

Ajoutons à cette semaine idéale:
- le poste tant convoité enfin affiché;
- qu'un dollar déposé dans la boîte à déception;
- un jeudi soir "cuillère et Jack Bauer";
- une semaine de travail très occupée, mais enfin terminée;
- un vendredi soir d'immersion dans la peau d'un pilote de course, en compagnie de l'homme qui rôde.
Vous ai-je dit qu'au cours de cette semaine, j'ai vraiment été comblée?

mercredi 28 novembre 2007

hier, méchant mardi!

Soirée de hockey! Invitée à me joindre à l'homme qui rôde et ses amis, c'est tout sourire que j'accepte! En bonne ex-ébéniste, une dose de testostérone ne me fera pas de tord!

Ah, les gars!
Ça parle de hockey, des vrais gérants d'estrades: Koivu, y devrait pas être capitaine, pis y devrait pas être sur le premier trio non plus... [bla, bla, bla]
Ça parle de chars: la Chevrolet 1967 du gars, ben elle était comme une neuve, pis en plusss y avait une Mustang de la fameuse année où y'ont fait les plus belles Mustang du monde! Comment arriver à suivre quand dans ta tête, la voiture idéale c'est une Echos? [bla, bla, bla].
Ça parle de voyages: un vrai là, traverser la frontière, rouler pendant des heures pour mettre une voiture qui ne roule plus sur une remorque et la ramener au Canada, tout ça avec une fillette braillarde sur le dos, c'est pas de la tarte! [bla, bla, bla]
Ça parle des ex: T'sé Jos, quand t'étais avec celle qu'y'avait pas de seins. Vraiment, elle était jamais à son avantage! Tu te souviens quand je t'ai envoyé une photo des seins de celle avec qui j'étais, juste pour te montrer tout ce que tu manquais à ce moment là? [bla, bla, bla]
Ça parle de filles: les filles aux États, j'en avait mal au cou! Pis t'sé la blonde de l'autre qui n'arrête pas de le tromper, une vraie cochonne! [bla, bla, bla]
Ça parle des chums qui ne se sont pas pointés: t'sé l'gars qui dit rien quand sa blonde le trompe parce que de ne pas réagir ça a plus d'impact, ben selon moi, c'est pas une bonne stratégie! [bla, bla, bla]
Ça parle même de perdre du poids: -J'ai perdu 13 lbs! -Déjà? C'est trop vite! Tu vas les reprendre! -Ben non, pis en plus, là ma blonde commence a être complexée parce qu'elle, elle en a pas perdu! [bla, bla, bla]
Ça en perd le fil: Dis-moi, demain quand y vont me demander si c'était une bonne game, je réponds quoi?

Finalement, entre une gang de gars devant un écran plan 50 pouces, qui boivent une bière et une gang de filles, assises à table devant un bon repas, qui boivent du vin, il n'y a pas de différences!

mardi 27 novembre 2007

semaine idéale!

Depuis une semaine, ma vie se place. L'homme qui rôde me fait visiter son monde à deux reprises, un coup de klaxon qui fait réfléchir, 2 québécois tout chauds, une évaluation de rendement au travail vraiment positive, une invitation de la coloc pour Tricot Machine cette fin de semaine, la neige qui a cessé de tomber! J'ai même réussi à trouver qu'il ne faisait pas si froid que ça, ce soir... Depuis un an, il s'agit vraiment de la meilleure semaine! Faut que ça tienne!

