"Wow! un festival de Pompiers! Est-ce qu'on va pouvoir venir?
-Non, pas en public!"
dimanche 29 juin 2008
samedi 21 juin 2008
pathétique
J’ai 27 ans. C’est pathétique à 27 ans de pleurer à cause de notre père. Pathétique, de réaliser que, sans qu'il ne le sache, il a toujours une grande importance pour nous. C'est pathétique d'avoir à entendre d'une autre personne que notre père est important pour nous pour en prendre conscience. Je me sens pathétique.
Avec le temps, avec les déceptions, on arrive à se former une carapace. Cette carapace fait en sorte qu'on arrive assez bien oublier qu'on a un père. On arrive à ne pas penser à lui pendant des jours, des semaines, voire des mois. On arrive à ne pas se sentir coupable. Puis, le jour de notre anniversaire, alors que la fatigue l'emporte et qu'on réalise qu'il n'a pas appelé, on ressent un trou dans la carapace. On prend conscience que ça fait pratiquement 5 mois que nous n'en avons aucune nouvelle. On prend conscience de la faiblesse de la relation père-enfant. Et la culpabilité nous prend. C'est fou de se sentir coupable après que notre père ait oublié notre anniversaire. Mais ce père est si habile pour remettre la faute sur les autres... Et on espère, on espère qu'il ait recommencé à boire et que ça excuse son oubli. On espère qu'il n'ait pas fait cet oubli à jeun. Puis on rêve de vengeance... la Fête des Pères approche. On est tiraillée pendant des semaines. Et on décide de ne pas se venger, parce que ça lui donnerait une raison de plus pour tout mettre sur votre dos. On appelle en un beau dimanche matin et comme personne n'est présent on laisse un message. Ensuite, on espère. On espère qu'il ne nous rappelle pas. On espère ne pas avoir à converser avec lui alors qu'il aura bu. On espère qu'il soit encore sobre. On en vient à espérer qu'il nous rappelle. On espère même qu'il ait changé, réellement. Et on réalise qu'on vit une nouvelle déception, parce qu'il ne pense même pas qu'il serait poli de rappeler pour remercier. C'est une roue qui tourne: espoirs, déceptions, espoirs...
Puis on se sent pathétique. Pathétique, d'être incapable de faire le deuil d'un père qui n'est pas décédé. Pathétique de réagir à chaque allusion qui nous responsabilise face à une relation père-enfant qui ne mène à rien. Pathétique, d'être incapable de s'asseoir avec son père pour lui verbaliser pour une Nième fois combien on se sent pathétique. Et enfin, on se sent pathétique lorsqu'on se dit que la vie aurait été plus facile, si, il y a 11 ans, il était mort dans cet accident...
Avec le temps, avec les déceptions, on arrive à se former une carapace. Cette carapace fait en sorte qu'on arrive assez bien oublier qu'on a un père. On arrive à ne pas penser à lui pendant des jours, des semaines, voire des mois. On arrive à ne pas se sentir coupable. Puis, le jour de notre anniversaire, alors que la fatigue l'emporte et qu'on réalise qu'il n'a pas appelé, on ressent un trou dans la carapace. On prend conscience que ça fait pratiquement 5 mois que nous n'en avons aucune nouvelle. On prend conscience de la faiblesse de la relation père-enfant. Et la culpabilité nous prend. C'est fou de se sentir coupable après que notre père ait oublié notre anniversaire. Mais ce père est si habile pour remettre la faute sur les autres... Et on espère, on espère qu'il ait recommencé à boire et que ça excuse son oubli. On espère qu'il n'ait pas fait cet oubli à jeun. Puis on rêve de vengeance... la Fête des Pères approche. On est tiraillée pendant des semaines. Et on décide de ne pas se venger, parce que ça lui donnerait une raison de plus pour tout mettre sur votre dos. On appelle en un beau dimanche matin et comme personne n'est présent on laisse un message. Ensuite, on espère. On espère qu'il ne nous rappelle pas. On espère ne pas avoir à converser avec lui alors qu'il aura bu. On espère qu'il soit encore sobre. On en vient à espérer qu'il nous rappelle. On espère même qu'il ait changé, réellement. Et on réalise qu'on vit une nouvelle déception, parce qu'il ne pense même pas qu'il serait poli de rappeler pour remercier. C'est une roue qui tourne: espoirs, déceptions, espoirs...
