dimanche 30 mars 2008

faire le tour du quadrilatère

Avoir une demi-journée de congé. Pouvoir passer du temps avec l'Homme qui m'accompagne. Se lever tôt pour laisser une voiture au garage. Aller déjeuner au resto du coin et se demander ce qu'on pourrait faire du temps libre. Décider d'être pratique et d'aller magasiner des vêtements. Aller prendre une douche pour ne pas dégoûter les vendeuses. Profiter de la chaleur de la douche pour quelques caresses humides. Puis réaliser que le magasinage ne nous intéresse pas. Décider de prendre la voiture restante pour faire le tour du quadrilatère. Calculer le temps. Le quadrilatère s'étire. Préparer ce qu'il faut pour ne pas mourir de soif et partir. Trois-Rivières, Bécancour, Lévis, Québec et Trois-Rivières. Des kilomètres d'asphalte et de nids-de-poule. Des kilomètres de sourires et de complicité. Des kilomètres de poissons qui gigotent et de monsieur tapis country. Des kilomètres et des kilomètres qui soudainement ne nous semblent pas assez nombreux. Avoir envie de rester sur ce chemin pour toujours, pour l'amour. Rouler et aimer, voilà ce dont la vie devrait être faite.

jeudi 27 mars 2008

ah, le printemps!

Voici pour mon ami Phil, qui profite des beautés des jonquilles printanières de Paris, un petit bout du printemps québécois, en image...
On peut voir que la neige commence enfin à fondre, le premier indice, la couleur des bancs de neige, le deuxième indice, l'asphalte qui est mouillé...


Mon voisin commerçant a commencé dimanche matin à déneiger une terrasse... il a même fait une rampe d'accès pour handicapés... Mais non! Le commerce d'à côté fait comme tous les autres commerces de la province, il déneige son toît... C'est que quelques bâtisses se sont écroulées au cours du dernier mois sous le poids de la neige...


Que dire de la surprise de voir du monde sur le toît d'à côté? Disons simplement que ces travailleurs ont possiblement eu droit à un beau petit spectacle avant qu'ils aient été repérés... Une seule chose me console, s'ils avaient pu profiter d'un tel spectacle, ils en auraient surement tiré des leçons! Ce qui n'est visiblement pas le cas, car Coloc a surpris un homme qui soulageait sa vessie du haut de la bâtisse, sans réaliser que le bloc d'à côté est habité...

Avouons que le printemps est une saison remplie d'espoir... Espoir de revoir le gazon, les fleurs, les feuilles des arbres, espoir que la température soit propice aux acériculteurs [c'est si bon du sirop d'érable dans un café...], espoir que les nids-de-poule soient enfin colmatés, espoir que la neige va arrêter de tomber [en regardant par la fenêtre, je réalise que cet espoir est très présent, parce qu'il neige encore à plein ciel...], espoir de perdre encore quelques livres avant de porter robes soleil et jupes courtes, espoir que la chaleur revienne, espoir de boire un rosé sur une terrasse ensoleillée avec l'amie qui me vouvoie, espoir que l'Homme qui m'accompagne soit toujours à mes côtés... En somme, l'espoir que Dame Nature retrouve enfin ses esprits...

mardi 25 mars 2008

"la gravité me pèse", parole de YopLait...

Ce matin, j'ouvre le frigo pour y prendre un YopLait. Il n'en restait qu'un seul. Fidèle à mon habitude, une fois les bras remplis (sacs à souliers, agenda, YopLait, barre tendre, sac à main, alouettes!) je sors de l'appart. Rapidement je recule, histoire de vérifier que j'ai, dans ma poche de manteau, mon trousseau de clés, parce que ma porte se barre automatiquement. Je tâte... Le déséquilibre est créé et tout ce qui se trouve dans mes mains menace de glisser. Je réussi à tout ramener, sauf... mon YopLait (le dernier) qui tombe, roule entre deux marche, chute d'un étage, perd son bouchon, rebondi et descend un deuxième étage, en laissant sa trace sur les murs, les marches et la main-courante et fini sa course sur le tapis... Vérification faite, j'ai mon trousseau de clés... et une partie de mon déjeuner est étendue dans la cage d'escalier. Vraiment, ça commence bien la journée!

lundi 24 mars 2008

même les pires frustrations finissent par passer....

Côté travail, je m'étais donné la fin de semaine pour prendre des décisions... J'ai fait des choix! Puis, en quelques phrases, une collègue vient tout chambarder...

"Ouin, ben, elle a accepté le nouveau poste, parce qu'elle peut revenir sur son ancien à tout moment pendant les trois premiers mois... pis tu connais les deux équipes de travail? J'chus pas certaine qu'elle va bien s'entendre avec l'équipe du nouveau poste, qu'est-ce t'en penses?"