dimanche 25 novembre 2007

les plaisirs de la chair

Soirée de folie où le décorum est demandé par l'homme qui rôde. Je me retrouve dans un univers d'inconnu et d'inconnus. Je me retrouve dans le monde de l'homme qui rôde. Je ne suis que Cendrillon, pas de Cendrillon qui accompagne l'homme qui rôde, pas de Cendrillon l'amie de l'homme qui rôde, juste Cendrillon. L'espace est restreint. Les rires sont omniprésents. Je me retrouve face à face avec l'homme qui rôde, dans un espace limité. Les regards des autres pourraient être posés sur nous, surtout que tout le monde semblait avoir un point d'interrogation au dessus de la tête lorsque j'ai été présentée. Donc, face à face dans un mini-corridor. Son corps frôle le mien, mes mains ne savent plus où se poser, ses lèvres effleurent les miennes. Nous a-t-on vus? Peu m'importe. Assise sur un banc, l'homme qui rôde à mes côtés; sa cuisse caresse la mienne. Entre nos bancs, nos mains se cherchent. Plus tard, l'homme qui rôde est assis, je me tiens debout derrière, je sens sa main chercher ma jambe. Je frôle son cou, d'un doigt, subtilement. Frisson: au diable la subtilité! Nous ne sommes que deux corps qui se désirent. Deux corps qui ne comprennent pas trop qu'un minimum de décorum serait de mise. Deux corps aimantés, qui passeront la nuit nus, loin des regards, dans un lit minuscule. Deux corps qui, au réveil, n'auront qu'une idée en tête: ne faire qu'un.

mercredi 21 novembre 2007

c'est l'hiver en Trifluvie

Ce matin, les employés de ma ville avaient délicatement laissé sur mon pare-brise une petite note. Il s'agissait d'un doux mot qui soulignait l'arrivée de l'hiver. Peut-être pensaient-ils que je suis aveugle? J'avais remarqué une petite accumulation de cette affaire blanche qui est appelée neige... Merci de tourner le fer dans la plaie en laissant un message pour confirmer que c'est l'hiver et que cette année, l'hiver durera jusqu'au 15 avril (vraiment, ça va être long). Ils m'ont aussi avisé par le fait même que, si la nuit prochaine ma voiture est à la même place, ils seront obligés de me coller un constat d'infraction. Une petite lacune, aucun lien vers une explication du règlement de stationement hivernal de la ville... Alors, histoire de vous informer si vous passez dans le coin, voici le lien manquant! Bonne journée!

lundi 19 novembre 2007

un bain de réflexion

Hier, je baignais dans la culpabilité. J'avais besoin de réfléchir à ce que je recherche et aux stratégies que j'arrive à déployer pour atteindre mon but. Le bain moussant, des chandelles, mon portable qui crache de la musique, mon MSN en mode "occupé", déccrocher de la réalité, me plonger dans ma tête, dans mon coeur.
Ce que je recherche? Sans doûte l'Amour, celui avec un grand A. Cette semaine, j'ai écris sur les multiples définitions possibles. La mienne: l'amour est un sentiment intense (impliquant souvent des papillons) qui engendre le bonheur, au contact d'une personne, d'une chose (ex.: l'amour pour un homme, l'amour de la nature). J'adhère à la théorie de C. qui veut que l'Amour ne doit pas prendre toute la place, elle doit pimenter une vie déjà bien agrémentée. Mais je crois que que certaines personnes, dont moi, préfèrent les plats plus relevés...
Je réalise que je passe des heures à surfer sur la vague de sentiments émanant d'une rencontre avec l'homme qui rôde. Puis, je me questionne: est-ce que ça s'est si bien passé que je le crois? Je me rentre dans la tête que c'était parfait. Puis là, ben, je ressens un vide. C'ÉTAIT parfait. J'ai envie de remettre ça. L'envie est si forte que je me crée de nouvelles attentes, qui ne sont pas nécessairement en lien avec l'entente prise avec l'homme qui rôde. Et je le bombarde de mon besoin, de mon envie. De son côté, il n'a pas assisté à tout ce processus et ne comprend pas vraiment que je réclâme sans arrêt une nouvelle rencontre. Il arrive à se libérer, je me culpabilise, lui ai-je tordu le bras? Puis, on se revoit et ma culpabilité s'évapore à son premier sourire. Et le cycle reprend! Je dois trouver la faiblesse dans le cycle, l'endroit où je peux faire dévier le chemin.
Voilà le fruit de ma réflexion aquatique. Je sors du bain, rapatrie mes chandelles dans ma chambre, ouvre MSN et réalise que l'homme qui rôde tente de me parler depuis une bonne dizaine de minutes. Après 2 jours de quasi harcellement de ma part, il m'offre une soirée. Et voila, le cycle recommence! J'en ai le coeur tout à l'envers...

dimanche 18 novembre 2007

mettre Paul Éluard et Jérome Minière dans un blander...

