Vendredi matin, le fleuve se cachait sous un épais brouillard. Jeudi soir, j'ai pleuré en lisant les gentils mots que mes amis et collègues avaient laissés dans des cartes à mon intention. Vendredi, j'avais la peine du monde dans mes yeux. Le fleuve se cachait sans doûte pour ne pas voir toute cette peine.
Vendredi matin, c'était ma dernière journée de travail au point de service dans lequel j'ai passé les deux dernières années. Deux ans de purs délices. Deux ans de complicité avec mes collègues. La peine du monde dans les yeux, ça prend beaucoup de place. Ça déborde dès que quelqu'un vous sourit. Ça fini même par bloquer les muscles du dos, tellement c'est pesant... J'ai quitté l'endroit la tête haute, 3 heures plus tard que prévu (il fallait bien terminer le travail entâmé). Et lorsque je suis partie, j'ai arrêté au dépanneur du village, saluer la propirétaire et prendre un billet de loterie de groupe. Si je gagne un gros-lot, je veux que ce soit avec les gens de ce village. Eux qui m'ont accueillie parmis les leurs. Une fois dans la voiture pendant le retour à la maison, je n'avais qu'une envie: déposer ma tête sur l'épaule de l'homme qui m'accompagne pour y verser les quelques larmes qui restaient encore dans mes yeux. Je réalise que sa présence m'appaise, me fait du bien.
dimanche 27 janvier 2008
lundi 21 janvier 2008
chocolat chaud et cie
Une journée de congé: 2 rediffusions de matchs de football américain, un appel dont la conclusion est que la meilleure stratégie à adopter demeure le Lâcher-prise, un dîner avec Coloc dans un resto graisseux, une couverture, un chocolat chaud, une séance d'entraînement et finir la journée dans les bras de l'homme qui m'accompagne... Dieu que la vie est bonne!
dimanche 20 janvier 2008
moments de bonheur
Ces derniers jours, je profite de chacun des moments de bonheur qui me sont offerts.
Mes dernières journées au travail filent à une vitesse folle. Je savoure chaque minute avec mes collègues et avec les clients. J'aimerais tant être capable de dire à chacun de mes collègues la déception de devoir les quitter. Juste d'y penser, les larmes remontent à la surface. Alors, je ne dirai rien, de toute manière, ils savent...
La vie se charge de me changer les idées. L'homme qui m'accompagne est toujours et plus que jamais à mes côtés. Ses câlins, caresses, baisers et tendresses me comblent. J'essaie de lui dire combien sa présence me rend heureuse, mais je crois qu'aucun mot n'arrive à dire ce que je ressens. J'aime sa façon non-conventionnelle de me complimenter. J'aime le sourire qui se dessine sur ses lèvres à son réveil. J'aime la chaleur de ses bras. J'aime ces petites attentions qui arrivent à me faire répéter une vingtaine de fois de suite combien je l'apprécie. J'aime lorsqu'il glisse ses doigts sur mon cou, sur ma nuque. J'aime discuter et rire en sa compagnie. J'aime oublier que le temps passe, lorsque je vois briller ses yeux. J'aime me souvenir qu'il y a vraiment longtemps que je n'ai pas mis 1$, par amour, dans ma boîte à déception. J'aime...
Parlant du loup, l'homme qui m'accompagne arrive... je vous laisse donc à ces rêveries...
Mes dernières journées au travail filent à une vitesse folle. Je savoure chaque minute avec mes collègues et avec les clients. J'aimerais tant être capable de dire à chacun de mes collègues la déception de devoir les quitter. Juste d'y penser, les larmes remontent à la surface. Alors, je ne dirai rien, de toute manière, ils savent...
La vie se charge de me changer les idées. L'homme qui m'accompagne est toujours et plus que jamais à mes côtés. Ses câlins, caresses, baisers et tendresses me comblent. J'essaie de lui dire combien sa présence me rend heureuse, mais je crois qu'aucun mot n'arrive à dire ce que je ressens. J'aime sa façon non-conventionnelle de me complimenter. J'aime le sourire qui se dessine sur ses lèvres à son réveil. J'aime la chaleur de ses bras. J'aime ces petites attentions qui arrivent à me faire répéter une vingtaine de fois de suite combien je l'apprécie. J'aime lorsqu'il glisse ses doigts sur mon cou, sur ma nuque. J'aime discuter et rire en sa compagnie. J'aime oublier que le temps passe, lorsque je vois briller ses yeux. J'aime me souvenir qu'il y a vraiment longtemps que je n'ai pas mis 1$, par amour, dans ma boîte à déception. J'aime...
Parlant du loup, l'homme qui m'accompagne arrive... je vous laisse donc à ces rêveries...
lundi 14 janvier 2008
coups de vieux
Je vieillis.
