Je hais septembre. Parce que les feuilles changent de couleurs et annoncent la fin de la belle saison. Parce que les journées sont de moins en moins longues. Parce que les petits nouveaux engagés pour les vacances comprennent que tout était réellement trop beau pour être vrai et partent vers des cieux plus bleus. Parce qu'après les vacances, ceux qui ne se sont pas en forme vont voir leur médecin et reviennent avec une "prolongation de vacances". Parce que le boss ne prévoit jamais ce qui est aussi évident qu'un nez au milieu d'un visage, c'est-à-dire, que les vacances n'arrangeront pas tout et qu'après les vacances, les nouveaux ne seront plus là pour palier aux absences. Parce que je me retrouve toujours coincée entre ma volonté d'être professionnelle et mes besoins personnels. Parce qu'en septembre, recommence la valse des affichages de postes, des décisions à prendre, des déceptions à vivre. Parce que pour me défaire du carcan dans lequel je suis prise, il va falloir, si on me l'offre, que je prenne un poste sous un autre ciel, un ciel inconnu. Parce que le ciel qu'il y a au dessus de ma tête depuis 3 ans, il me plaît, mais qu'il est trop souvent accompagné des nuages noirs du non-respect. Et parce que j'ai l'impression que je vais accepter un poste pour les mauvaises raisons.
Je hais aussi septembre parce qu'il cause du souci aux gens que j'aime. Parce que la rentrée, c'est stressant. Parce que tout doit être fini pour octobre. Parce que la chimio se poursuit en septembre. Parce qu'il n'y a aucun moyen pour passer par dessus les responsabilités de septembre. Parce qu'il force à la prise de conscience et de décisions.
Je hais septembre, est-ce un crime?
jeudi 10 septembre 2009
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1 commentaire:
Non, ce n'est pas un crime de haïr septembre. C'est même ton plus grand droit, ma chère! Courage!
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