En voiture vers l'hôpital...
Princesse Mamy: On joue au jeu du rouge et du noir, ok? Faut que tu trouves la bonne couleur...
Cendrillon: Je vois une affiche rouge, est-ce que je gagne?
Princesse Mamy: OUI!!! parce qu'il y a une voiture verte!
[ou bien les règles sont pas claires, ou je ne comprends rien, mais l'important c'est de gagner, pas vrai!?]
mardi 23 février 2010
mardi 16 février 2010
des maisons boîte à surpri-i-se
J'avais 11 ans lors séparation de Maman Bastringue et de Papa Moderne. Cette séparation a amené des changements intenses dans ma vie. J'ai alors pris conscience de l'alcoolisme de mon père. Il est difficile pour une enfant de comprendre que ce qui se passe à chaque jour dans une famille, n'est pas la normalité. L'alcoolisme, la violence psychologique, la dépression, c'était ma normalité. La séparation a menée à la vente de la maison, au déménagement en ville, à la perte du bois, des champs, des amis... L'adaptation à la vie d'appartement a été difficile. La proximité des voisins, les rues passantes, le bruit de la ville, vivre à trois (grande soeur, maman et moi) dans si peu d'espace. Ces chamboulements ont fait de moi une pré-adolescente, une adolescente, un jeune adulte et une adulte rêvant d'un chez-moi à moi. Depuis plus de la moitié de ma vie que je rêve. Il y a quelques mois, la question est apparue entre moi et l'Homme qui m'accompagne. Pour lui, la maison n'était pas, comme pour moi, synonyme de tranquillité, mais bien de travail. Dans un élan d'espoir, espoir qu'il en vienne à faire sien ce projet, on s'était donné une date d'activation de projet. Aujourd'hui, cette date est passée. L'Homme qui m'accompagne m'a avoué que ce projet, qui me tient tant à coeur, ne l'emballe pas, qu'il n'a pas réussi à se convaincre.
Ce couple que nous formons, j'y crois. L'amour que nous avons l'un pour l'autre, les attentions de tous les jours, le bien-être, le bonheur, tout ça n'est pas remis en question.
Mais, j'arrive difficilement à faire une croix sur ce projet. Il me reste en tête, je m'entête. C'est un deuil, un deuil difficile à porter. Un deuil de février. C'est un deuil et j'en suis à l'étape de l'idéalisation du défunt... Je passe par le marchandage... J'ai de la difficulté à croire que j'arriverai un jour à accepter cette perte. Mais c'est ainsi que les deuils se vivent, sans croire à l'acceptation et puis, un jour, on réalise que c'est fait, l'acceptation est là.
En attendant, la chanson de Passe-Partout passe en boucle dans ma tête, comme pour sadiquement me ramener à mon deuil, comme pour le concrétiser...
Ce couple que nous formons, j'y crois. L'amour que nous avons l'un pour l'autre, les attentions de tous les jours, le bien-être, le bonheur, tout ça n'est pas remis en question.
Mais, j'arrive difficilement à faire une croix sur ce projet. Il me reste en tête, je m'entête. C'est un deuil, un deuil difficile à porter. Un deuil de février. C'est un deuil et j'en suis à l'étape de l'idéalisation du défunt... Je passe par le marchandage... J'ai de la difficulté à croire que j'arriverai un jour à accepter cette perte. Mais c'est ainsi que les deuils se vivent, sans croire à l'acceptation et puis, un jour, on réalise que c'est fait, l'acceptation est là.
En attendant, la chanson de Passe-Partout passe en boucle dans ma tête, comme pour sadiquement me ramener à mon deuil, comme pour le concrétiser...
des maisons, des maisons,
des maisons boîte à surpri-i-se!
dimanche 14 février 2010
St-Valentin,quand tu nous tiens!
Alors, voilà, on y est! ça veut dire que j'ai passé au travers de la première moitié du mois de février. Non sans heurts, un peu meurtrie, cernée, mais vivante!
Et l'Homme qui m'accompagne, qui est resté à mes côté pendant ces 14 jours... Il a, lui aussi, tenu le coup. Il est, depuis quelques mois, confronté à mes rêves et à ma tenacité. Je réalise que ma ténacité se change parfois en entêtement. Il questionne, remet en question, ne brusque rien, mais me remet les pieds sur terre. Il subit mes fatigues, ma fixation, mes angoisses. Je ne dois pas être facile à vivre! Il m'impressionne! Il est vraiment un amoureux extraordinaire.
Cher Homme qui m'accompagne, merci d'être toi et de me laisser le droit d'être moi!
Je t'aime!
Et l'Homme qui m'accompagne, qui est resté à mes côté pendant ces 14 jours... Il a, lui aussi, tenu le coup. Il est, depuis quelques mois, confronté à mes rêves et à ma tenacité. Je réalise que ma ténacité se change parfois en entêtement. Il questionne, remet en question, ne brusque rien, mais me remet les pieds sur terre. Il subit mes fatigues, ma fixation, mes angoisses. Je ne dois pas être facile à vivre! Il m'impressionne! Il est vraiment un amoureux extraordinaire.
Cher Homme qui m'accompagne, merci d'être toi et de me laisser le droit d'être moi!
Je t'aime!
mercredi 3 février 2010
le temps passe
Le temps passe si vite! Déjà plus d'un mois depuis que j'ai donné des nouvelles... L'adage qui dit pas de nouvelle, bonnes nouvelles s'applique très bien! Tout va pour le mieux. Je travaille, je passe du temps avec l'Homme qui m'accompagne, des projets se pointent à l'horizon, je vois ma famille et, à part papa Moderne qui rechute aux deux semaines (mais qui ne m'appelle pas pour en jaser), la famille va bien. Vraiment, c'est surprenant! Dans 3 semaines, je serai en vacances, qui seront appréciées, étant donné que mon chat fait tout pour diminuer mes heures de sommeil!
Alors, on croise les doigts fort pour que sa tienne!
Alors, on croise les doigts fort pour que sa tienne!
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