Je n'ai qu'une amie d'enfance. En tout cas, qu'une seule avec qui j'ai garder des liens. On était correspondante. Elle habitait à l'autre bout du monde. Je la voyais que durant les vacances, parce que sa famille était de la même ville que moi. Nous avons dû commencer à nous écrire alors que nous devions avoir 8 ou 9 ans. Lorsque je recevais une de ses missives, c'était le signale pour lui écrire à mon tour. Les lettres parlaient le plus souvent du dernier kick rencontré à l'école, à l'aréna, au centre d'achat. Les problèmes familiaux, l'amitié et l'école étaient aussi des sujets importants. Il n'y avait pas vraiment de filtre à notre discourt, aucun tabou, tout pouvait être dit à l'autre. Lorsqu'Internet a fait irruption dans notre vie, les lettres sont devenues moins fréquentes. Mais l'amitié qui est née sur le bord d'une piscine en banlieue de la Trifluvie est toujours restée. La semaine dernière, mon amie d'enfance m'a fait signe. Elle voulait que nous reprenions contact. Il y avait peut-être 5 ans que nous ne nous étions pas revues. Comme, finalement, elle demeure à une heure de route de chez moi (c'est fou ce que le bout du monde est plus près que ce nous percevons dans notre enfance) bien, elle est venue faire son tour en Trifluvie. Les souvenirs ont été à l'honneur: la piscine de feuilles mortes, le geyser de sauce à spag, les longues marches sur la gran'route. Et voilà qu'elle m'avoue qu'elle n'est pas venue me rencontrer pour rien, elle avait une mission. Elle se marie en février 2009 et veut que je sois sa demoiselle d'honneur. Vous réalisez? Moi, ce que ça me fait réaliser, c'est qu'on est pas juste plus matures, on est aussi plus vieille!
[Pour E. : Je suis vraiment heureuse que notre lien soit toujours aussi fort, heureuse aussi d'accepter ton invitation et que ton amour, que nous célébrerons dans la prochaine année, grandisse quotidiennement en complicité et en confiance!]
Aujourd'hui, deuxième coup de vieux. J'ai croisé dans un magasin à grande surface un gars que j'ai côtoyé au secondaire. Dans le temps, il était joueur de football. Pendant les heures de repas, je ne comptais plus les fois où il me levait jusqu'au plafond parce que j'avais jeté un restant de repas sans le lui avoir offert. Aujourd'hui, lorsque je l'ai aperçu, il avait encore une fois les bras au ciel, comme dans le temps. Mais, une fillette de 3 ans avait pris ma place dans ses bras. Je lui ai souris, triste constat: le temps passe vite.
Deux coups de vieux en deux jours, c'est un peu trop intense!
Je n'ai qu'une amie d'enfance. En tout cas, qu'une seule avec qui j'ai garder des liens. On était correspondante. Elle habitait à l'autre bout du monde. Je la voyais que durant les vacances, parce que sa famille était de la même ville que moi. Nous avons dû commencer à nous écrire alors que nous devions avoir 8 ou 9 ans. Lorsque je recevais une de ses missives, c'était le signale pour lui écrire à mon tour. Les lettres parlaient le plus souvent du dernier kick rencontré à l'école, à l'aréna, au centre d'achat. Les problèmes familiaux, l'amitié et l'école étaient aussi des sujets importants. Il n'y avait pas vraiment de filtre à notre discourt, aucun tabou, tout pouvait être dit à l'autre. Lorsqu'Internet a fait irruption dans notre vie, les lettres sont devenues moins fréquentes. Mais l'amitié qui est née sur le bord d'une piscine en banlieue de la Trifluvie est toujours restée. La semaine dernière, mon amie d'enfance m'a fait signe. Elle voulait que nous reprenions contact. Il y avait peut-être 5 ans que nous ne nous étions pas revues. Comme, finalement, elle demeure à une heure de route de chez moi (c'est fou ce que le bout du monde est plus près que ce nous percevons dans notre enfance) bien, elle est venue faire son tour en Trifluvie. Les souvenirs ont été à l'honneur: la piscine de feuilles mortes, le geyser de sauce à spag, les longues marches sur la gran'route. Et voilà qu'elle m'avoue qu'elle n'est pas venue me rencontrer pour rien, elle avait une mission. Elle se marie en février 2009 et veut que je sois sa demoiselle d'honneur. Vous réalisez? Moi, ce que ça me fait réaliser, c'est qu'on est pas juste plus matures, on est aussi plus vieille!
[Pour E. : Je suis vraiment heureuse que notre lien soit toujours aussi fort, heureuse aussi d'accepter ton invitation et que ton amour, que nous célébrerons dans la prochaine année, grandisse quotidiennement en complicité et en confiance!]