L'amoureuse

Elle est debout sur mes paupières
Et ses cheveux sont dans les miens,
Elle a la forme de mes mains,
Elle a la couleur de mes yeux,
Elle s'engloutit dans mon ombre
Comme une pierre sur le ciel.

Elle a toujours les yeux ouverts
Et ne me laisse pas dormir.
Ses rêves en pleine lumière
Font s'évaporer les soleils,
Me font rire, pleurer et rire,
Parler sans avoir rien à dire.
[Paul Éluard]

J'avais envie de partager avec vous ce texte que Jérome Minière m'a doucement chanté hier (oui, oui, juste à moi! ok, peut-être aussi aux autres spectateurs présents à la salle Louis-Philippe Poisson de la Maison de la Culture de Trois-Rivières...).
Ça semble parler de moi... Ça veut tu dire que je suis amoureuse, moi-là?

samedi 17 novembre 2007

le paradoxe de Cendrillon

L'instabilité est mon gagne-pain. Le malheur des autres, j'ai le nez dedans 5 jours par semaine. Pour arriver à être aidante, je recherche l'équilibre dans ma vie. Je pensais aussi rechercher la stabilité.
J'ai passé 2 ans avec mon ancien-prince à lui demander un peu plus de stabilité, SVP. Tous les soirs, j'étais au lit à 20h30, à 21h je dormais. Rien ne m'exaspérait plus que de me faire réveiller; il m'importait peu que le réveil soit dû à une montre parlante, à un gars saoul ou à des bizous. Tout était réglé au quart de tour, le moins de surprises possible, j'aime pas ça les surprises dans ma vraie vie... Je travaille dans la surprise, c'est assez! Je recherchais du bonheur dans la stabilité.
Puis, me voilà seule. J'ai perdu toute discipline de vie. Je me couche à toutes heures, j'espère me coucher tard ou être réveillée par un appel aguichant. Je suis déçue de dormir seule et ainsi de minimiser toutes chances de me réveiller au milieu de la nuit dans la chaleur d'un autre corps. J'ai jusqu'à passé une nuit blanche volontaire, ce qui exaspère encore l'acolyte avec qui je me trouvais. Je me surprends à désirer une invitation à la dernière minute et je force le destin en semant moi-même des offres inattendues. Puis, je me tape l'insomnie matinale de la fille navrée de ne pas avoir obtenu de réponses à ses offres. Je deviens folle? Possible. Une chose est certaine, j'introduis de la folie dans ma vie... une douce folie!

jeudi 15 novembre 2007

comment passer d'une excellente humeur à une humeur maussade, en quelques étapes faciles!

1-Perdez du poids;
2-Laissez-vous complimenter pendant une semaine par tous et chacun;
3-Réalisez subitement que vous appréciez vraiment votre travail, vos collègues, vos amis, votre famille, l'homme qui rôde;
4-Prenez conscience de votre bonne humeur, goûtez-la bien;
5-Faites confiance à la vie et allez magasiner;
6-Comme vous êtes d'une superbe humeur, visez l'impossible: trouver un costume de bain qui vous ira comme un gant, en plein mois de novembre;
7-Réalisez que les grandeurs de costumes de bain, c'est vraiment relatif (le 14 bloque au genoux, le 16, vous ne le remplissez pas... et ce, même s'il s'agit de la même compagnie);
8-Faites préférablement plusieurs magasins, pour vous déshabiller / habiller le plus souvent possible;
9-Préférez le magasin où les vendeuses fuient, pour s'assurer que vous deviez vous rhabiller pour aller chercher une autre grandeur;
10-Assurez-vous que les cabines d'essayage sont munies de néons blancs qui mettent en valeur les imperfections de la peau;
11-Revenez penaud à la maison, sans costume de bain et écoutez les bruits ambiants de la coloc qui s'amuse avec un toyboy...

mercredi 14 novembre 2007

je rêve...

