mardi 26 mai 2009

mauvais matin au pays des Modernes

Ce matin, 5h03, le camion d'ordures vidait la poubelle géante. Il était à quelques mètres de ma fenêtre. Le bruit m'a réveillée et m'a rapidement rappelé la chasse aux lunettes entreprise dimanche matin.

Dimanche matin, 7h39, je ne trouve pas mes montures (c'est que je porte des lentilles cornéennes et j'ai des montures pour me dépanner lorsque mes yeux refusent obstinément les lentilles, mais aussi pour les matins de grâces matinés). Donc, dimanche matin, je ne trouve pas mes montures. L'Homme qui m'accompagne et moi ouvrons la chasse. Infructueuse. Une hypothèse tordue, mais possible: mes lunettes étant sur la vanité, elles ont pu tomber dans la corbeille qui, remplie de vieux mouchoirs et de vides rouleaux de papier de toilette, a amorti le son. Malheureusement, j'ai changé le sac en début de semaine dernière.

Hier matin, 7h12, je suis même passée à la poubelle géante, histoire de voir si je ne retrouvais pas le fameux sac, peine perdu.

Ce matin, 5h03, le bruit du camion m'a fait perdre tout espoir et du même coup m'a rappelé comme il est facile pour moi de faire des insomnies matinales.

Ce matin, 6h06, le réveil sonne. Enfin, depuis une heure que je tourne dans le lit, espérant ne pas réveiller l'Homme qui m'accompagne. Au son du réveil, celui-ci se lève pour sa douche.

Ce matin, 6h42, j'ouvre les yeux. J'ai dormi. Je suis en retard. Je suis fâchée. Je ne sais pas quoi me mettre, comment me coiffer, comment retrouver ma bonne humeur et je n'ai aucune autre hypothèse sur l'emplacement de mes lunettes, que celle du camion d'ordures.

Ce matin, 7h25, je monte en voiture, toujours en retard, toujours fâchée.

Ce matin, 8h05, j'arrive enfin au travail. J'ai un message sur ma boîte vocale, d'une secrétaire offusquée que j'utilise l'informatique pour faire une tâche de mon travail alors qu'elle, elle est payée pour informatiser mon travail... J'aurais dû me taper l'ouvrage à la main. (Il est important de noter ici que depuis plus d'une semaine, je souffre d'un mal de coude continu et que le médecin relie ce mal au fait qu'il y a 3 semaines, j'ai passé d'un travail informatisé à un archaïque papier-crayon).

Ce matin, 8h10, appel à mon patron pour l'aviser que si je ne peux plus faire le travail de façon informatisé, il faudra qu'il trouve quelqu'un d'autre pour faire cette tâche.

Ce matin, 8h14, je trouve l'horaire de travail dans mon pigeonnier. Horaire qui couvre la période du 24 mai au 20 juin. (Tiens, bizarre, on devrait normalement recevoir l'horaire 7 jours à l'avance). Sur l'horaire, des changements imprévus.

Ce matin, 8h17, appel numéro 2 à mon patron: "Désolée, j'ai un mauvais matin... mais l'horaire de travail je ne pourrai pas le suivre, arrange-toi!"

Ce matin, 7h06, lorsque l'Homme qui m'accompagne m'a offert de me montrer son sexe pour que mon matin soit moins terne, à la place de rire de lui, j'aurais vraiment dû accpeter!

Bon matin à vous!

jeudi 14 mai 2009

exploit culinaire

Mardi, l'Homme qui m'accompagne et moi avons fait une mayonnaise. Non seulement nous l'avons fait, mais nous l'avons réussi. Pour une fois que la multitude d'émissions de cuisine écoutée avec maman Bastringue m'est utile!

vendredi 8 mai 2009

un an déjà...

Un an, faut fêter cela!
Ça fait un an que l'Homme qui m'accompagne a emménagé chez moi, chez nous. Un an que nous partageons notre quotidien. Un an de sourires au petit matin. Un an de cuisine à deux. Un an de restaurant du vendredi soir. Un an de courses le dimanche matin. Un an de dodo dos-à-dos. Un an de souper dans le salon. Un an de péripéties familiales et organiques. Un an à rêver d'un BBQ. Un an de débat félin / canin. Un an de bizous de départ et de retour. Un an de maquillage / démaquillant. Un an de lavages. Un an de moisitures dans la salle de bain. Un an de vaiselle à laver. Un an de téléromans. Un an de câlins. Un an...
...que le temps passe vite en bonne compagnie!

mots d'enfant / maux d'enfant

Princesse Mamy apprend à gérer les inquiétudes des autres...

À une infirmière qui terminait son stage et qui avait le coeur gros, Princesse Mamy a dit: "Ne t'inquiète pas, je vais rester dans ton coeur pour toute ta vie!"

Après avoir joué à la coiffeuse et coupé réellement une partie du peu de cheveux qui lui reste, Princesse Mamy dit à Grand-maman Bastringue: "Ne t'inquiète pas grand-maman, mes cheveux, ils vont repousser..."

***
Pendant une crise à l'heure du repas, Grand-maman Bastringue se fâche:
- J'en ai assez Princesse Mamy!
- Justement, moi j'en ai pas eu assez de saucisses, Grand-maman!