dimanche 28 septembre 2008

démocratie et péripéties...

Je crois fermement en la démocratie. Je me fais un point d'honneur de voter à chacune des élections. La dernière élection provinciale, j'avais même fait un petit pool maison où j'avais réussi à prédire 74% des élus. Cette année, l'Homme qui m'accompagne participe aussi au pool. Je m'informe, j'écoute, j'analyse, je prédis. J'aime comprendre les ficelles de la politique.
Je demeure dans le même appartement depuis l'été 2005. Aux dernières élections fédérales, en janvier 2006, j'ai voté dans la circonscription de Trois-Rivières. Cette année, croyez-le ou non, ma carte d'électeur me dit que je voterai dans Berthier-Maskinongé. Coup de fils à Élections Canada. On m'a tout d'abord dit qu'en 2006, j'avais voté pour les candidats de Berthier-Maskinongé (euh, je me souviens pour qui j'ai voté et je peux jurer que c'était un candidat de Trois-Rivières, mais bon...). On m'a expliqué qu'il était possible que le bureau de vote était dans la circonscription de Trois-Rivières, mais que si j'avais bien lu les choix, j'aurais vu que je votais dans l'autre circonscription. Ensuite, un supérieur m'a confirmé que les deux circonscriptions sont, depuis toujours, délimitées par le chemin de fer, celui entre mon chez-moi et la circonscription de Berthier-Maskinongé, mais, lorsque j'ai dit que ça prouvait que je devais voter dans Trois-Rivières, on m'a bêtement répondu "Je ne sais pas, j'habite pas Trois-Rivières, moi". J'ai vérifier sur les cartes d'Élections Canada, je vois le bout de rue où j'habite sur la carte de la circonscription de Trois-Rivières. Je rappelle. On me transfert ailleurs. On me répète que le chemin de fer est la limite et on n'arrive pas à comprendre que ma carte d'électeur dit que je suis dans Berthier-Maskinongé même si j'habite du côté Trois-Rivières du chemin de fer. On vérifiera... On me rappelle pour finalement me dire que la limite est, depuis toujours, une rivière aujourd'hui asséchée qui n'est malheureusement plus visible, mais qui était à l'est de ma maison... J'arrive difficilement à comprendre comment, pendant le dernier mandat, j'ai pu changé de député sans en être avisée... Ma foi en la démocratie en prend un coup, là, maintenant.
Le pire c'est qu'il faudrait que je trouve normal de changer de circonscription entre deux élections, et ce, sans aucun préavis.
Désolée, mais j'y arrive pas!

mercredi 17 septembre 2008

vie et souffrance humaine

La vie, si forte et si fragile à la fois. La souffrance humaine ébranle. Lorsqu'ébranlé, l'homme peut avoir deux réactions, s'écrouler ou se consolider. Qu'est-ce qui fait en sorte que certains s'écroulent et d'autres deviennent plus forts. Ne sommes nous pas tous égaux devant la souffrance? Tant de questions...
Hier, nous avons appris que la souffrance a gagné sa bataille face à un collègue, qui épuisé a mis fin à ses jours. Depuis, cette souffrance s'empare de ceux et celles qui étaient proches de lui comme une épidémie. Nous devons garder l'oeil ouvert, dépister ceux qui pourraient s'effondrer sous le poids de la souffrance, éviter la contagion.
Parfois, l'Homme qui m'accompagne me lance à la boutade lorsque je dois aller travailler: "Va donc sauver des vies!". Je ne sauve pas des vies, j'essaie simplement de faire en sorte que les gens, devant la souffrance, ne s'écroule pas. Lorsque les premières briques tombent, l'écroulement devient rapidement inévitable, le choix de mourir pour arrêter la souffrance se cristallise. Je ne suis pas un super héros qui peut retenir un gratte-ciel d'une main et colmater une fissure dans un barrage de l'autre. Je suis comme tout le monde, ébranlée par la souffrance lorsqu'elle se pointe. J'ai, jusqu'à maintenant, réussi à sortir grandie de chacune des souffrances qui m'ont assaillie. L'espoir est ma clé. Croire à un monde meilleur, à des moments d'accalmie. Croire à l'utopie d'un monde sans souffrance.

lundi 8 septembre 2008

l'embrasure de la porte de la salle de bain et sa magie

De l'embrasure de la porte de la salle de bain, il y a vue sur le petit corridor et sur un canapé du salon. De cet emplacement stratégique, il m'arrive parfois d'observer l'Homme qui m'accompagne. Lui assis tranquillement au salon, moi, dans l'ombre. Lorsqu'il me voit, il me demande généralement de m'avancer parce qu'il n'arrive pas à me voir dans l'ombre. Ce que je cache dans cette ombre? ce n'est que du rêve. Un rêve de petite fille d'espionner le prince pendant qu'il fait autre chose, sans qu'il ne connaisse mon existence. Un rêve que le prince se retrouve un jour à portée de vue, que son regard croise le mien. Un rêve qu'il puisse, par un propice hasard, s'être perdu sur mon territoire, qu'il doive me demander son chemin. Un rêve que le prince réalise finalement que la vie est meilleure sur mon territoire, qu'il décide d'y rester. Un rêve de petite fille quoi!
De l'embrasure de la porte de la salle de bain, je retombe en enfance. De ce coin sombre, je crois à l'Amour, celui avec le fameux grand A, celui qui rime avec toujours. De l'embrasure de la porte de la salle de bain, mes doutes s'estompent pour faire place à une foi. Difficile d'expliquer, mais de là, j'arrive à croire que j'ai trouvé le bon, que l'histoire peut finir par "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Dans l'embrasure de la salle de bain, tout semble possible.
Hier, du canapé, j'ai croisé le regard de l'Homme qui m'accompagne, m'espionnant de l'embrasure de la porte de la salle de bain. L'étincelle de son regard semblait dire "tout est possible".

lundi 1 septembre 2008

entendu en milieu de travail

"Finalement, as-tu pu finaliser tes choses?"

Euh, je ne sais pas, mais, si on s'est rendu jusqu 'à la fin, c'est qu'on a trouvé une finalité aux dites choses, non? N'est-ce pas là un bel exemple de redondance? :-)