Je rêve de ne plus vivre dans un pays froid. Je rêve d'un appartement dans lequel il y a un thermostat par pièce. Je rêve d'une douche dont le premier jet d'eau est chaud. Je rêve d'un système de chauffage de gel douche et de shampoing. Je rêve d'une greffe d'un chaleureux sac magique entre mes omoplates. Je rêve d'un prince qui réchauffe mon lit de ses caresses. Je rêve... à cette heure, c'est normal de ne pas être tout à fait réveillée, non?

mardi 13 novembre 2007

maman Bastringue

Il y a déjà quelques semaines que je pense à vous parler de ma mère. Mais je ne sais pas trop sur quel ton le faire. Je l'aime bien ma mère. Voici l'anecdote du moment où j'ai compris à quelle genre de mère j'avais à faire, ça va vous aider à comprendre:

Je devais avoir 3 ou 4 ans. Ma mère me donne le bain et comme à chaque fois, elle enlève sa montre pour ne pas la briser. Lorsqu'elle me sort du bain, elle me met mon pyjama et me demande où j'ai caché sa montre. Honnête, je lui dit que je ne lui ai pas touché. Elle continue, elle veut vraiment savoir où j'ai caché la fameuse montre. Je répète que je ne lui ai pas touché, mais ma mère me dit d'arrêter de mentir et de lui dire immédiatement ce que j'ai fait de la montre. Alors, un éclair de génie, si je lui donne un endroit où la montre pourrait être, elle va me laisser tranquille! "Elle est dans ma chambre, ta montre." Ma mère m'amène de force et me demande d'être plus précise:
-Où?
-Dans le garde-robe.
Elle ouvre la porte et demande encore des précisions.
-Sur la tablette, en haut...
Elle quitte la chambre, va chercher une chaise pour grimper. La main sur la tablette, elle ne trouve pas et demande encore des précisions...
-Dans la boîte qui est sur la tablette.
C'est à ce moment et à ce moment seulement, alors qu'elle est sur la pointe des pieds pour joindre le couvercle de la boîte qu'elle me demande comment j'ai fait pour monter si haut (je vous le rappelle, j'ai 3 ou 4 ans).
-J'ai mis un banc de cuisine sur une chaise.
Et là, elle a compris que je n'avais pas touché à sa montre. Elle a retrouvé sa montre sur le rebord de la fenêtre, exactement où elle la laissait tous les soirs avant de me donner mon bain.


J'ai donc une mère un peu naïve... On pourrait lui faire croire à peu près n'importe quoi, sans problème! Sauf en lien avec son travail. Ma mère a un travail très technique. Elle nous en parle souvent. Au travers des termes indéchiffrables, il faut comprendre par nous-même si la collègue a fait ce qu'il fallait ou si elle aurait pu faire une gaffe monumentale...
Ma mère est la seule personne de mon entourage qui croit fermement que j'ai un talent en informatique... Il faut dire que j'arrive, contrairement à elle, à penser que lorsque l'ordi refuse de s'allumer, c'est peut-être qu'il n'est pas branché... Elle a aussi une grande difficulté face à son vidéo/DVD, à sa télévision et à sa télécommande...
Ma mère est la benjamine d'une famille nombreuse. Elle dit qu'enfant elle avait de la difficulté à saisir qui était sa mère... Elle est toujours mêlée dans les liens de famille:
-Tu as vu, toute la famille Tremblay s'était donné le mot pour être présent au salon mortuaire...
-Maman, la femme du défunt, c'était une Tremblay, c'est normal qu'ils étaient tous là!
Ma mère peut paraitre tête en l'air. Elle peut oublier pendant trois semaines d'acheter de la moutarde, mais elle se reprend! Les quatre semaines suivantes, elle en achète! On a déjà eu trois jambons de Pâques dans le congélo...
Elle a le cœur grand. Elle est toujours prête à aider. Elle est franchement fière de ses filles. Elle nous aime sans compter. Ce qui pose problème: aucun homme n'est digne d'aimer ses filles. Même ma coiffeuse, qui est aussi la sienne, m'a gauchement dit l'autre jour de ne pas attendre que ma mère aime un de mes princes, parce que ça n'arriverait pas...
Ma mère est attachante. Ces petits travers la rendent humaine. Je l'aime bien ma mère!

