Femme: Quand je pèse su'l break, on dirait que mon char veut arrêter!
Garagiste: Euh, oui... sur le frein et ça arrête?
vendredi 18 décembre 2009
lundi 30 novembre 2009
en rafale
Il y avait de la neige sur ma voiture, dans les rues, sur les terrains et les toits de maisons ce matin... que dire d'autre que: ouach!
C'était la coupe Grey, hier soir. Je me suis familiarisée avec la mascotte des Roughrider. Comme on arrivait pas à trouver de quel animal il s'agissait, on a fait une recherche sur les internets pour se rendre compte qu'il s'agit d'un gopher, qui se traduit ainsi: spermophile. C'est tu moi ou ça fait pas très virile?!?
Je suis allée voir Princesse Mamy cette fin de semaine. Ses cheveux repoussent! J'avais oublié, mais: qu'est-ce que c'est beau un enfant avec des cheveux!
Le sapin de Noël est monté depuis hier... Carla a eu pour premier réflexe d'attaquer et de mordre les lumières de Noël! Hier soir, l'activité familiale était d'arroser Carla lorsqu'elle attaquait l'arbre. Ce matin, l'arbre était toujours intacte, mais les paris sont ouverts: À quelle date le sapin tombera?
J'ai hâte que Noël soit passé et que le printemps se montre le bout du nez!
***
C'était la coupe Grey, hier soir. Je me suis familiarisée avec la mascotte des Roughrider. Comme on arrivait pas à trouver de quel animal il s'agissait, on a fait une recherche sur les internets pour se rendre compte qu'il s'agit d'un gopher, qui se traduit ainsi: spermophile. C'est tu moi ou ça fait pas très virile?!?
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Je suis allée voir Princesse Mamy cette fin de semaine. Ses cheveux repoussent! J'avais oublié, mais: qu'est-ce que c'est beau un enfant avec des cheveux!
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Le sapin de Noël est monté depuis hier... Carla a eu pour premier réflexe d'attaquer et de mordre les lumières de Noël! Hier soir, l'activité familiale était d'arroser Carla lorsqu'elle attaquait l'arbre. Ce matin, l'arbre était toujours intacte, mais les paris sont ouverts: À quelle date le sapin tombera?
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J'ai hâte que Noël soit passé et que le printemps se montre le bout du nez!
vendredi 13 novembre 2009
2 ans, déjà!
Cette fin de semaine, ça va faire 2 ans que l'Homme qui m'accompagne, m'accompagne. Pour ces 2 ans de bonheur, sans crises conjugales, de douce tranquillité: Merci!
Je me répète un peu, mais j'avais perdu espoir en la vie de couple. Perdu l'espoir de trouver quelqu'un qui aurait des valeurs semblables aux miennes. Perdu espoir que la vie à deux pouvait être autre chose que compliquée. De vivre réellement ce qui semblait être une utopie, c'est touchant...
Pour le reste, bien vous le savez (cet Homme est extraordinaire, je suis heureuse et reconnaissante de partager sa route, son support dans les épreuves des 2 dernières années m'a aidé à passer au travers, les projets que nous avons me tiennent à coeur et me remplissent d'espoir, je veux aussi être présente pour lui, dans ses propres épreuves, etc.) Trop de mots, trop de pensées qui se résume ainsi:
Je me répète un peu, mais j'avais perdu espoir en la vie de couple. Perdu l'espoir de trouver quelqu'un qui aurait des valeurs semblables aux miennes. Perdu espoir que la vie à deux pouvait être autre chose que compliquée. De vivre réellement ce qui semblait être une utopie, c'est touchant...
Pour le reste, bien vous le savez (cet Homme est extraordinaire, je suis heureuse et reconnaissante de partager sa route, son support dans les épreuves des 2 dernières années m'a aidé à passer au travers, les projets que nous avons me tiennent à coeur et me remplissent d'espoir, je veux aussi être présente pour lui, dans ses propres épreuves, etc.) Trop de mots, trop de pensées qui se résume ainsi:
Homme qui m'accompagne, je t'aime.
mardi 3 novembre 2009
On sort le champagne!
J'ai un poste, une chaise à moi... et dans quelques mois, avec de la chance, des murs où accrocher mon diplôme! Le contexte pandémique et un congé de maladie retardent l'entrée en vigueur, mais les astres s'alignent!
C'est pourquoi vendredi dernier, je me suis payé une mini-bouteille... à vrai dire, c'était une mini-bouteille à deux, pour l'Homme qui m'accompagne et moi. On a fêté la première bonne nouvelle depuis longtemps!
lundi 26 octobre 2009
dehors octobre, maintenant!
Septembre est terminé, octobre tire à sa fin. Je suis cernée comme jamais dans le passé. L'instabilité règne toujours. Ce qui devait se terminer en septembre s'est prolongé en octobre.
Il me reste, incluant aujourd'hui, 5 jours de travail prévus à l'horaire. Et après? Après, je vais travailler, c'est certain. Mais où? Avec quelle clientèle? Assise sur quelle chaise? Ma chaise ou celle d'une autre? Annoncer à ma clientèle que je quitte ou que je reste? Accepter le poste qu'on devrait m'offrir dans les prochains jours, pour de bonnes ou de mauvaises raisons? Avoir une chaise à moi, ce que j'attends depuis 3 ans, une chaise avec mon nom dessus, mon message de répondeur qui ne souligne pas "en remplacement de...", mon bureau avec mon diplôme sur le mur, ma clientèle, mes dossiers, mon point de service... Mais pour tout cela, changer de place encore une fois. Changer de place maintenant, dans un moment de fatigue intense. Changer de place à l'aurore d'une pandémie. Changer de place une fois de plus?
J'en suis là. J'en suis lasse...
Il me reste, incluant aujourd'hui, 5 jours de travail prévus à l'horaire. Et après? Après, je vais travailler, c'est certain. Mais où? Avec quelle clientèle? Assise sur quelle chaise? Ma chaise ou celle d'une autre? Annoncer à ma clientèle que je quitte ou que je reste? Accepter le poste qu'on devrait m'offrir dans les prochains jours, pour de bonnes ou de mauvaises raisons? Avoir une chaise à moi, ce que j'attends depuis 3 ans, une chaise avec mon nom dessus, mon message de répondeur qui ne souligne pas "en remplacement de...", mon bureau avec mon diplôme sur le mur, ma clientèle, mes dossiers, mon point de service... Mais pour tout cela, changer de place encore une fois. Changer de place maintenant, dans un moment de fatigue intense. Changer de place à l'aurore d'une pandémie. Changer de place une fois de plus?
J'en suis là. J'en suis lasse...
vendredi 18 septembre 2009
bonne nuit
Ce matin, alors que je quittais pour le travail, l'Homme qui m'accompagne m'embrasse me souhaitant: "Bonne nuit!" et moi, je n'ai pas bronché.
Non, non, il n'allait pas se recoucher, lui aussi se préparait à aller travailler.
C'est dire combien on a tous les deux besoin de repos!
Non, non, il n'allait pas se recoucher, lui aussi se préparait à aller travailler.
