Un serrement dans la poitrine, une attaque. Une attaque d'émotions. Tristesse, écoeurement, impatience, déception, appréhension, regret, manque, espoir... Des émotions envahissantes, épuisantes. Des émotions qui veulent sortir. Des émotions refoulées pour ne pas empirer la situation, qui est déjà difficile pour tout le monde. Écrire m'aide. Généralement, c'est ici que les émotions se déversent, mais pas cette fois. Les émotions qui m'habitent depuis un mois n'ont pas leur place. C'est pas la place dans mon travail, entre le téléphone et la souffrance des autres. C'est pas la place dans ma voiture, entre ma conduite et les bougies d'allumage neuves. C'est pas la place à l'appartement, entre Coloc et l'Homme qui m'accompagne. C'est pas la place à la cafétéria, entre la soupe et les collègues qui m'ignorent pratiquement. C'est pas la place sur la table de massothérapie, entre les mains de Julie et les noeuds qui parsèment mes omoplates. C'est pas la place dans les rencontres familiales, entre les câlins et l'appareil photo. C'est pas la place dans mon blogue non plus, entre les lignes et les yeux des lecteurs. Ces émotions n'ont pas leur place. Mais elles sont là, voilà tout. C'est quoi l'adage déjà? Il faut laisser au temps le temps d'agir.
Quelqu'un aurait un catalyseur à proposer?
jeudi 28 août 2008
vendredi 22 août 2008
Piece of cake
Réaliser, comme ça, en observant l'Homme qui m'accompagne, la chance de l'avoir dans ma vie. C'est arrivé hier, après un 5 à 7 s'étant étiré jusqu'à 9. L'Homme qui m'accompagne, souriant, sur le divan, si beau, si serein. De le voir là, comme ça, ça m'a émue. Je ne pensait pas que je serais, un jour, ébranlée par un homme occupé devant son portable.
J'avais envie de vous partager cette tranche de vie.
J'avais envie de vous partager cette tranche de vie.
jeudi 14 août 2008
ce soir, il y aura une pluie d'étoiles filantes
C'est le temps des Perséïdes. Entre les nuages et le brouillard, hier soir, j'ai pu apercevoir deux minuscules et une gigantesque étoiles filantes. Lors de mon adolescence, je campais avec les scouts pendant la semaine des Perséïdes. Je me rappelle encore de ma première flèche de lumière, aperçue une nuit où j'étais chargée de nourrir le feu. J'ai fermé les yeux, fait mon premier voeu d'étoile. Depuis, à chaque année, je prends un moment pour observer cette pluie d'étoiles.
Il y a des rituels qu'on ne se résout jamais à laisser tomber: les étoiles filantes d'août, saluer grand-papa Bastringue à la vue d'un cimetière, faire un tata à la croix de bois que je croise en allant chez ma mère, aller en pélerinage auprès d'un arbre lorsque la vie fout le camp et manger des jujubes en forme de framboises lorsque l'axiété est à son comble. Des rituels qui nous rappelle nos racines. Des rituels fous qui font sourire. Des rituels qui marquent les moments plus difficiles, ceux qui nous ont construit.
Ce soir, levez les yeux au ciel, il y aura une pluie d'étoiles filantes...
Luciole perce la brume,
Clan des Perséïdes
Il y a des rituels qu'on ne se résout jamais à laisser tomber: les étoiles filantes d'août, saluer grand-papa Bastringue à la vue d'un cimetière, faire un tata à la croix de bois que je croise en allant chez ma mère, aller en pélerinage auprès d'un arbre lorsque la vie fout le camp et manger des jujubes en forme de framboises lorsque l'axiété est à son comble. Des rituels qui nous rappelle nos racines. Des rituels fous qui font sourire. Des rituels qui marquent les moments plus difficiles, ceux qui nous ont construit.
Ce soir, levez les yeux au ciel, il y aura une pluie d'étoiles filantes...
Luciole perce la brume,
Clan des Perséïdes
mercredi 13 août 2008
l'art de la nature...