P.S.: @ C.: j'ai pas eu besoin de ton aide finalement... faut croire que la nuit porte conseil! Mais, si tu veux quand même un paiement, tu n'as qu'à faire signe ;-)

lundi 12 novembre 2007

l'amour c'est les papillons et autres définitions

Il y a quelques semaines, dans un moment de panique, j'ai demandé à mon ami Phil ce que c'était l'amour. Après une discussion enflammée, qu'une seule conclusion: l'amour c'est les papillons.

Depuis cette discussion, dès que j'ai deux minutes de solitude avec un dictionnaire, je me précipite sur le mot amour, pour en comprendre le sens... Les amis et les citations d'inconnus et de plus connus sont aussi sources de réflexion, voici donc un collage de ce que j'ai trouvé:

Le Robert dit que l'amour c'est une disposition favorable de l'affectivité et de la volonté à l'égard de ce qui est senti ou reconnu comme bon, diversifiée selon l'objet qui l'inspire.

Le Petit Larousse dit que l'amour c'est un sentiment très intense, un attachement englobant la tendresse et l'attirance physique, entre deux personnes.

Antidopte dit que l'amour c'est un sentiment, un attachement intense qui lie deux êtres, basé à la fois sur la tendresse et l’attirance physique.

The American Heritage dictionnary dit que love is a deep affection and a warm feeling for another. (Traduction libre: l'amour est un attachement profond, un chaleureux sentiment pour une autre personne)

Le Dictionnaire inutile... mais pratique de Michel Lauzière dit que l'amour c'est le seul sentiment assez profond pour qu'on tombe dedans.

Josée, une amie et collègue, me dit que l'amour c'est une complicité entre deux êtres. Elle ajoute tout de go que dans une relation amoureuse, on ne ressent pas le besoin de se demander ce qu'est l'amour.

C. dit que l'amour c'est le glaçage qui complète la gâteau de la vie.

Monsieur l'adulte et bpco disent ici:
c'est peut-être ça, l'amour[...] : un visage qui se multiplie, alors qu'on est seul.

L'amour c'est un mot de cinq lettres, trois voyelles, deux consonnes et deux idiots. [auteur inconnu]

L'amour, c'est offrir à quelqu'un qui n'en veut pas quelque chose que l'on n'a pas. [Jacques Lacan]

L'amour n'est pas un sentiment, c'est un art. [Paul Morand]

L'amour c'est être toujours inquiet de l'autre. [Marcel Achard]

Le véritable amour c'est quand le silence n'est plus gênant. [Jean-Jacques Goldman]

L'amour, c'est d'abord aimer follement l'odeur de l'autre. [Pascal Quignard]

L'amour, ce n'est pas faire des choses extraordinaires, héroïques, mais de faire des choses ordinaires avec tendresse. [Jean Vanier]

De toutes ces définitions, je préférais celle de Phil (l'amour c'est les papillons), qui selon moi était l'expression la plus palpable. Puis, il y a quelques jours, C. m'a naïvement avoué qu'il n'éprouvait pas de papillons pour la personne avec qui il passe d'incalculables heures de nudité et de complicité. Sans le savoir, il est venu chambarder en moi un travail de réflexion complet. Mais, c'est quoi l'amour au juste?