C'est dire combien on a tous les deux besoin de repos!
jeudi 10 septembre 2009
dehors septembre
Je hais septembre. Parce que les feuilles changent de couleurs et annoncent la fin de la belle saison. Parce que les journées sont de moins en moins longues. Parce que les petits nouveaux engagés pour les vacances comprennent que tout était réellement trop beau pour être vrai et partent vers des cieux plus bleus. Parce qu'après les vacances, ceux qui ne se sont pas en forme vont voir leur médecin et reviennent avec une "prolongation de vacances". Parce que le boss ne prévoit jamais ce qui est aussi évident qu'un nez au milieu d'un visage, c'est-à-dire, que les vacances n'arrangeront pas tout et qu'après les vacances, les nouveaux ne seront plus là pour palier aux absences. Parce que je me retrouve toujours coincée entre ma volonté d'être professionnelle et mes besoins personnels. Parce qu'en septembre, recommence la valse des affichages de postes, des décisions à prendre, des déceptions à vivre. Parce que pour me défaire du carcan dans lequel je suis prise, il va falloir, si on me l'offre, que je prenne un poste sous un autre ciel, un ciel inconnu. Parce que le ciel qu'il y a au dessus de ma tête depuis 3 ans, il me plaît, mais qu'il est trop souvent accompagné des nuages noirs du non-respect. Et parce que j'ai l'impression que je vais accepter un poste pour les mauvaises raisons.
Je hais aussi septembre parce qu'il cause du souci aux gens que j'aime. Parce que la rentrée, c'est stressant. Parce que tout doit être fini pour octobre. Parce que la chimio se poursuit en septembre. Parce qu'il n'y a aucun moyen pour passer par dessus les responsabilités de septembre. Parce qu'il force à la prise de conscience et de décisions.
Je hais septembre, est-ce un crime?
Je hais aussi septembre parce qu'il cause du souci aux gens que j'aime. Parce que la rentrée, c'est stressant. Parce que tout doit être fini pour octobre. Parce que la chimio se poursuit en septembre. Parce qu'il n'y a aucun moyen pour passer par dessus les responsabilités de septembre. Parce qu'il force à la prise de conscience et de décisions.
Je hais septembre, est-ce un crime?
mardi 1 septembre 2009
souffrance humaine des temps modernes
Je travaille à chaque jour avec la souffrance humaine. Lorsque tout fout le camp, que le moral n'y est plus, que la motivation est partie, j'entre en scène. Ces temps-ci, la souffrance humaine prend le visage de la souffrance conjugale. Des couples, des individus, des hommes et des femmes qui souffrent à cause de l'amour. Celui qui devrait être avec un grand A. Celui qui devait durer toujours. Celui qui devient destructeur. Celui qui crée une dépendance. L'amour cruel. Ces temps-ci l'amour dépeint derrière la porte de mon bureau est un amour qui ne mériterait aucun espoir et malheureusement, c'est un amour dans lequel les personnes en face de moi fondent tous leurs espoirs.
Ces temps-ci, à mon retour à la maison, je savoure réellement la chance que j'aie d'avoir rencontré l'Homme qui m'accompagne. La chance d'avoir un partenaire qui me soutient, qui croit en moi, qui croit en l'équité des sexes. La chance d'avoir une relation qui est épanouissante pour nous deux. La chance de mettre en place une communication de plus en plus efficace. La chance d'avoir encore de bonnes raisons de croire en l'Amour.
Ces temps-ci, à mon retour à la maison, je suis brûlée. J'ai envie d'oublier ma journée, de me blottir contre l'Homme qui m'accompagne et de savourer la chance que nous avons de s'être trouvé.
Ces temps-ci, à mon retour à la maison, je savoure réellement la chance que j'aie d'avoir rencontré l'Homme qui m'accompagne. La chance d'avoir un partenaire qui me soutient, qui croit en moi, qui croit en l'équité des sexes. La chance d'avoir une relation qui est épanouissante pour nous deux. La chance de mettre en place une communication de plus en plus efficace. La chance d'avoir encore de bonnes raisons de croire en l'Amour.
Ces temps-ci, à mon retour à la maison, je suis brûlée. J'ai envie d'oublier ma journée, de me blottir contre l'Homme qui m'accompagne et de savourer la chance que nous avons de s'être trouvé.
lundi 24 août 2009
goûts de femme enceinte!
Rassurez-vous, il ne s'agit pas de mes goûts, mais bien ceux de Princesse Mamy en chimio! Lorsqu'elle prend sa médication, elle s'intéresse beaucoup à la nourriture. Elle fait le long inventaire de tout ce qu'il manque dans la cuisine de ses parents (il y a évidement moins d'articles dans cette cuisine qu'à l'épicerie du coin). Cependant, la liste de ce qu'elle a envie de manger est très courte et assez bizarre:
- du riz blanc;
- des patates pilées avec du persil et du lait;
- de la soupe rouge et fraîche (pas moyen d'en faire d'avance);
- et des sandwichs aux tomates, sel, poivre, margarine et fromage (et comme il n'y a plus de tomates, bien, c'est des sandwichs au fromage, sel, poivre et margarine et les tomates sont transférées dans l'inventaire des articles manquants).
Miammm, hen?
mercredi 5 août 2009
vacances, inquiétudes et mots/maux d'enfant
Le retour de vacances se passe bien! J'ai fait un voyage pluvieux et charmant dans Charlevoix... Que le fleuve est beau entre les nuages, la brume et le pied de vent... De nuit, au camping, on voyait les lumières de Kamouraska scintiller (Ben oui, Coloc, j'ai eu une pensée pour toi en regardant ton Kamouraska adoré...) La tente neuve n'a pas laissé l'eau s'infiltrer et les articulations de l'Homme qui m'accompagne ont apprécié l'air asséché par une petite flamme. Dans les eaux de La Malbaie, nous avons vu un phoque et à Tadoussac, des Rorquals. La ville de Baie St-Paul m'a émue par sa beauté, du haut de la halte, on se serait cru dans un film (t'as d'la neige sur ton épaule, t'as un trou dans ta mitaine). Vraiment, de belles vacances! Merci à l'Homme qui m'accompagne pour sa facilité d'improvisation de vacances épatantes!
Et maintenant, bien, c'est à titre de "mère inquiète" que j'écrierai les prochaines lignes. Ce matin, j'ai amené Carla chez le vétérinaire pour son dégriffage et pour sa stérilisation. Ça arrache le coeur de laisser une aussi petite bête dans les mains d'un inconnu qui va assurément lui ouvrir le ventre et lui arracher les griffes (après tout, c'est pour ça que je le paie). Petite boule de poils de mon coeur, ma belle Carla, tu me manques! La maison est silencieuse, je ne me souvenais pas que le grand boulevard sur lequel se trouve mon chez-moi était si silencieux. J'ai pratiquement envie de jouer avec tes jouets pour faire un peu de bruit. Ce soir, l'Homme qui m'accompagne a vaporisé de l'eau vers le coir de divan que tu affectionnais particulièrement pour entretenir tes griffes... Il m'a avoué par la suite qu'il n'avait pas pensé que nous n'aurions plus à te chicaner parce que tu fais tes griffes. Je dois aller te chercher vendredi prochain. Ça semble si long! Ça y est, je suis gaga... Conclusion: Je vais être une mère poule de la pire espèce quand je ferai des coussins à la Princesse Mamy!
