Je travaille à chaque jour avec la souffrance humaine. Lorsque tout fout le camp, que le moral n'y est plus, que la motivation est partie, j'entre en scène. Ces temps-ci, la souffrance humaine prend le visage de la souffrance conjugale. Des couples, des individus, des hommes et des femmes qui souffrent à cause de l'amour. Celui qui devrait être avec un grand A. Celui qui devait durer toujours. Celui qui devient destructeur. Celui qui crée une dépendance. L'amour cruel. Ces temps-ci l'amour dépeint derrière la porte de mon bureau est un amour qui ne mériterait aucun espoir et malheureusement, c'est un amour dans lequel les personnes en face de moi fondent tous leurs espoirs.
Ces temps-ci, à mon retour à la maison, je savoure réellement la chance que j'aie d'avoir rencontré l'Homme qui m'accompagne. La chance d'avoir un partenaire qui me soutient, qui croit en moi, qui croit en l'équité des sexes. La chance d'avoir une relation qui est épanouissante pour nous deux. La chance de mettre en place une communication de plus en plus efficace. La chance d'avoir encore de bonnes raisons de croire en l'Amour.
Ces temps-ci, à mon retour à la maison, je suis brûlée. J'ai envie d'oublier ma journée, de me blottir contre l'Homme qui m'accompagne et de savourer la chance que nous avons de s'être trouvé.
mardi 1 septembre 2009
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