vendredi 9 novembre 2007

un apaisant sourire

Il faut, à tout prix, que ce sourire s'imprime à tout jamais dans ma mémoire... Ce sourire qui me dit que tout va bien. Ce sourire rassurant. Ce sourire aux yeux brillants. Ce sourire qui dit: "t'inquiète pas". Ce sourire qui s'approche du vrai bonheur. Ce sourire directement du 7ème ciel. Ce sourire serein. Ce sourire profitant du moment. Ce sourire qui en attire un autre. Ce sourire enchanté. Ce sourire ensorcelé. Ce sourire qui calme mon insécurité. Ce sourire qui me donne envie de fondre, comme neige en avril. Ce sourire, si... souriant!

jeudi 8 novembre 2007

un acrobatique équilibre

Le temps me manque! Ça fait deux semaines que je suis revenue de vacances et je réalise que si je continue à cette vitesse folle, je ne tiendrai pas le coup! C'est peut-être aussi le changement d'heure qui me rentre dans le corps? Ou le fait que j'ai réduit mes heures de sommeil depuis que je suis célibataire? Ou bien le manque d'heure d'ensoleillement? Le stress engendré par l'instabilité au travail? La fatigue reliée à une atroce souffrance? Le coup de rame de trop? Toutes ces réponses?
J'ai pris l'habitude de m'occuper de moi. Lorsque le stress me prend, je cours en massothérapie, j'achète des disques, des livres, je prends des bains, j'allume des chandelles... Tout y passe!
Il faudrait que je trouve l'équilibre parfait entre vie professionnelle, sociale, amoureuse et familiale; c'est pas facile! Pour l'instant, je rêve à ma prochaine journée de congé, c'est-à-dire lundi... c'est loin!
Quelqu'un aurait la recette secrète pour trouver l'équilibre parfait?

dimanche 4 novembre 2007

tout ce que je veux, c'est... quoi déjà?

Deux façons de voir la vie, deux modes de vie, deux modes d'amour...

1-Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est,

Toute ta peau,
contre mes os,
ton souffle dans mon cou,
mon pouls copie ton pouls,

Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est,

Tout nu comme un vers,

étendre ma joue,
dans le creux de ta main,
et dormir, juste dormir,

Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est,

Tutti frutti,

toutou en peluche,
toutânkhamon,
tournevis étoile,

Je ne veux plus rien,
tout ce que je veux c'est tout!
rien de plus,
tout ce que je veux c'est, tout.

texte d'Urbain des Bois

2- L'amour, c'est du glaçage sur le gâteau de la vie. Sans glaçage, le gâteau doit se tenir, avec le glaçage, il est juste meilleur!

texte de C, un ami moderne

Mon cerveau tergiverse. D'une philosophie à l'autre, il divague. Le vague à l'âme. Mal de mers.

samedi 3 novembre 2007

souffrances atroces

[AVERTISSEMENT: le message qui suit peut choquer les cœurs sensibles. Il contient des extraits de vomissures, de sacres et de souffrances... Nous préférons vous en avertir!]

Je me remets doucement de la pire douleur que j'aie eue à endurer jusqu'à maintenant, un vrai de vrai 10/10 de souffrance. Pour faire une histoire courte, mon gynéco m'a posé un stérilet Mirena.
Je n'ai pas eu droit à l'anti-douleur habituel, parce que l'anti-douleur a un drôle d'effet sur ma personne. En effet, la dernière fois que j'ai pris le remède, les personnes de mon entourage m'ont tout d'un coup semblé différentes. Ils parlaient vite, très vite, changeaient de sujet avant que j'aie eu le temps d'intervenir. Ils marchaient vite, très vite, impossible de les suivre. C'est lorsqu'ils ont parlé de bouffe que j'ai compris que quelque chose n'allait pas. Le cœur a voulu me sortir par la bouche. Je me suis précipitée aux toilettes et j'ai vomi tout mon déjeuner sur le plancher.
Alors, pas de Naproxen pour moi! Le gentil médecin m'a demandé d'ouvrir les jambes et m'a fait souffrir! Il me criait de ne pas me crisper!