***
Et maintenant, bien, c'est à titre de "mère inquiète" que j'écrierai les prochaines lignes. Ce matin, j'ai amené Carla chez le vétérinaire pour son dégriffage et pour sa stérilisation. Ça arrache le coeur de laisser une aussi petite bête dans les mains d'un inconnu qui va assurément lui ouvrir le ventre et lui arracher les griffes (après tout, c'est pour ça que je le paie). Petite boule de poils de mon coeur, ma belle Carla, tu me manques! La maison est silencieuse, je ne me souvenais pas que le grand boulevard sur lequel se trouve mon chez-moi était si silencieux. J'ai pratiquement envie de jouer avec tes jouets pour faire un peu de bruit. Ce soir, l'Homme qui m'accompagne a vaporisé de l'eau vers le coir de divan que tu affectionnais particulièrement pour entretenir tes griffes... Il m'a avoué par la suite qu'il n'avait pas pensé que nous n'aurions plus à te chicaner parce que tu fais tes griffes. Je dois aller te chercher vendredi prochain. Ça semble si long! Ça y est, je suis gaga... Conclusion: Je vais être une mère poule de la pire espèce quand je ferai des coussins à la Princesse Mamy!
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Princesse Mamy prend un médicament qui influence beaucoup ses humeurs. Cette semaine, elle est effrayée.
Après la visite de son grand-père, elle a dit à sa mère:
"Maman, j'aime pas ça avoir de la visite comme ça, il était épeurant grand-père, tu ne trouves pas?"
À son petit frère, le Chevalier Geoffroy qui a tout juste un peu plus qu'un an, elle a crié:
"Arrête de me regarder avec tes yeux épeurants!"
Et aussi, pendant le visionnement de son film préféré, La Belle au bois dormant, elle a dit à sa mère: "Maman, pourquoi le Père-Noël il m'a apporté un film si épeurant, tu penses qu'on pourrait le réemballer pour qu'il le donne à un autre enfant?"
Après la visite de son grand-père, elle a dit à sa mère:
"Maman, j'aime pas ça avoir de la visite comme ça, il était épeurant grand-père, tu ne trouves pas?"
À son petit frère, le Chevalier Geoffroy qui a tout juste un peu plus qu'un an, elle a crié:
"Arrête de me regarder avec tes yeux épeurants!"
Et aussi, pendant le visionnement de son film préféré, La Belle au bois dormant, elle a dit à sa mère: "Maman, pourquoi le Père-Noël il m'a apporté un film si épeurant, tu penses qu'on pourrait le réemballer pour qu'il le donne à un autre enfant?"
mardi 21 juillet 2009
des tuiles... et un voyage
Princesse Mamy est à l'hôpital. Elle fait un rhume. Avec le systême immunitaire à plat, faut pas prendre de chance. Elle est donc hospitalisée pour une semaine.
Papa Moderne est à l'hôpital. Il fait de l'axiété. Il est incapable de se réadapter à la vie hors cachot. Il a donc demandé à un ami ce matin de l'amener à l'hôpital.
Je pars demain. Pour quelques jours de camping. L'Homme qui m'accompagne et moi faisons garder notre chat par Maman Bastringue. Nous emplissons la voiture et partons.
Je mérite ces vacances, voilà tout. La santé mentale et physique de mes proches m'inquiète, mais ma santé a besoin de ce temps d'arrêt. J'ai besoin de me retrouver seule avec l'Homme qui m'accompagne. J'ai besoin de m'éloigner des problèmes des autres. On part pour où? Je ne le sais pas.
Improvisation mixte ayant pour thème: On prend le large, Nombre de joueurs: 2, Catégorie: bonheur total, Durée: plus ou moins 7 jours.
Papa Moderne est à l'hôpital. Il fait de l'axiété. Il est incapable de se réadapter à la vie hors cachot. Il a donc demandé à un ami ce matin de l'amener à l'hôpital.
Je pars demain. Pour quelques jours de camping. L'Homme qui m'accompagne et moi faisons garder notre chat par Maman Bastringue. Nous emplissons la voiture et partons.
Je mérite ces vacances, voilà tout. La santé mentale et physique de mes proches m'inquiète, mais ma santé a besoin de ce temps d'arrêt. J'ai besoin de me retrouver seule avec l'Homme qui m'accompagne. J'ai besoin de m'éloigner des problèmes des autres. On part pour où? Je ne le sais pas.
Improvisation mixte ayant pour thème: On prend le large, Nombre de joueurs: 2, Catégorie: bonheur total, Durée: plus ou moins 7 jours.
jeudi 16 juillet 2009
2 jours et 1 lever...
...c'est ce qui reste avant les vacances!
Ai-je vraiment besoin de vous dire combien j'ai hâte et à quel point je ne suis plus fonctionnelle au bureau?
Ai-je vraiment besoin de vous dire combien j'ai hâte et à quel point je ne suis plus fonctionnelle au bureau?
jeudi 2 juillet 2009
dessous ma fenêtre, y'a un oiselet...
De mon bureau, la fenêtre fermée et frigorifiée par l'air climatisée, j'arrive à entendre les hirondelles à front blanc qui se sont installées à la jonction du toît et du mur de la bâtisse. Ça m'émeut. La vie, la force de la nature, leur façon de se construire une maison avec de la boue. C'est idiot parce que la bâtisse en brique qui abrite mon bureau, elle ne m'émeut pas. Parce que les merveilles que l'Homme a inventées (construction, voitures, énergies) me touchent peu. Mais les nids de boue des hirondelles arrivent à générer des émotions en moi. Tout comme mon chat qui ronronne ou me mord une orteille, tout comme le regard de l'Homme qui m'accompagne lorsqu'il me fait une surprise. Mais pas la Tour du CN, pas le Stade Olympique, pas même mon bloc appartement.
Les émotions touchent parfois dans de drôles de moments, comme en entendant la cascade sonore du cri d'une hirondelle.
Les émotions touchent parfois dans de drôles de moments, comme en entendant la cascade sonore du cri d'une hirondelle.
je recouvre ma liberté
Papa Moderne sort du cachot cette fin de semaine. Je recouvre donc ma liberté. Fini la gestion des comptes et des cartes de crédit, la tondeuse, le transport de vêtements, l'aménagement de terrain! Je n'aurai que moi à gérer, et ce, je l'espère, pour un petit bout. J'ai redonné hier le porte-feuille, la clé de la maison ainsi qu'une partie du courrier de mon père à sa "blonde", qui a été choisi par lui pour être la personne qui va aller le chercher au cachot. Heureuse qu'il ne m'ait pas choisie. Il ne me reste qu'à lui donner le courrier traité durant son absence.
La lumière fini toujours par jaillir au bout du tunnel et ce n'est pas toujours un train!