Ce que j'en pense, réellement? Je pense qu'il y a des gens sur la Terre qui auraient avantage à se brancher et à arrêter de faire chier la planète avec leur droit d'aînesse! Pendant le temps où les plus anciens s'amusent à jouer à la chaise musicale, les petits nouveaux se font swigner d'un bord pis de l'autre sans qu'on leur demande leur avis...

Ce que j'ai répondu?
"Ouin, j'avais pas vu ça de même, mais t'as ben raison..."

lundi 17 mars 2008

j'pense que ça doit être ça le bonheur...

Je sais, je vous néglige... Mais, la vie fait en sorte que je n'aie jamais beaucoup de temps seule devant mon ordi... Contrairement à ce qui était prévu, je travaille! Je garde la moyenne de 5 jours semaine, ce qui fait en sorte qu'il arrive que je travaille 6 ou 4 jours... Alors, financièrement, ça tient toujours. Le seul problème, les grâces matinées dans les bras de l'Homme qui m'accompagne se font rares... Lorsque je travaille, il reste couché et vice-versa... Mais, je dois avouer que les grâces matinées sont présentement le seul point de déception de cette relation. Rires, sourires, câlins, rires, caresses, regards, rires, bizous, grimaces, rires... Tout le nécessaire au bonheur est présent. Et, on a beau chercher, on ne trouve pas de sujet à propos duquel nous pourrions avoir notre première chicane... Alors, voilà: c'est le... bonheur!

***

Le 7 mars dernier, ma grande sœur laissait sortir de son ventre un petit poupon! Il est miniature, orangé et tellement beau! Comme dit sa grande sœur: il pleure! Mais, faut l'avouer, un nouveau-né qui pleure, c'est attendrissant... Il m'a fait ses premiers sourires ou peut-être ses premières grimaces? Que la vie lui offre ce qu'il faut d'épreuves pour en sortir grandi et ce qu'il faut de joies pour ne pas devenir amer. Du bonheur en canne!

mardi 11 mars 2008

tague: 6 révélations...

Je réponds à la tague de Martin.

Le règlement :

  • Écrire le lien de la personne qui nous a tagué
  • Préciser le règlement sur son blog
  • Mentionner six choses sans importance sur soi
  • Taguer six autres personnes en mettant leur lien
  • Prévenir ces personnes sur leur blog respectif

Voici mes 6 révélations :

1- En comptant toutes mes relations amoureuses, j'ai passé plus du 1/3 de ma vie en couple...

2- Il arrive que je lise 4 romans à la fois, sans jamais oublier où j'en suis dans chacun d'eux.

3- Je passe mes vendredis soir à jouer avec une piste de course miniature.

4- J'ai deux collections, servant toutes deux de prévention au burnout: une de disques et l'autre de sous-vêtements.

5- Contrairement à la moyenne des gens, j'aime l'odeur de mes mains après avoir coupé un oignon.

6- Je mêle les chiffres 4 et 7, ainsi que le 8 et le 9, je suis donc d'aucune utilité pour retenir un numéro de téléphone, pour faire un calcul rapide ou pour faire un bilan financier. Une fois ce fait connu, que dire des personnes qui m'ont engagée comme directrice d'une caisse étudiante!?!

Je vais taguer Mélamine [parce qu'elle n'est pas bonne joueuse et qu'elle refuse de répondre à la tague de Martin], Z@beille, La Belle, Douce et piscotar. [Je sais, ça ne fait que 5, mais l'autre personne que je voulais taguer c'est Monsieur l'Adulte et il a déjà été atteint...]

lundi 3 mars 2008

la souffrance humaine qui ne se soigne jamais...

Avoir envie de tout laisser tomber. Ressentir une fatigue intense, due à la courte nuit de sommeil agité. En avoir marre de son travail. En avoir marre du stress engendré par celui-ci. En avoir marre d'être défavorisée par des règles syndicales à la con. En avoir marre de la souffrance humaine qui ne se soigne jamais. En avoir marre...
Puis, se concentrer sur ce qui est gratifiant. Se concentrer sur le sourire et les yeux brillants d'un usager reconnaissant. Se concentrer sur la voix d'un collègue qui s'ennuie de vous. Se concentrer sur les autres sphères de vie qui vous hissent sur un nuage. Se concentrer sur l'espoir. Retrouver le sourire. Penser que ce soir, vous dormirez dans les bras de l'Homme qui vous accompagne. Penser à rien d'autre qu'au bonheur...
Et entendre le téléphone sonner. Au bout du fils, la souffrance humaine qui ne se soigne jamais, mais qui relativise vos propres blessures...