-Christ, ça s'appelle un réflex et ça ne se contrôle pas! J'ai mal, tu me martyrises l'utérus!
-Je ne te chicanes pas là, mais si tu ne décrispes pas, ça va faire plus mal!
-Hostie! c'est pas fini? Ça pourrait faire plus mal encore? Je vais mourir!

Il a fini sa job, j'étais tellement crispée, j'ai dû tordre le métal de sa table d'examen. J'en avais mal aux cuisses. Il m'a demandé si j'avais des crampes. Pour moi, une crampe, c'est un mal intense mais passager. J'ai donc répondu que je n'avais pas de crampes, que j'avais juste vraiment mal et ça durait. J'avais envie de pleurer. Il m'a dit qu'il voulait me revoir dans 6 semaines. Je me suis retrouvée devant la secrétaire. Ce fût plus fort que moi, je lui ai simplement dit qu'elle avait 6 semaines pour apprendre la douceur à son boss, s'il voulait vraiment me revoir! J'ai pris rendez-vous, confiante que la secrétaire, par sororité, ferait tout en son pouvoir.
Une fois sortie, je me suis dit que mourir devait faire moins mal... ça y est, je suis suicidaire! À la maison, j'ai réalisé que dans mon cerveau, le centre de la douleur côtoie mon thermostat interne. J'avais les pieds et les mains gelées. À chaque mouvement de mon corps, la chair de poule montait sur ma peau. Mes dents claquaient. Deux douillettes, des bas, un drap, une couverture de flanelle: c'était pas assez pour me réchauffer! 2 Advils au 4 heures. J'avais soif, mais mon verre d'eau n'étant pas du bon côté du lit, je me suis retenue. Me tourner m'aurait fait trop souffrir! Dans la soirée, les crampes se sont espacées [ce que la chaleur humaine peut avoir comme effet!]. Ça faisait mal par intermittence. Puis cette nuit, ça s'est calmé. Aujourd'hui, j'ai eu une dizaines de crampes. Le mal disparait. Mais je suis rancunière! Si je croise de motard de l'autre jour, je m'informe du prix de la souffrance... Ça peut coûter combien pour faire souffrir un gynéco???

jeudi 1 novembre 2007

la boîte à déception

Chez moi, trône au milieu du salon, une boîte cylindrique. Cette boîte semble anodine. Pour un oeil non-averti, elle fait partie de la décoration. Mais cette boîte a un nom: la boîte à déception. En fait, c'est un entrepôt. Chaque fois que je vis une déception, j'y entrepose 1$.
Mon ancien prince appelle me croyant assez naïve pour le croire encore une fois? 1$!
Mon boss fait comme si je n'existais plus durant une réunion d'équipe? 1$!
Je passe à tous les jours sur le site d'un ami pour lire ses nouveaux textes et apprends qu'un texte dort chez lui, sans qu'il ne le publie sur le fameux site? 1$!
Papa Moderne appelle après l'heure convenable? 1$!
Toute déception, peu importe son ampleur équivaut à 1$. Lorsque l'ancien-prince a "gentiment" dit à ma mère que "le repas qu'elle avait préparé, juste de le humer, il en avait la nausée", la déception fût titanesque, mais je fût bien obligée de ne mettre qu'1 petit $ dans la boîte...

Vous vous demandez ce que je fais de tous ces 1$? Et bien, je me paie la traite! Ce soir, je suis allée voir, mais surtout entendre Renan Luce à la maison de la culture. Merci spécial à l'ancien-prince: tu sais, il y avait beaucoup de toi dans l'acquittement de ce billet de spectacle!