La lumière fini toujours par jaillir au bout du tunnel et ce n'est pas toujours un train!
samedi 13 juin 2009
entendu à la cage au sports
mardi 9 juin 2009
Carla
Samedi dernier, l'Homme qui m'accompagne et moi avons adopté un chaton. Cette décision avait été longuement murie, le matériel était acheté, il ne restait qu'à aller choisir un chaton. Alors, samedi après-midi, nous avons décidé que c'était le bon moment. À la SPA, nous avons fait du lèche-vitrine. Un chaton femelle, de 3 mois, avec la moitié du museau blanc, les pattes blanches et le reste du corps noir, nous a fait de l'oeil. Nous avons passé quelques mintutes avec elle dans une petite pièce et avons décidé de l'adopter. Une fois dans l'auto, le chaton nous fait comprendre qu'elle n'apprécie pas la sensation de la voiture en mouvement... Elle miaule à s'en rendre l'âme. Elle cesse quelques secondes et une odeur infecte sort de sa cage, et oui, elle a déféqué. Pendant ce temps, les fenêtres grandes ouvertes pour sortir l'air de la voiture, l'Homme qui m'accompagne et moi tentons de lui trouver un nom. Pas facile! L'Homme qui m'accompagne voulait faire un jeu de mot et nommer le chaton Natha-Chat. Il aurait aimé aussi Mitaine, pour pouvoir citer le fameux "Mon chat s'appelle Mitaine" de je-ne-sais-plus quelle émission. Moi, j'aurais aimé quelque chose de plus ironique, comme Fido ou Jolie (pouvoir répondre à la question "C'est quoi son nom?" par un "C'est joli..." m'aurait vraiment fait sourire). Puis on a pensé à des noms reliés à un film coup de coeur: Juno, tic-tac, etc. Et l'idée est venue, Carla. Carla en hommage à la grande et mince Carla Bruni.
Carla, le chat, est peut-être anorexique. Du moins, elle vomit et refuse de manger. Depuis hier soir, on la gave. Elle a cessé de vomir, mais ne mange toujours pas par elle-même. À croire qu'elle veut avoir le même corps parfait que Carla Bruni.
D'ici quelques jours, si elle continue de s'entêter à devenir Carla Bruni, elle va surement arriver à nous chanter "Raphaël" (4 consonnes et 3 voyelles, c'est le prénom de Raphaël...)
Bon vers d'oreille!
Carla, le chat, est peut-être anorexique. Du moins, elle vomit et refuse de manger. Depuis hier soir, on la gave. Elle a cessé de vomir, mais ne mange toujours pas par elle-même. À croire qu'elle veut avoir le même corps parfait que Carla Bruni.
D'ici quelques jours, si elle continue de s'entêter à devenir Carla Bruni, elle va surement arriver à nous chanter "Raphaël" (4 consonnes et 3 voyelles, c'est le prénom de Raphaël...)
Bon vers d'oreille!
jeudi 4 juin 2009
la relativité du temps - truc #2
Je récidive... Comment prendre conscience de la relativité du temps?
Pendant une soirée où, depuis la fin du souper, vous combattez le sommeil, choississez de jouer le rôle de patient dans une salle d'attente. Vous verrez alors combien le temps s'étire entre vous et votre lit.
Pendant une soirée où, depuis la fin du souper, vous combattez le sommeil, choississez de jouer le rôle de patient dans une salle d'attente. Vous verrez alors combien le temps s'étire entre vous et votre lit.
mardi 2 juin 2009
bilan de vie
Je suis heureuse. Malgré les tuiles qui tombent, malgré la drôle de famille que j'aie, je suis heureuse. Fière de mon cheminement académique et professionnel. Contente de la réputation que je me suis construite. Ravie des personnes qui m'entourent. Chanceuse d'avoir croisé le chemin de l'Homme qui m'accompagne, de pouvoir l'accompagner. Satisfaite du fait que sa famille m'ait accueillie comme une des leurs. Comblée!
mots d'enfant / maux d'enfant
- Ma tante Cendrillon, dans la voiture, il y a un cadeau pour toi et c'est un collier!
- Tu es certaine princesse Mamy que ce n'est pas une surprise?
- Non, non, c'est un collier!
- Tu es certaine princesse Mamy que ce n'est pas une surprise?
- Non, non, c'est un collier!
mardi 26 mai 2009
mauvais matin au pays des Modernes
Ce matin, 5h03, le camion d'ordures vidait la poubelle géante. Il était à quelques mètres de ma fenêtre. Le bruit m'a réveillée et m'a rapidement rappelé la chasse aux lunettes entreprise dimanche matin.
Dimanche matin, 7h39, je ne trouve pas mes montures (c'est que je porte des lentilles cornéennes et j'ai des montures pour me dépanner lorsque mes yeux refusent obstinément les lentilles, mais aussi pour les matins de grâces matinés). Donc, dimanche matin, je ne trouve pas mes montures. L'Homme qui m'accompagne et moi ouvrons la chasse. Infructueuse. Une hypothèse tordue, mais possible: mes lunettes étant sur la vanité, elles ont pu tomber dans la corbeille qui, remplie de vieux mouchoirs et de vides rouleaux de papier de toilette, a amorti le son. Malheureusement, j'ai changé le sac en début de semaine dernière.
Hier matin, 7h12, je suis même passée à la poubelle géante, histoire de voir si je ne retrouvais pas le fameux sac, peine perdu.
Ce matin, 5h03, le bruit du camion m'a fait perdre tout espoir et du même coup m'a rappelé comme il est facile pour moi de faire des insomnies matinales.
Ce matin, 6h06, le réveil sonne. Enfin, depuis une heure que je tourne dans le lit, espérant ne pas réveiller l'Homme qui m'accompagne. Au son du réveil, celui-ci se lève pour sa douche.
Ce matin, 6h42, j'ouvre les yeux. J'ai dormi. Je suis en retard. Je suis fâchée. Je ne sais pas quoi me mettre, comment me coiffer, comment retrouver ma bonne humeur et je n'ai aucune autre hypothèse sur l'emplacement de mes lunettes, que celle du camion d'ordures.
Ce matin, 7h25, je monte en voiture, toujours en retard, toujours fâchée.
Ce matin, 8h05, j'arrive enfin au travail. J'ai un message sur ma boîte vocale, d'une secrétaire offusquée que j'utilise l'informatique pour faire une tâche de mon travail alors qu'elle, elle est payée pour informatiser mon travail... J'aurais dû me taper l'ouvrage à la main. (Il est important de noter ici que depuis plus d'une semaine, je souffre d'un mal de coude continu et que le médecin relie ce mal au fait qu'il y a 3 semaines, j'ai passé d'un travail informatisé à un archaïque papier-crayon).
Ce matin, 8h10, appel à mon patron pour l'aviser que si je ne peux plus faire le travail de façon informatisé, il faudra qu'il trouve quelqu'un d'autre pour faire cette tâche.
Ce matin, 8h14, je trouve l'horaire de travail dans mon pigeonnier. Horaire qui couvre la période du 24 mai au 20 juin. (Tiens, bizarre, on devrait normalement recevoir l'horaire 7 jours à l'avance). Sur l'horaire, des changements imprévus.
Ce matin, 8h17, appel numéro 2 à mon patron: "Désolée, j'ai un mauvais matin... mais l'horaire de travail je ne pourrai pas le suivre, arrange-toi!"
Ce matin, 7h06, lorsque l'Homme qui m'accompagne m'a offert de me montrer son sexe pour que mon matin soit moins terne, à la place de rire de lui, j'aurais vraiment dû accpeter!
Bon matin à vous!
Dimanche matin, 7h39, je ne trouve pas mes montures (c'est que je porte des lentilles cornéennes et j'ai des montures pour me dépanner lorsque mes yeux refusent obstinément les lentilles, mais aussi pour les matins de grâces matinés). Donc, dimanche matin, je ne trouve pas mes montures. L'Homme qui m'accompagne et moi ouvrons la chasse. Infructueuse. Une hypothèse tordue, mais possible: mes lunettes étant sur la vanité, elles ont pu tomber dans la corbeille qui, remplie de vieux mouchoirs et de vides rouleaux de papier de toilette, a amorti le son. Malheureusement, j'ai changé le sac en début de semaine dernière.
