vendredi 30 janvier 2009

la Trifluvie se dote d'une chanson pour son 360 et 15e anniversaire

Non mais c'est pas rien! Quand on fête en Trifluvie, on fête! On se paie même l'académicien Jean-François Bastien comme auteur-compositeur-interprète. Des paroles recherchées, raffinées! Une mélodie digne d'un vers d'oreille. Une chanson extraordinaire quoi, que le comité du 375e espère entendre tourner à la radio. Un seul détail: Jean-François, 375, ça se dit trois cent soixante-quinze et non trois cent soixiante-ET-quinze... Disons simplement que ça sonne amateur!
Jugez par vous-même!

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Pour ma part, je vis au jour le jour. Mon coeur s'accroche aux bonnes nouvelles, minimise les mauvaises. La princesse réagit bien aux traitements, mais est entrée dans une crise du NOOOOON impressionnante. C'est difficile pour le moral de grande soeur, mais elle tient aussi le coup. Un journée à la fois, demain on verra. Voilà tout!

vendredi 9 janvier 2009

croire

J'ai besoin de croire. Croire que les enfants sont fait plus forts qu'ils ne le projettent. Croire que la vie va prendre le dessus sur la mort. Croire que le gars des vues est de notre côté et qu'il va faire en sorte de nous créer un joli happy ending. Croire en la magie des contes de fées. Croire à la compétence des gens qui entourent ma petite Princesse. Croire qu'aujourd'hui, les enfants ne meurent plus. Croire que la vie est juste. Croire que ces larmes, que cet amour, peut changer quelque chose. Croire que l'expérience acquise lors des autres crises ne sera pas vaine. Croire que les vents tourneront. Croire que 2009 sera une année remplie de bonheurs.
Je voudrais vraiment y croire!

jeudi 8 janvier 2009

princesse Mamy

Nuit de lundi à mardi:
Je dors tout doucement lorsque le téléphone retentit. C'est maman Bastringue au bout du fil. Elle m'explique difficilement que Princesse Mamy, ma nièce, a été transférée dans un hôpital pour enfant spécialisé. Elle qui souffrait d'une otite la semaine dernière s'est plainte de maux de ventre aujourd'hui. Son père l'a accompagnée à l'hôpital où on a fait des examens et découvert un taux anormalement élevé de globules blancs dans son sang. Transférée à l'hôpital pour enfant en pleine nuit, c'était toutes les informations que nous avions alors.
Une heure plus tard, j'étais chez maman Bastringue à pleurer et à attendre d'autres nouvelles.
Mardi matin:
Toujours sans nouvelles, on a tenté les téléphones cellulaires des deux parents de Princesse Mamy, sans succès. Puis on a appelé à l'hôpital, pour savoir s'ils avaient eu une admission pour Princesse Mamy. Bien oui, on nous transfert à la chambre. Grande soeur nous dit ne pas avoir vu de médecin, mais être dans une chambre de l'aile des enfants cancéreux. Princesse Mamy a une leucémie, un cancer du sang.
Princesse Mamy, haute comme trois pommes, va devoir se battre contre son corps pour vivre. L'hospitalisation doit durer 1 mois et demi. La famille s'adapte, digère la nouvelle.
Hier, l'Homme qui m'accompagne et moi pensions changer la chambre de Coloc en chambre pour le petit frère de Princesse, Chevalier Geoffroy. Ce matin, les plans changent. Ce soir, je ris à l'idée qu'entre Noël et le jour de l'an, on se questionnait, l'Homme qui m'accompagne et moi, à savoir si on était capable d'héberger Princesse Mamy une nuit et qu'hier, on était prêts à prendre Chevalier Geoffroy pour un mois et demi. Les temps changent!?! L'Homme qui m'accompagne dit plutôt qu'à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Avec la crise, il est possible que les nouvelles soient moins fraîches, disons que l'énergie est drainée par autre chose que l'écriture.

jeudi 1 janvier 2009

l'impact

Des fois, y'a des personnes qui ne comprennent pas leur impact sur la vie des autres... La fille de la job, par exemple, celle qui octroie les nouveaux postes, qui laisse un joli message sur mon répondeur, pour me demander la rappeler. Une fois que je l'ai eu au bout du fils, elle me dit qu'il y a deux autres personnes en lice, qui ont plus d'ancienneté que moi et qui ne l'ont pas encore rappeler. Elle voulait seulement savoir si le poste qu'elle aurait peut-être à m'offrir m'intéressait. Moi qui pensais que, si elle me téléphonait, ça voulait dire que les deux autres personnes l'avaient refusé et que le poste était à moi. Deux heures plus tard, elle me confirmait que la fille qui avait annoncé son intérêt face à ce poste, le prenait et donc que je passais mon tour pour cette fois. J'imagine que cette fille n'a vraiment aucune conscience de l'impact émotif d'un de ses messages laissé sur un répondeur.