mercredi 24 décembre 2008

le temps est si relatif...

Alors que ce soir, je vais me courir d'un côté et de l'autre pour voir ma famille et celle de l'Homme qui m'accompagne, au travail c'est le calme plat. RIEN. Aucun appel, aucune demande, aucune rencontre, RIEN. Dire que mon boss a refusé que je participe à une réunion d'équipe pour que je tienne le fort, pour RIEN. On se croirait dans la Guerre des tuques : "Luc, c't'un piège, vas-y pas!" On serait tellement bien, là, à la maison, avec l'Homme qui m'accompagne, dans la divan, sous des couverture, avec un chocolat chaud, devant la Guerre des Tuques. La Guerre des Tuques: du bonheur en canne!

mardi 23 décembre 2008

et toi, es-tu dans l'esprit des Fêtes?

Au travail, la musique de Noël joue pendant tout le quart. On joue à nouveau genre de chaise musicale: dès que le disque prend fin, on est une demi-douzaine à se précipiter dans le local où est le radio pour choisir le prochain disque. La souffrance humaine est moins grande, les clients appellent même pour reporter leurs rendez-vous après les Fêtes. On prépare la nouvelle année, fait un bilan de la dernière. Une année remplie, sans temps mort. Le remplacement finira en mars. Rien de prévu jusqu'à la fin avril. Le boss dit sa satisfaction et sa volonté de nous avoir à sa charge l'an prochain, mais son budget ne permet aucune dépense supplémentaire. Une stagiaire de janvier à la fin du remplacement, ou jusqu'en avril si je travaille temps plein. Des nouveaux postes à combler, un service entier devrait voir le jour en 2009. La boule de cristal n'arrive qu'à prévoir une chose : de l'instabilité. L'anxiété monte peu à peu.
À la maison, les cadeaux de Noël trônent sous l'arbre. L'arbre qui, faute de pied adéquat, se retrouve en position traditionnelle. La crèche est dans son plus simple appareil : le poupon arrivera que dans la nuit du 24 au 25, les rois le 6 janvier... La maison est emplie de parfums d'épices, preuve que d'être deux est motivant pour la création de petits plats. La pièce supplémentaire, toujours sans meubles, prend des allures de mini-curie. L'Homme qui m'accompagne, déjà en congé des Fêtes, profite de ses congés en célibataire pour décaler ses heures de sommeil. Finalement, je n'aurai pas enfilé de palmes cette année, mais je compte bien troquer les palmes pour des raquettes entre Noël et le Jour de l'an.
À tous, je vous souhaite un joyeux temps des Fêtes...
PS: Coloc, quand est-ce que tu passes à la maison pour recevoir ton cadeau?

lundi 15 décembre 2008

vendredi 5 décembre 2008

comme une page qui se tourne

Hier, Coloc est passée pour la dernière fois à la maison. Elle devait vider ce qui restait à elle dans le frigo. On en a profité pour faire un dernier dîner de Colocs, autour d'une poutine Stratos. C'est que, depuis mai, l'Homme qui m'accompagne avait emménagé à l'appartement. Coloc nous avait offert de quitter lorsque nous serions prêts à habiter ensemble. Début août, la question a resurgie et le déménagement de Coloc a été prévu pour le 1er décembre.
J'ai beau être heureuse de partager officiellement l'appartement avec l'Homme qui m'accompagne, lorsque Coloc a refermé la porte hier j'avais le moton... C'est une page de l'histoire qui se tourne. Les années de colocation sont maintenant derrière moi.
L'Homme qui m'accompagne et moi prenons tranquillement possession d'une nouvelle pièce, des armoires et rangements laissés vacants et de la moitié gauche du frigo. Nous sourions à chaque fois que nous trouvons une tablette vide à remplir. Nous profitons de nos nouvelles tables de salon. Nous reprenons l'habitude de se dire ce que nous avons à nous dire au fur et à mesure. Nous recommençons à nous apprivoiser. En somme, nous écrivons une nouvelle page de l'histoire de Cendrillon.