Hier matin, 7h12, je suis même passée à la poubelle géante, histoire de voir si je ne retrouvais pas le fameux sac, peine perdu.
Ce matin, 5h03, le bruit du camion m'a fait perdre tout espoir et du même coup m'a rappelé comme il est facile pour moi de faire des insomnies matinales.
Ce matin, 6h06, le réveil sonne. Enfin, depuis une heure que je tourne dans le lit, espérant ne pas réveiller l'Homme qui m'accompagne. Au son du réveil, celui-ci se lève pour sa douche.
Ce matin, 6h42, j'ouvre les yeux. J'ai dormi. Je suis en retard. Je suis fâchée. Je ne sais pas quoi me mettre, comment me coiffer, comment retrouver ma bonne humeur et je n'ai aucune autre hypothèse sur l'emplacement de mes lunettes, que celle du camion d'ordures.
Ce matin, 7h25, je monte en voiture, toujours en retard, toujours fâchée.
Ce matin, 8h05, j'arrive enfin au travail. J'ai un message sur ma boîte vocale, d'une secrétaire offusquée que j'utilise l'informatique pour faire une tâche de mon travail alors qu'elle, elle est payée pour informatiser mon travail... J'aurais dû me taper l'ouvrage à la main. (Il est important de noter ici que depuis plus d'une semaine, je souffre d'un mal de coude continu et que le médecin relie ce mal au fait qu'il y a 3 semaines, j'ai passé d'un travail informatisé à un archaïque papier-crayon).
Ce matin, 8h10, appel à mon patron pour l'aviser que si je ne peux plus faire le travail de façon informatisé, il faudra qu'il trouve quelqu'un d'autre pour faire cette tâche.
Ce matin, 8h14, je trouve l'horaire de travail dans mon pigeonnier. Horaire qui couvre la période du 24 mai au 20 juin. (Tiens, bizarre, on devrait normalement recevoir l'horaire 7 jours à l'avance). Sur l'horaire, des changements imprévus.
Ce matin, 8h17, appel numéro 2 à mon patron: "Désolée, j'ai un mauvais matin... mais l'horaire de travail je ne pourrai pas le suivre, arrange-toi!"
Ce matin, 7h06, lorsque l'Homme qui m'accompagne m'a offert de me montrer son sexe pour que mon matin soit moins terne, à la place de rire de lui, j'aurais vraiment dû accpeter!
Bon matin à vous!
jeudi 14 mai 2009
exploit culinaire
Mardi, l'Homme qui m'accompagne et moi avons fait une mayonnaise. Non seulement nous l'avons fait, mais nous l'avons réussi. Pour une fois que la multitude d'émissions de cuisine écoutée avec maman Bastringue m'est utile!
vendredi 8 mai 2009
un an déjà...
Un an, faut fêter cela!
Ça fait un an que l'Homme qui m'accompagne a emménagé chez moi, chez nous. Un an que nous partageons notre quotidien. Un an de sourires au petit matin. Un an de cuisine à deux. Un an de restaurant du vendredi soir. Un an de courses le dimanche matin. Un an de dodo dos-à-dos. Un an de souper dans le salon. Un an de péripéties familiales et organiques. Un an à rêver d'un BBQ. Un an de débat félin / canin. Un an de bizous de départ et de retour. Un an de maquillage / démaquillant. Un an de lavages. Un an de moisitures dans la salle de bain. Un an de vaiselle à laver. Un an de téléromans. Un an de câlins. Un an...
...que le temps passe vite en bonne compagnie!
Ça fait un an que l'Homme qui m'accompagne a emménagé chez moi, chez nous. Un an que nous partageons notre quotidien. Un an de sourires au petit matin. Un an de cuisine à deux. Un an de restaurant du vendredi soir. Un an de courses le dimanche matin. Un an de dodo dos-à-dos. Un an de souper dans le salon. Un an de péripéties familiales et organiques. Un an à rêver d'un BBQ. Un an de débat félin / canin. Un an de bizous de départ et de retour. Un an de maquillage / démaquillant. Un an de lavages. Un an de moisitures dans la salle de bain. Un an de vaiselle à laver. Un an de téléromans. Un an de câlins. Un an...
...que le temps passe vite en bonne compagnie!
mots d'enfant / maux d'enfant
Princesse Mamy apprend à gérer les inquiétudes des autres...
À une infirmière qui terminait son stage et qui avait le coeur gros, Princesse Mamy a dit: "Ne t'inquiète pas, je vais rester dans ton coeur pour toute ta vie!"
Après avoir joué à la coiffeuse et coupé réellement une partie du peu de cheveux qui lui reste, Princesse Mamy dit à Grand-maman Bastringue: "Ne t'inquiète pas grand-maman, mes cheveux, ils vont repousser..."
***
Pendant une crise à l'heure du repas, Grand-maman Bastringue se fâche:- J'en ai assez Princesse Mamy!
- Justement, moi j'en ai pas eu assez de saucisses, Grand-maman!
lundi 27 avril 2009
me revient le beau temps!
aaaaahh! Le temps chaud, les bourgeons, le soleil, le vert gazon, les 'tits zoiseaux... C'est le bonheur, non!?
Papa Moderne est toujours au cachot, ce qui semble être un sujet tabou dans notre société. Comment rendre une tablée mal à l'aise? Répondre à la question: "Qu'est-ce que tu as fait cette fin de semaine?" par un: "J'ai râclé le terrain de Papa Moderne, parce qu'il est au cachot". On entend alors une mouche voler! C'est pourtant pas moi, la criminelle.
Avec l'Homme qui m'accompagne, ça va toujours bien. Il a de la difficulté à croire que dans ma famille les crises se succèdent à cette vitesse depuis près de 20 ans. Malgré cela, il est présent. Il est vraiment génial cet Homme...
Voilà tout!
Papa Moderne est toujours au cachot, ce qui semble être un sujet tabou dans notre société. Comment rendre une tablée mal à l'aise? Répondre à la question: "Qu'est-ce que tu as fait cette fin de semaine?" par un: "J'ai râclé le terrain de Papa Moderne, parce qu'il est au cachot". On entend alors une mouche voler! C'est pourtant pas moi, la criminelle.
Avec l'Homme qui m'accompagne, ça va toujours bien. Il a de la difficulté à croire que dans ma famille les crises se succèdent à cette vitesse depuis près de 20 ans. Malgré cela, il est présent. Il est vraiment génial cet Homme...
Voilà tout!
samedi 18 avril 2009
jeudi 16 avril 2009
mots d'enfant / maux d'enfant
Cette fin de semaine, en regardant une photo d'elle prise début mars, Princesse Mamy s'empresse de dire:
C'est fou combien les enfants n'ont pas de filtre à tabou...
"Ah, regarde, c'est Princesse Mamy, mais avec plus de cheveux"
C'est fou combien les enfants n'ont pas de filtre à tabou...
changement de travail et de père (?)
Vraiment, cette semaine, c'est une semaine difficile pour les émotions.