Aujourd'hui, deuxième coup de vieux. J'ai croisé dans un magasin à grande surface un gars que j'ai côtoyé au secondaire. Dans le temps, il était joueur de football. Pendant les heures de repas, je ne comptais plus les fois où il me levait jusqu'au plafond parce que j'avais jeté un restant de repas sans le lui avoir offert. Aujourd'hui, lorsque je l'ai aperçu, il avait encore une fois les bras au ciel, comme dans le temps. Mais, une fillette de 3 ans avait pris ma place dans ses bras. Je lui ai souris, triste constat: le temps passe vite.
Deux coups de vieux en deux jours, c'est un peu trop intense!
jeudi 10 janvier 2008
cruauté vitale
Vous savez, je trouve la vie cruelle.
C'est cruel de prendre conscience de l'importance de mon travail, en le perdant.
C'est cruel de devoir se lever pour aller travailler et laisser dans mon lit l'homme qui m'accompagne.
C'est cruel de briser le code d'éthique parce que la pince qui tient ma carte d'employé est brisée.
C'est cruel d'affronter, en plus du stress élevé, une migraine qui se pointe inévitablement lorsque le stress est élevé.
C'est cruel de me faire dire par mon patron qu'il voulait sincèrement me garder dans son équipe, mais que les règles syndicales ne le permettent plus.
C'est cruel de faire rire de moi par une bonne amie parce que je ne connais même pas le numéro de téléphone de l'homme qui m'accompagne.
C'est cruel de savoir au fond de moi que le redoux climatique des derniers jours va sans doûte laisser place à une température de -30°C avec une impression de -45°C une fois le facteur vent pris en compte.
C'est cruel d'entendre la même histoire de voyage plus de trois fois de suite.
C'est cruel de se faire dire par un néophyte qu'on traverse à merveille les étapes du deuil, alors que je les explique au moins une fois par semaine à des personnes qui vivent une épreuve.
C'est cruel de devoir faire des choix alors que je ne connais pas toutes les variables possibles.
La vie est vraiment cruelle!
C'est cruel de prendre conscience de l'importance de mon travail, en le perdant.
C'est cruel de devoir se lever pour aller travailler et laisser dans mon lit l'homme qui m'accompagne.
C'est cruel de briser le code d'éthique parce que la pince qui tient ma carte d'employé est brisée.
C'est cruel d'affronter, en plus du stress élevé, une migraine qui se pointe inévitablement lorsque le stress est élevé.
C'est cruel de me faire dire par mon patron qu'il voulait sincèrement me garder dans son équipe, mais que les règles syndicales ne le permettent plus.
C'est cruel de faire rire de moi par une bonne amie parce que je ne connais même pas le numéro de téléphone de l'homme qui m'accompagne.
C'est cruel de savoir au fond de moi que le redoux climatique des derniers jours va sans doûte laisser place à une température de -30°C avec une impression de -45°C une fois le facteur vent pris en compte.
C'est cruel d'entendre la même histoire de voyage plus de trois fois de suite.
C'est cruel de se faire dire par un néophyte qu'on traverse à merveille les étapes du deuil, alors que je les explique au moins une fois par semaine à des personnes qui vivent une épreuve.
C'est cruel de devoir faire des choix alors que je ne connais pas toutes les variables possibles.
La vie est vraiment cruelle!
lundi 7 janvier 2008
BP disait: "Regardez toujours le côté enseleillé des choses plutôt que leur côté sombre..." quelqu'un pourrait rallumer la lumière alors?
Apprendre cruellement que les biscuits chinois ne sont pas fiables. Voilà. Le poste tant convoité a été attribué à une autre personne. La situation n'aurait pas été autant boulversante si je n'avais pas été la personne qui était assignée au remplacement du fameux poste. Je perds donc la chaise que j'occupais depuis 1 an et demi. Je perds beaucoup plus qu'une chaise, à vrai dire. Je réalisais la chance que j'avais de ne pas me questionner à savoir si le travail allait manquer, quand et où j'allais travailler. Je réalisais aussi la chance que j'avais d'avoir un emploi qui m'inspirait. Je réalisais que j'avais sans doute les meilleurs collègues que je n'avais jamais eu. Je réalisais que je m'épanouissais dans chacune des tâches que je devais accomplir. Je réalisais réellement ma chance.