Puis on se sent pathétique. Pathétique, d'être incapable de faire le deuil d'un père qui n'est pas décédé. Pathétique de réagir à chaque allusion qui nous responsabilise face à une relation père-enfant qui ne mène à rien. Pathétique, d'être incapable de s'asseoir avec son père pour lui verbaliser pour une Nième fois combien on se sent pathétique. Et enfin, on se sent pathétique lorsqu'on se dit que la vie aurait été plus facile, si, il y a 11 ans, il était mort dans cet accident...
vendredi 13 juin 2008
juste merci...
J'ai passé une semaine difficile, avec en trame de fond la Fête des Pères qui arrive à grands pas et mon questionnement intérieur face à ma volonté ou non de lâcher un coup de fils à Papa Moderne... C'est que Papa Moderne a oublié mon anniversaire, cette année, et que mon démon interne a envie d'oublier la Fête des Pères... Puis il y a mon ange interne qui me sermonne sans cesse avec la culpabilité que je vais vivre si je ne l'appelle pas.
Le merci, c'est pour l'Homme qui m'accompagne qui m'a gentiment dit: "J'ai réalisé que ce n'était pas une bonne idée de te dire qu'il n'est pas tard quand tu dis que tu es fatiguée... parce que tu ne passeras jamais au travers de ta fatigue". Mais aussi pour être présent et aimant dans ces moments "déchirants". Et aussi pour la sagesse de rester tranquille cette fin de semaine, je pense que je vais en avoir de besoin...
Le merci, c'est pour l'Homme qui m'accompagne qui m'a gentiment dit: "J'ai réalisé que ce n'était pas une bonne idée de te dire qu'il n'est pas tard quand tu dis que tu es fatiguée... parce que tu ne passeras jamais au travers de ta fatigue". Mais aussi pour être présent et aimant dans ces moments "déchirants". Et aussi pour la sagesse de rester tranquille cette fin de semaine, je pense que je vais en avoir de besoin...
dimanche 8 juin 2008
la dompteuse
Pour calmer vos inquiétudes, voilà, je ne suis pas morte! Le temps manque parfois... L'essai de cohabitation avec l'Homme qui m'accompagne se passe bien. L'envie de fuir à toutes jambes est inexistante. Il faut cependant mettre un bémol: avec sa mystérieuse maladie, l'Homme qui m'accompagne a manqué plusieurs journées de travail, avec comme conséquence, que je n'ai pas encore affronté le monstre qu'il croit devenir lorsqu'il revient d'une difficile journée de travail. Le doute face à mes capacités de dompteuse de monstre demeure... Le doute face à la monstruosité du fameux monstre aussi... On parle ici du même Homme qui est censé être marabout et bougonneux au lever, qui, depuis que je le connais, affiche un sourire resplendissant dès qu'une de ses paupières s'entrouvre. Mais, le doute, n'est-ce pas ce qui fait en sorte qu'on ne se repose pas sur ses lauriers!?!
Vous l'avez vu vous aussi, hen? L'été est arrivé hier! Chaleur, humidité, coup de soleil... aaahhh! le paradis! J'ai même osé la robe soleil! Faire la plein de soleil, parce que, au fond de moi, je me souviens que l'hiver fini toujours par revenir... Alors, suivez mon exemple et profitez de chaque rayon, de chaque molécule de chaleur...
***
Vous l'avez vu vous aussi, hen? L'été est arrivé hier! Chaleur, humidité, coup de soleil... aaahhh! le paradis! J'ai même osé la robe soleil! Faire la plein de soleil, parce que, au fond de moi, je me souviens que l'hiver fini toujours par revenir... Alors, suivez mon exemple et profitez de chaque rayon, de chaque molécule de chaleur...
Inscription à :
Articles (Atom)