Je change de travail. En fait, la personne que je remplaçais depuis près d'un an, est de retour. Elle revient avec toutes ses habitudes, qui ne sont pas les miennes. Toutes ses façons de faire, qui ne sont pas les miennes. Ce que j'ai négligé pendant un an a été fait en claquant des doigts, avec un petit "C'était simple, pourquoi personne ne l'avait fait au juste?", histoire de jouer sur la culpabilité. Même la table où j'ai partagé mon repas a été remise en question. Je pense qu'il aurait fallu que je devienne elle pendant un an. Ce que je n'ai évidemment pas fait.
Puis, je commence un nouveau remplacement. Un 6 mois. Je remplace un collègue plutôt méticuleux. J'imagine déjà ce que ça va être à son retour!
Et finalement, y'a Papa Moderne qui a disparu. Il devait se rendre chez Grande-Soeur Moderne, mais il ne s'est jamais présenté. Puis Grande-Soeur m'a appelée pour que je fasse une enquête. Fructueuse l'enquête, j'aurais peut-être pas dû chercher... Parce que ce cher Papa Moderne, bien, il est derrière les barreaux (l'alcool au volant, c'est criminel, paraît-il... dites-moi surtout pas qu'il ne le savait pas!) Puis, sa charmante blonde, qui n'avait pas cru bon de nous le faire savoir, ben, elle vient de comprendre qu'il ne sortira pas aussi rapidement qu'elle le pensait (si l'alcool au volant c'est criminel, la récidive ce l'est encore plusss)... C'est quoi l'expression déjà? ah oui : quand le bateau coule, les rats quittent le navire!!! Alors, elle a décidé que ce n'est pas à elle d'aller lui porter ses effets personnels et, là, elle me l'a fait savoir.
Belle semaine pour changer de... travail, non!?
Je change de travail. En fait, la personne que je remplaçais depuis près d'un an, est de retour. Elle revient avec toutes ses habitudes, qui ne sont pas les miennes. Toutes ses façons de faire, qui ne sont pas les miennes. Ce que j'ai négligé pendant un an a été fait en claquant des doigts, avec un petit "C'était simple, pourquoi personne ne l'avait fait au juste?", histoire de jouer sur la culpabilité. Même la table où j'ai partagé mon repas a été remise en question. Je pense qu'il aurait fallu que je devienne elle pendant un an. Ce que je n'ai évidemment pas fait.
Puis, je commence un nouveau remplacement. Un 6 mois. Je remplace un collègue plutôt méticuleux. J'imagine déjà ce que ça va être à son retour!
Et finalement, y'a Papa Moderne qui a disparu. Il devait se rendre chez Grande-Soeur Moderne, mais il ne s'est jamais présenté. Puis Grande-Soeur m'a appelée pour que je fasse une enquête. Fructueuse l'enquête, j'aurais peut-être pas dû chercher... Parce que ce cher Papa Moderne, bien, il est derrière les barreaux (l'alcool au volant, c'est criminel, paraît-il... dites-moi surtout pas qu'il ne le savait pas!) Puis, sa charmante blonde, qui n'avait pas cru bon de nous le faire savoir, ben, elle vient de comprendre qu'il ne sortira pas aussi rapidement qu'elle le pensait (si l'alcool au volant c'est criminel, la récidive ce l'est encore plusss)... C'est quoi l'expression déjà? ah oui : quand le bateau coule, les rats quittent le navire!!! Alors, elle a décidé que ce n'est pas à elle d'aller lui porter ses effets personnels et, là, elle me l'a fait savoir.
Belle semaine pour changer de... travail, non!?
lundi 6 avril 2009
ahhh! enfin!
Cette fin de semaine au bord de la route:
2 hérons, un en vol, l'autre au sol;
2 canards, dont un suicidaire;
1 merle d'Amérique téméraire;
1 oiseau de proie non-identifié;
3 moufettes aplaties et odorantes;
1 vingtaine d'autres bêtes à poil écrasées;
1 voilier d'oies des neiges infiltré par 3 bernaches qui pensaient passer inaperçues;
2 carouges à épaulettes se disputant le même territoire;
des milliers d'oies et d'outardes;
des arbres qui voulaient vraiment verdir;
etc!
Cette énumération est l'infaillible preuve de l'arrivée du printemps.
P.S.: J'aimerais profiter de cette tribune pour féliciter l'Homme qui m'accompagne qui, cette fin de semaine, a monté sur la plus haute marche du podium lors d'une compétition internationale! Hip-hip-hip-hourra!
2 hérons, un en vol, l'autre au sol;
2 canards, dont un suicidaire;
1 merle d'Amérique téméraire;
1 oiseau de proie non-identifié;
3 moufettes aplaties et odorantes;
1 vingtaine d'autres bêtes à poil écrasées;
1 voilier d'oies des neiges infiltré par 3 bernaches qui pensaient passer inaperçues;
2 carouges à épaulettes se disputant le même territoire;
des milliers d'oies et d'outardes;
des arbres qui voulaient vraiment verdir;
etc!
Cette énumération est l'infaillible preuve de l'arrivée du printemps.
P.S.: J'aimerais profiter de cette tribune pour féliciter l'Homme qui m'accompagne qui, cette fin de semaine, a monté sur la plus haute marche du podium lors d'une compétition internationale! Hip-hip-hip-hourra!
vendredi 20 mars 2009
j'aimerais une pause de décision, SVP...
Non mais vraiment, c'est décidé, j'arrête de prendre des décisions! Il y a deux semaines, on m'a offert deux possibilités de remplacement parce que celui que je fais présentement se termine fin avril. J'ai pris une bonne semaine pour faire un choix déchirant, mais un choix! Le lendemain, on me fesait une nouvelle offre, dans un autre département. J'ai pris quelques jours pour décider et, hier, je refusais l'offre. Aujourd'hui, un appel, une nouvelle offre, dans un autre département. J'ai vraiment l'impression de vivre dans le film Le jour de la marmotte. En même temps, c'est flatteur, on apprécie mon travail, on me le dit et les patrons voudraient tous m'avoir dans leur département. Mais pendant ce temps, moi je pèse, contre-pèse, réfléchis, questionne, décide et recommence. Un peu de certitude, SVP! Pour moi, l'insécure de nature, prendre des décisions sur des hypothèses, des projections dans le temps, tenter de prévoir ce que les autres veulent, imaginer qui sera plus ancien dans 6 mois, si un département va se développer ou non, c'est épuisant! Et toutes ces offres sont des offres de travail précaire, de remplacement, qui ont une fin, mais dont cette fin est incertaine. Je me sens sur un bateau qui tangue dangereusement dans la tempête, à me demander à quel mât je devrais m'attacher pour ne pas me noyer. J'ai vraiment hâte de voir la terre ferme!
J'ai jusqu'en début de semaine prochaine pour donner une décision, encore une autre!
vendredi 6 mars 2009
stabilité?!