Mais cette chance a tourné. Certaines personnes de mon entourage ont tenté de me faire voir le bon côté des choses: c'est le moment de relever de nouveaux défis. Mais qu'est-ce qui arrive lorsque les défis que nous avions nous convenaient déjà? L'attrait de la nouveauté n'a pas l'effet tant escompté sur moi. Dire que d'autres endurent tant bien que mal leur emploi en attendant je ne sais quoi pour bouger vers un monde meilleur. Dire que moi, le changement de carrière, je l'ai effectué il y a 5 ans et qu'enfin, depuis la fin de mes études, j'avais un emploi qui me convenait parfaitement. Comment arrive-t-on à voir du positif dans le fait de perdre l'emploi qu'on aimait, de diminuer le nombre d'heures de travail tout en augmentant le nombre de journées où je devrai me rendre au travail, de changer de milieu de travail, de collègues, de clientèle...
Voir le côté positif... c'est bien beau comme théorie, mais peut-être pas pour aujourd'hui, d'accord?
Mais cette chance a tourné. Certaines personnes de mon entourage ont tenté de me faire voir le bon côté des choses: c'est le moment de relever de nouveaux défis. Mais qu'est-ce qui arrive lorsque les défis que nous avions nous convenaient déjà? L'attrait de la nouveauté n'a pas l'effet tant escompté sur moi. Dire que d'autres endurent tant bien que mal leur emploi en attendant je ne sais quoi pour bouger vers un monde meilleur. Dire que moi, le changement de carrière, je l'ai effectué il y a 5 ans et qu'enfin, depuis la fin de mes études, j'avais un emploi qui me convenait parfaitement. Comment arrive-t-on à voir du positif dans le fait de perdre l'emploi qu'on aimait, de diminuer le nombre d'heures de travail tout en augmentant le nombre de journées où je devrai me rendre au travail, de changer de milieu de travail, de collègues, de clientèle...
Voir le côté positif... c'est bien beau comme théorie, mais peut-être pas pour aujourd'hui, d'accord?
vendredi 4 janvier 2008
comment gagner le respect d'une collègue
Deux collègues, essoufflées, marchant sur un trottoir. C'était l'été. Le soleil tapait, le thermomètre devait indiquer les 30°. Les deux collègues, célibataires, parlaient de la couleur des souliers du dernier homme rencontré. Les souliers, c'est si important! Un homme bon ne peut porter des souliers délabrés! Deux collègues remplies d'hormones. Deux collègues rieuses. Un éclair de génie dont voici les règles:
- la première qui rencontre un homme, digne de ce nom, apporte à l'autre un de ses souliers;
- la relation devra être assez stable pour que l'homme accepte par lui-même de prêter sa chaussure;
- les vols, emprunts sans autorisations ne sont pas permis;
- l'enjeu: le respect de l'autre pour le reste de nos jours!
mardi 1 janvier 2008
les meilleures rencontres sont celles qu'on redoute
Ce soir, dernier souper des Fêtes, chez la pas-de-blonde de Papa Moderne. Dans un minuscule salon, entassez 22 personnes. Arrangez-vous pour mettre les filles de votre pas-de-chum et leur famille dans un coin et assurez-vous de les faire changer de coin lorsque l'action s'approche d'eux. Papa Moderne s'est fait prendre, par ma soeur, à boire un shooter de cidre de glace... La sobriété aura tenu au maximum 3 jours hors-thérapie! BRAVO!
J'ai eu droit aux plaintes de la pas-de-blonde qui trouve qu'on ne donne pas nos listes de cadeaux assez tôt à son goût. Pauvre elle, elle a tout magasiner tout seule! Puis, aussi, j'ai eu droit au coin brûlé de la lasagne. En matière de lasagne, je ne suis vraiment pas difficile (c'est mon mets préféré) mais disons que celle-là, ben c'était ma moins bonne à vie!
Un collègue me dit souvent que les meilleurs rencontres sont celles qu'on redoutent, parce qu'on ne peut qu'être agréablement surpris. Bien ce soir, je peux dire que cette théorie est complètement bidon!
P.S.: le congé est déja terminé, je travaille dès demain matin...
J'ai eu droit aux plaintes de la pas-de-blonde qui trouve qu'on ne donne pas nos listes de cadeaux assez tôt à son goût. Pauvre elle, elle a tout magasiner tout seule! Puis, aussi, j'ai eu droit au coin brûlé de la lasagne. En matière de lasagne, je ne suis vraiment pas difficile (c'est mon mets préféré) mais disons que celle-là, ben c'était ma moins bonne à vie!
Un collègue me dit souvent que les meilleurs rencontres sont celles qu'on redoutent, parce qu'on ne peut qu'être agréablement surpris. Bien ce soir, je peux dire que cette théorie est complètement bidon!
P.S.: le congé est déja terminé, je travaille dès demain matin...
de la plongée aux résolutions!
Nouvelle année! Nouvelles résolutions! Amusez-vous avec le générateur interactif de bonnes résolutions! Des résolutions comme vous n'y aviez jamais pensé! La mienne:
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