vendredi 18 juillet 2008
deux jours
Les préparatifs avancent... Cette fin de semaine, l'Homme qui m'accompagne et moi partons pour le Maine. Deux jours dans le bruit des moteurs, les pneus, l'asphalte... Deux jours de course automobile. Deux jours à la merci de la météo, de crème solaire, de parapluie et de lunettes fumées. Deux jours de bagages, de camping et de nourriture qui tient dans une glacière. Deux jours de voyage en auto, de test pour le tout nouveau tout beau Ipod de l'Homme qui m'accompagne et de remplissage de réservoir d'essence. Deux jours d'immersion anglaise, de dépaysement et de culture américaine... Deux jours tout aussi excitants qu'anxiogènes...
mardi 15 juillet 2008
petite recette gagnante
Faites un peu plus d'une heure de route, avec l'Homme qui vous accompagne, habituellement souriant, que même la pluie d'il y a quelques jours n'est pas arrivé à faire sourire.
Dans l'habitacle, mettez une pincée de musique, une poignée de rayons de soleil et quelques brises d'air climatisé.
À destination, mettez ensemble dans un salon deux bonnes amies d'enfance et les Hommes qui les accompagnent, laissez macérer.
Brassez le tout jusqu'à ce que l'Homme qui vous accompagne succombe à quelques jeux de mots et fasse un premier sourire.
Riez en coeur de l'amie d'enfance qui échappe du riz partout sauf dans les assiettes.
Partagez le pain, le porc, les légumes et le riz en refaisant le monde.
Écoutez quelque sketchs de Pérusse et sortez voir le soleil.
Montez une côte à pied, pour gagner le droit de manger une délicieuse crème glacée européenne.
Profitez de la vue pour rêvasser un peu.
Redescendez la côte (on peut plutôt dire, roulez votre corps vers le bas de la côte).
Choisissez un jeu (pas vérités/conséquences, pas le monopoly, ni le Trou d'cul) et jouez!
Reprenez la route, le coeur rempli de joie, avec un Homme qui vous accompagne ayant retrouvé le sourire qui vous manquait tant.
Laissez la main de l'Homme qui vous accompagne vous caresser l'avant-bras et savourez!
Dans l'habitacle, mettez une pincée de musique, une poignée de rayons de soleil et quelques brises d'air climatisé.
À destination, mettez ensemble dans un salon deux bonnes amies d'enfance et les Hommes qui les accompagnent, laissez macérer.
Brassez le tout jusqu'à ce que l'Homme qui vous accompagne succombe à quelques jeux de mots et fasse un premier sourire.
Riez en coeur de l'amie d'enfance qui échappe du riz partout sauf dans les assiettes.
Partagez le pain, le porc, les légumes et le riz en refaisant le monde.
Écoutez quelque sketchs de Pérusse et sortez voir le soleil.
Montez une côte à pied, pour gagner le droit de manger une délicieuse crème glacée européenne.
Profitez de la vue pour rêvasser un peu.
Redescendez la côte (on peut plutôt dire, roulez votre corps vers le bas de la côte).
Choisissez un jeu (pas vérités/conséquences, pas le monopoly, ni le Trou d'cul) et jouez!
Reprenez la route, le coeur rempli de joie, avec un Homme qui vous accompagne ayant retrouvé le sourire qui vous manquait tant.
Laissez la main de l'Homme qui vous accompagne vous caresser l'avant-bras et savourez!
vendredi 11 juillet 2008
tout est dans le regard...