Pourquoi, lorsque la vie nous offre enfin de la stabilité, qu'elle nous l'enlève dès qu'on a le dos tourné. J'étais si heureuse de pouvoir accepter une remplacement de 6 mois. Pour apprendre quelques jours plus tard qu'en acceptant le remplacement de 6 mois, je refusais implicitement un possible remplacement de 2 ans. Vraiment, la vie est mal faite. Reste à voir ce que le boss peut et/ou veut faire, s'il veut vraiment nous garder dans son département. Vraiment le sentiment d'impuissance il est dans ma vie pour rester!
jeudi 26 février 2009
à ma petite Princesse
Ma petite, ma cocotte,
Depuis moins de deux mois, ta vie est bouleversée. À ton âge, il doit être difficile de comprendre ce qui se passe. Dans les faits, tu as été hospitalisée dans la meilleure unité de soins du meilleur hôpital pour enfants de la province. En réalité, ça veut dire que tu avais une des pires maladies qui soient: un cancer. Ils t'ont examinée sous toutes tes coutures. Ils ont pris tes signes vitaux aux demi-heures. Ils t'ont soignée. Tu as reçu le diagnostic de rémission qui a été suivi d'un congé. Depuis que la rémission a été annoncée, c'était la première fois aujourd'hui que je te revoyais. Tes longs cheveux bruns sont tombés. Ils ont laissé place à un duvet blond et clairsemé. Ton visage est enflé, rond. Dans ton bras gauche, sont toujours plantés de petits tubes, dans lesquels ta mère injecte des liquides qui puent, comme tu dis. Lors des injections de chimiothérapie, aujourd'hui, tu m'as demandé de tenir ta main droite. Comme si de tenir ta main te donnait du courage. Le courage, tu en as à revendre. À la fois, je donnerais n'importe quoi pour vivre cette maladie à ta place et je ne suis pas certaine que j'aurais autant de force que toi.
De te voir aujourd'hui, ça m'a donné un coup. Un autre coup dans le sentiment d'impuissance de ta fée-marraine. Je voudrais pouvoir sortir ma baguette magique et revenir en arrière, entre Noël et le jour de l'An, cette journée où l'Homme qui m'accompagne et moi t'avons amené au biodôme. Cette journée où on a vu un porc-épic, des poissons-babounes et des chauves-souris, tu te souviens? Oui, la journée du stade olympique avec sa toile, mais pas d'araignée et de la plume blanche sur la plage, tu t'en souviens! Bien, si je revenais à cette journée, je sortirais ma baguette pour faire disparaître la maladie qui coulait alors silencieusement dans tes veines. Tu n'aurais donc jamais changé de vie. Tu fréquenterais encore la grande garderie. Tes amis continueraient de te visiter, ils n'auraient pas peur d'attraper ta maladie. Tu aurais une vie normale de petite Princesse normale.
Alors, voilà la vérité, maintenant que tu es assez grande pour tout comprendre, depuis que j'ai appris que j'allais être ta fée-marraine, je cherche désespérément l'endroit où acheter ma baguette et j'ai échoué, je n'ai pas trouvé.
Je suis sincèrement désolée de ne pas être à la hauteur des contes de fées.
Je t'aime,
ta fée-marraine
Depuis moins de deux mois, ta vie est bouleversée. À ton âge, il doit être difficile de comprendre ce qui se passe. Dans les faits, tu as été hospitalisée dans la meilleure unité de soins du meilleur hôpital pour enfants de la province. En réalité, ça veut dire que tu avais une des pires maladies qui soient: un cancer. Ils t'ont examinée sous toutes tes coutures. Ils ont pris tes signes vitaux aux demi-heures. Ils t'ont soignée. Tu as reçu le diagnostic de rémission qui a été suivi d'un congé. Depuis que la rémission a été annoncée, c'était la première fois aujourd'hui que je te revoyais. Tes longs cheveux bruns sont tombés. Ils ont laissé place à un duvet blond et clairsemé. Ton visage est enflé, rond. Dans ton bras gauche, sont toujours plantés de petits tubes, dans lesquels ta mère injecte des liquides qui puent, comme tu dis. Lors des injections de chimiothérapie, aujourd'hui, tu m'as demandé de tenir ta main droite. Comme si de tenir ta main te donnait du courage. Le courage, tu en as à revendre. À la fois, je donnerais n'importe quoi pour vivre cette maladie à ta place et je ne suis pas certaine que j'aurais autant de force que toi.
De te voir aujourd'hui, ça m'a donné un coup. Un autre coup dans le sentiment d'impuissance de ta fée-marraine. Je voudrais pouvoir sortir ma baguette magique et revenir en arrière, entre Noël et le jour de l'An, cette journée où l'Homme qui m'accompagne et moi t'avons amené au biodôme. Cette journée où on a vu un porc-épic, des poissons-babounes et des chauves-souris, tu te souviens? Oui, la journée du stade olympique avec sa toile, mais pas d'araignée et de la plume blanche sur la plage, tu t'en souviens! Bien, si je revenais à cette journée, je sortirais ma baguette pour faire disparaître la maladie qui coulait alors silencieusement dans tes veines. Tu n'aurais donc jamais changé de vie. Tu fréquenterais encore la grande garderie. Tes amis continueraient de te visiter, ils n'auraient pas peur d'attraper ta maladie. Tu aurais une vie normale de petite Princesse normale.
Alors, voilà la vérité, maintenant que tu es assez grande pour tout comprendre, depuis que j'ai appris que j'allais être ta fée-marraine, je cherche désespérément l'endroit où acheter ma baguette et j'ai échoué, je n'ai pas trouvé.
Je suis sincèrement désolée de ne pas être à la hauteur des contes de fées.
Je t'aime,
ta fée-marraine
vendredi 13 février 2009
bizarre
Il m'apparaît bizarre que depuis un mois, l'envie d'aller travailler n'y était plus. Les vacances auxquelles j'ai eues droit entre Noël et le Jour de l'An m'avaient démotivée. La grippe et la maladie de la Princesse suçaient mon énergie et lorsque la grippe s'est estompée, elle a été remplacée par des migraines. Les migraines sont pour moi un signal d'alarme. Une alarme qui dit que le niveau de stress et de fatigue est insoutenable. Puis, mercredi, je suis passée chez le chiro, qui, en décoinçant mon cou, m'a libérée des migraines. Jeudi, au travail, j'ai vécu la journée la plus stressante depuis le début janvier. Malgré cela, je suis revenue du travail plus en forme que d'habitude. Ce matin, j'avais envie de rentrer au travail et d'affronter la souffrance humaine. J'arrive difficilement à comprendre pourquoi, mais parfois, le stress intense me donne envie de tout lâcher et parfois, ça me rappelle pourquoi j'aime ce travail.
***
des nouvelles de la Princesse
Elle est présentement en rémission!!! La chimio qui lui est administrée est une chimio de consolidation. Elle pourrait obtenir un congé de deux semaines d'ici la semaine prochaine.
Le vent tourne enfin! :-D
vendredi 6 février 2009
objectif : vacances (comme dans tenir jusqu'aux...)
Comme à chaque fois que mes vacances approchent, je suis fatiguée, épuisée. Présentement, je traîne une grippe depuis un mois. Cette grippe a été soignée aux antibiotiques, mais j'ai fait une réaction allergique. Depuis, mon nez continue de couler, je tousse toujours. Toute la journée, je combats pour ne pas m'endormir et le soir venu, je n'ai qu'une envie: retrouver mon lit. Il reste encore deux semaines avant le jour J (comme dans: Je reste couchée mon chéri, parce que je suis en VACANCES!).
Je me demande si c'est un signe que je suis dûe pour des vacances ou si c'est pas plutôt mon corps qui, comprenant que le repos arrive, se prépare trop tôt.
Une chose est certaine: ma consommation de café augmente à vue d'oeil, alors que mes paupières se ferment.
Je me demande si c'est un signe que je suis dûe pour des vacances ou si c'est pas plutôt mon corps qui, comprenant que le repos arrive, se prépare trop tôt.