Depuis le début de l'été, je m'initie à l'ornithologie. L'Homme qui m'accompagne, armé d'un guide Peterson et d'un appareil photo, m'apprend les rudiments de cette science. Je connaissais bien quelques oiseaux, mais mes connaissances demeurent de base! Depuis, je lève mes yeux plus souvent au ciel qu'avant. Je tends aussi l'oreille dès qu'un pit-pit se fait entendre. C'est ainsi, qu'encore aujourd'hui, j'ai pu voir un magnifique héron en vol. Je dis encore aujourd'hui, parce que je deviens peu à peu une experte du héron. Moi qui croyait que cet oiseau était difficile à observer, j'arrive, en moyenne, à en voir un tous les deux jours. Mais le fait d'en avoir croisés plusieurs depuis le début de la belle saison n'estompe en rien l'émotion qui m'envahis à leur regard. J'arrive difficilement à expliquer pourquoi.
De la même manière, la vue d'un héron en vol arrive à m'apaiser lorsque mon esprit bouillonne. Prendre le temps de regarder en l'air, m'a apporté beaucoup plus que ce que je croyais possible.
C'est comme lorsque je suis allée au musée des beaux arts du Québec pour voir l'exposition sur l'oeuvre de Botero. Une fois l'exposition visitée, je me suis retrouvée par hasard devant un arbre gigantesque peint par Marc-Aurèle Fortin. L'art de Botero était impressionnant, mais pas aussi émouvant que cet arbre. La toile de Fortin, à elle seule, valait l'allée-retour à Québec et le coût du billet.
De la même manière, la vue d'un héron en vol arrive à m'apaiser lorsque mon esprit bouillonne. Prendre le temps de regarder en l'air, m'a apporté beaucoup plus que ce que je croyais possible.
samedi 2 août 2008
quand le soleil dit bonjour...
Bien sûr, je suis revenue du Maine... Mais deux jours plus tard que prévu! La pluie a retardé le programme de course. Elle a aussi retardé nos heures de sommeil (la tente fuyait). L'humidité a aussi fait gonflé les gros doigts arthritiques de l'Homme qui m'accompagne. Le lundi soir, après la super course, on a décidé que, dès le lendemain matin, on lèverait le camp, direction le Québec et le sec! Une erreur du copilote a reporté notre retour de quelques heures, mais c'est sains et saufs que nous sommes rentrés. Puis, on a remonté la tente, histoire de la faire sécher et de la réimperméabiliser. Avec la pluie, on a pu vérifier à tous les jours que la tente fuyait encore et encore. Une journée de beau temps nous a permis de faire voler le cerf-volant de l'Homme qui m'accompagne. Nous sommes aussi allés à la chasse aux images dans un parc de la région et au Granby Zoo (lire à la française: au Grand-Bizou). Et hier soir, nous voulions aller aux courses dans la Beauce. Vérification faite, la course aura lieu, il n'y aura pas de pluie. On grimpe dans la voiture, roule, roule, roule. À moins de 5 km de la piste, on rencontre des bolides de course sur remorque. Et oui, la course a été annulée pour cause de pluie pendant que nous roulions jusqu'en Beauce. Comme le ciel semble s'éclaircir, on décide de squatter un autre parc pour une chasse d'images. Un canard solitaire nous offre un beau spectacle. Puis on choisit de partir vers Québec pour magasiner mes futurs souliers de jogging. Malheureusement, quelqu'un avait caché les Galeries de la Capitale. On a tourné dans Québec pour essayer de retrouver le centre d'achat tant convoité... Sans succès! En prenant une "voie de contournement" numérotée 440, on s'est retrouvé, avec un grand fou rire, en plein centre-ville. Aujourd'hui, courses à la télé toute la journée!
On s'était dit qu'un peu de pluie durant nos vacances nous permettrait de se reposer sans se sentir coupable... Je ne me sens pas coupable, mais, un peu de soleil ne ferait pas de tort non plus!
On s'était dit qu'un peu de pluie durant nos vacances nous permettrait de se reposer sans se sentir coupable... Je ne me sens pas coupable, mais, un peu de soleil ne ferait pas de tort non plus!
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