L'apparence physique et l'estime de soi sont, pour moi, intimement liés. Je n'ai pas le corps de Carla Bruni... J'ai le corps d'une femme qui a pris une cinquantaine de livres en 3 ans. Des livres que je me tue à tenter de perdre depuis 2 ans. C'est avec fierté que je peux dire que j'en ai perdu près de 15. Mon objectif n'est pas atteint, mais je continue à suer 2, 3 soirs par semaine pour atteindre mon but. L'Homme qui m'accompagne ne voit pas mon surplus de poids... ah, cet amour qui rend aveugle! Lorsque je reviens du magasin avec de nouveaux vêtements, il a de la difficulté à comprendre que ce grand chandail, une fois sur moi, ne sera pas trop grand... La population en général cependant, voit ce surplus de poids. Évidement, je vois dans leur regard parfois de la pitié, parfois du jugement, parfois même de la répugnance. Il arrive même que certaines personnes ressentent le besoin de passer du regard aux paroles, paroles rarement flatteuses. Je passe par dessus, je sais que je vaux mieux que l'image physique que je projette. Mais, il est difficile de convaincre la Terre entière de nous regarder autrement. Mieux vaut s'adapter aux autres. Pour diminuer les jugements, j'ai appris à m'habiller, me maquiller, me coiffer à mon avantage. Ça m'aide à garder la tête haute, à soutenir les regards. Mais, en contrepoids (sans mauvais jeu de mots), lorsque je ne trouve plus que mes vêtement font l'effet escompté ou lorsque mes cheveux blancs se font moins discrets, il faut que j'agisse. Il ne faut pas attendre trop, de peur que les regards jugeant soient plus vigoureux. Ne pas attendre trop, pour pas que ces regards aient une influence sur le mien: mon regard intérieur qui arrive à passer par dessus, à savoir ma vraie valeur. Ne pas attendre trop, pour garder l'estime de soi intacte. Ne pas attendre trop et croire que mon regard est plus beau que celui de Carla Bruni...
jeudi 10 juillet 2008
l'été, l'été, c'est fait pour jouer, l'été, l'été, l'été...
J'aime la chaleur de l'été. Les journées chaudes et humides des derniers jours n'ont pas été pour moi un supplice. L'homme qui m'accompagne se plaît à dire, lorsqu'il me voit souriante, vautrée dans le seul rayon de soleil qui s'est frayé un chemin jusqu'à mon lit, que j'ai dû être un chat dans une vie antérieure. Il est vrai que lors des grandes chaleurs, j'ai un peu moins d'énergie à dépenser, mais j'aime bien me permettre un peu de paresse.
Hier, cependant, je me suis mise à espérer une chute de mercure. Hier, l'Homme qui m'accompagne s'est réveillé marabout, parce que l'humidité n'avait pas tombé durant la nuit. Hier, envers et contre moi, j'ai espéré l'orage, la pluie, le 20°C... Hier, j'aurais aimé que la population québécoise ait une meilleure tolérance à la chaleur, une meilleure mémoire, pour se rappeler qu'avant cette vague de chaleur, tout le monde se plaignait du temps frisquet. Hier, j'ai cru qu'un orage puisse venir à bout de la mauvaise journée de l'Homme qui m'accompagne. Et lorsqu'hier soir, le ciel s'est remplis de nuages noirs et que a pluie a enfin tombée, j'ai reçu une douche d'eau froide... L'Homme qui m'accompagne, déçu de ne pas avoir eu le temps de faire de la course à pied avant la pluie, n'a pas retrouver le sourire...
Hier, cependant, je me suis mise à espérer une chute de mercure. Hier, l'Homme qui m'accompagne s'est réveillé marabout, parce que l'humidité n'avait pas tombé durant la nuit. Hier, envers et contre moi, j'ai espéré l'orage, la pluie, le 20°C... Hier, j'aurais aimé que la population québécoise ait une meilleure tolérance à la chaleur, une meilleure mémoire, pour se rappeler qu'avant cette vague de chaleur, tout le monde se plaignait du temps frisquet. Hier, j'ai cru qu'un orage puisse venir à bout de la mauvaise journée de l'Homme qui m'accompagne. Et lorsqu'hier soir, le ciel s'est remplis de nuages noirs et que a pluie a enfin tombée, j'ai reçu une douche d'eau froide... L'Homme qui m'accompagne, déçu de ne pas avoir eu le temps de faire de la course à pied avant la pluie, n'a pas retrouver le sourire...
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