Une chose est certaine: ma consommation de café augmente à vue d'oeil, alors que mes paupières se ferment.
vendredi 30 janvier 2009
la Trifluvie se dote d'une chanson pour son 360 et 15e anniversaire
Non mais c'est pas rien! Quand on fête en Trifluvie, on fête! On se paie même l'académicien Jean-François Bastien comme auteur-compositeur-interprète. Des paroles recherchées, raffinées! Une mélodie digne d'un vers d'oreille. Une chanson extraordinaire quoi, que le comité du 375e espère entendre tourner à la radio. Un seul détail: Jean-François, 375, ça se dit trois cent soixante-quinze et non trois cent soixiante-ET-quinze... Disons simplement que ça sonne amateur!
Jugez par vous-même!
Pour ma part, je vis au jour le jour. Mon coeur s'accroche aux bonnes nouvelles, minimise les mauvaises. La princesse réagit bien aux traitements, mais est entrée dans une crise du NOOOOON impressionnante. C'est difficile pour le moral de grande soeur, mais elle tient aussi le coup. Un journée à la fois, demain on verra. Voilà tout!
Jugez par vous-même!
***
Pour ma part, je vis au jour le jour. Mon coeur s'accroche aux bonnes nouvelles, minimise les mauvaises. La princesse réagit bien aux traitements, mais est entrée dans une crise du NOOOOON impressionnante. C'est difficile pour le moral de grande soeur, mais elle tient aussi le coup. Un journée à la fois, demain on verra. Voilà tout!
vendredi 9 janvier 2009
croire
J'ai besoin de croire. Croire que les enfants sont fait plus forts qu'ils ne le projettent. Croire que la vie va prendre le dessus sur la mort. Croire que le gars des vues est de notre côté et qu'il va faire en sorte de nous créer un joli happy ending. Croire en la magie des contes de fées. Croire à la compétence des gens qui entourent ma petite Princesse. Croire qu'aujourd'hui, les enfants ne meurent plus. Croire que la vie est juste. Croire que ces larmes, que cet amour, peut changer quelque chose. Croire que l'expérience acquise lors des autres crises ne sera pas vaine. Croire que les vents tourneront. Croire que 2009 sera une année remplie de bonheurs.
Je voudrais vraiment y croire!
Je voudrais vraiment y croire!
jeudi 8 janvier 2009
princesse Mamy
Nuit de lundi à mardi:
Je dors tout doucement lorsque le téléphone retentit. C'est maman Bastringue au bout du fil. Elle m'explique difficilement que Princesse Mamy, ma nièce, a été transférée dans un hôpital pour enfant spécialisé. Elle qui souffrait d'une otite la semaine dernière s'est plainte de maux de ventre aujourd'hui. Son père l'a accompagnée à l'hôpital où on a fait des examens et découvert un taux anormalement élevé de globules blancs dans son sang. Transférée à l'hôpital pour enfant en pleine nuit, c'était toutes les informations que nous avions alors.
Une heure plus tard, j'étais chez maman Bastringue à pleurer et à attendre d'autres nouvelles.
Mardi matin:
Toujours sans nouvelles, on a tenté les téléphones cellulaires des deux parents de Princesse Mamy, sans succès. Puis on a appelé à l'hôpital, pour savoir s'ils avaient eu une admission pour Princesse Mamy. Bien oui, on nous transfert à la chambre. Grande soeur nous dit ne pas avoir vu de médecin, mais être dans une chambre de l'aile des enfants cancéreux. Princesse Mamy a une leucémie, un cancer du sang.
Princesse Mamy, haute comme trois pommes, va devoir se battre contre son corps pour vivre. L'hospitalisation doit durer 1 mois et demi. La famille s'adapte, digère la nouvelle.
Hier, l'Homme qui m'accompagne et moi pensions changer la chambre de Coloc en chambre pour le petit frère de Princesse, Chevalier Geoffroy. Ce matin, les plans changent. Ce soir, je ris à l'idée qu'entre Noël et le jour de l'an, on se questionnait, l'Homme qui m'accompagne et moi, à savoir si on était capable d'héberger Princesse Mamy une nuit et qu'hier, on était prêts à prendre Chevalier Geoffroy pour un mois et demi. Les temps changent!?! L'Homme qui m'accompagne dit plutôt qu'à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Avec la crise, il est possible que les nouvelles soient moins fraîches, disons que l'énergie est drainée par autre chose que l'écriture.
Je dors tout doucement lorsque le téléphone retentit. C'est maman Bastringue au bout du fil. Elle m'explique difficilement que Princesse Mamy, ma nièce, a été transférée dans un hôpital pour enfant spécialisé. Elle qui souffrait d'une otite la semaine dernière s'est plainte de maux de ventre aujourd'hui. Son père l'a accompagnée à l'hôpital où on a fait des examens et découvert un taux anormalement élevé de globules blancs dans son sang. Transférée à l'hôpital pour enfant en pleine nuit, c'était toutes les informations que nous avions alors.
Une heure plus tard, j'étais chez maman Bastringue à pleurer et à attendre d'autres nouvelles.
Mardi matin:
Toujours sans nouvelles, on a tenté les téléphones cellulaires des deux parents de Princesse Mamy, sans succès. Puis on a appelé à l'hôpital, pour savoir s'ils avaient eu une admission pour Princesse Mamy. Bien oui, on nous transfert à la chambre. Grande soeur nous dit ne pas avoir vu de médecin, mais être dans une chambre de l'aile des enfants cancéreux. Princesse Mamy a une leucémie, un cancer du sang.
Princesse Mamy, haute comme trois pommes, va devoir se battre contre son corps pour vivre. L'hospitalisation doit durer 1 mois et demi. La famille s'adapte, digère la nouvelle.
Hier, l'Homme qui m'accompagne et moi pensions changer la chambre de Coloc en chambre pour le petit frère de Princesse, Chevalier Geoffroy. Ce matin, les plans changent. Ce soir, je ris à l'idée qu'entre Noël et le jour de l'an, on se questionnait, l'Homme qui m'accompagne et moi, à savoir si on était capable d'héberger Princesse Mamy une nuit et qu'hier, on était prêts à prendre Chevalier Geoffroy pour un mois et demi. Les temps changent!?! L'Homme qui m'accompagne dit plutôt qu'à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Avec la crise, il est possible que les nouvelles soient moins fraîches, disons que l'énergie est drainée par autre chose que l'écriture.
jeudi 1 janvier 2009
l'impact
Des fois, y'a des personnes qui ne comprennent pas leur impact sur la vie des autres... La fille de la job, par exemple, celle qui octroie les nouveaux postes, qui laisse un joli message sur mon répondeur, pour me demander la rappeler. Une fois que je l'ai eu au bout du fils, elle me dit qu'il y a deux autres personnes en lice, qui ont plus d'ancienneté que moi et qui ne l'ont pas encore rappeler. Elle voulait seulement savoir si le poste qu'elle aurait peut-être à m'offrir m'intéressait. Moi qui pensais que, si elle me téléphonait, ça voulait dire que les deux autres personnes l'avaient refusé et que le poste était à moi. Deux heures plus tard, elle me confirmait que la fille qui avait annoncé son intérêt face à ce poste, le prenait et donc que je passais mon tour pour cette fois. J'imagine que cette fille n'a vraiment aucune conscience de l'impact émotif d'un de ses messages laissé sur un répondeur.
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