jeudi 2 juillet 2009

dessous ma fenêtre, y'a un oiselet...

De mon bureau, la fenêtre fermée et frigorifiée par l'air climatisée, j'arrive à entendre les hirondelles à front blanc qui se sont installées à la jonction du toît et du mur de la bâtisse. Ça m'émeut. La vie, la force de la nature, leur façon de se construire une maison avec de la boue. C'est idiot parce que la bâtisse en brique qui abrite mon bureau, elle ne m'émeut pas. Parce que les merveilles que l'Homme a inventées (construction, voitures, énergies) me touchent peu. Mais les nids de boue des hirondelles arrivent à générer des émotions en moi. Tout comme mon chat qui ronronne ou me mord une orteille, tout comme le regard de l'Homme qui m'accompagne lorsqu'il me fait une surprise. Mais pas la Tour du CN, pas le Stade Olympique, pas même mon bloc appartement.
Les émotions touchent parfois dans de drôles de moments, comme en entendant la cascade sonore du cri d'une hirondelle.

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